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"Se mettre au service d'un maître est plus grand que l'étude [de sa Torah]"

[guémara Béra'hot (7b) - paroles de Rabbi Yo'hanan au nom de Rabbi Chimon bar Yo'haï]

-> Le Maarcha commente ce passage en expliquant que voir son maître agir, c'est apprendre comment accomplir la loi, par contre étudier avec lui c'est discuter de nombreuses lois qui n'ont pas forcément d'incidences pratiques.

-> Le Maharal explique que par ce service des sages, on se lie au sage et on reçoit de lui sa Torah.

-> Le pirké avot (6,6) cite le fait de servir des Sages parmi les 48 vertus permettant d'acquérir la Torah.

De plus, le priké avot (1,4) de dire : "Yossé ben Yoézer,homme de Tsérada, disait : "que ta maison soit une maison de réunion pour les sages, attache-toi à la poussière de leurs pieds et bois avec soif leurs paroles."

-> Rachi rapporte sur le fait de "s'attacher à la poussière de leurs pieds", qu'à l'époque, les élèves vivaient auprès de leurs maîtres comme des serviteurs, apprenant autant par leur comportement que par leur enseignement.

-> Le rav 'Haïm Shmoulevits de nous dire : "Bien souvent celui qui a fréquenté les Sages décuple littéralement son potentiel et atteint des niveaux que l'étude seul ne permet pas de viser."

On peut citer l'exemple type du serviteur zélé, en la personne de Yéhochoua bin Noun.
Lorsque Moché Rabbénou est monté chercher la Torah, il a préféré se séparer du reste du peuple pendant 40 jours et 40 nuits et attendre le retour de son maître dans sa tente près du mont Sinaï.
Tout cela pour le servir sur le court chemin qui séparait le bas de la montagne du campement des Bnei Israël.
Plus d'un mois à patienter seul, loin des siens, pour pouvoir servir Moché sur quelques dizaines de mètres ...

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