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Les parents doivent toujours être conscients du fait que les midot sont en quelque sorte héréditaires.
De même que les parents transmettent leurs gênes à leurs descendants, ce qui détermine leurs caractéristiques physiques, de même ils leur transmettent leur comportement, leurs valeurs et leurs traits de caractère.
De fait, les parents qui ne maîtrisent pas leur propre colère auront des enfants coléreux.
[rav Avraham 'Haïm Feuer]

-> L'Alter de Slabodka (rabbi Nathan Tsvi Finkel) écrit :
Le fils de bonne famille qui a volé des pommes dans une charrette n'est pas devenu un voleur en une nuit. Cette action a ses racines dans les générations précédentes.
Son très pieux grand-père se cachait peut-être derrière la bima au nom de l'humilité, mais cet acte contenait une trace de fausseté (génévat daat), car il se faisait passer pour plus pieux qu'il n'était.
Son érudit de fils était allé encore plus loin en "volant" à d'autres érudits des 'hidouché Torah qu'il faisait passer pour siens.
Le petit-fils à son tour devint un voleur de pommes.

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-> Le Ohr ha'Haïm haKadoch (Vayélé'h 31,13) enseigne :
L'enfant doit apprendre à craindre D. le plus tôt possible.
Même s'il est trop jeune pour étudier formellement la Torah, on doit lui enseigner la crainte de D., ainsi il craindra D. tout au long de sa vie.

-> Le Chla haKadoch conseille aux parents qui veulent laisser une empreinte indélébile sur leurs enfants, d'accorder une importance toute particulière à l'honnêteté.
Il raconte que du temps où il vivait à Jérusalem, il connaissait un juif sépharade très pieux qui lui avait expliqué que sa scrupuleuse honnêteté lui venait de son père.
Lorsqu'il était petit son père le comblait de cadeaux lorsqu'il avouait les bêtises qu'il avait faites et reconnaissait la vérité. Par contre, s'il venait à mentir, il était très sévèrement puni.

Le Chla haKadoch (Chaar haOtiyot 4) écrit ensuite :
"De cette manière, il a élevé ses enfants avec le trait de vérité.
Comme il est écrit : "émet kné" (achète la vérité - Michlé 23,23), car avec son argent et ses cadeaux, il a entraîné ses enfants à dire la vérité, jusqu'à ce que la vérité devienne chez eux une seconde nature.
D'une façon identique, toute personne sage doit concevoir des stratégies sur comment élever ses enfants avec de bons traits de caractère (midot) et de bonnes actions".

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-> Il est écrit : "ayéta Yéhouda lékodcho" (Yehouda a sanctifié Hachem- Tehillim 114,2, psaume que nous disons dans le Hallel).
Rachi explique que cela fait référence à Na'hchon ben Aminadav, le nassi de la tribu de Yéhouda, lorsqu'il a sauté dans la mer Rouge avec messirout néfech et la mer s'est alors ouverte.

Rabbi Yaakov de Lissa (Maassé Nisim - Haggadah de Pessa'h) demande que si le verset se réfère à Na'hchon ben Aminadav, il devrait dire היה (aya) qui est au masculin, et non היתה (ayéta), qui est un temps féminin.
Il répond que היתה (ayéta) fait référence à Tamar, la grand-mère de Na'hchon ben Aminadav. Elle était mosser néfech (don de soi), préférant être jetée dans le feu et mourir plutôt que d'embarrasser Yéhouda (comme discuté dans Rachi - Vayéchev 38,25).
Sa messirout néfech s'est transmis dans les gènes de ses descendants, et c'est ainsi que Na'hchon ben Aminadav a eu la volonté d'être mosser néfech et d'être le premier à se jeter dans la mer Rouge. [provoquant son ouverture
Car c'est la nature de la messirout néfech pour Hachem : elle se transmet à ses descendants.

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-> "De peur qu'il n'existe en vous de racine qui développerait des fruits empoisonnés et amers" (Ki Tavo 29,17) ;

Le Ramban de commenter : "Les racines du mal implantées chez le père se développent et, dans le futur, feront sortir de mauvais fruits, amers ..., car le père enracine et le fils conserve ces racines et les développe."

-> Rabbi 'Haïm Chmouévitch (Si'ha 86) de développer cela :
Du fait que Datan et Aviram sont des querelleurs, leurs enfants après eux seront également des querelleurs et leur esprit de discorde sera encore supérieur à celui manifesté par leurs pères, car les racines du mal se développent chez les enfants.

C'est pourquoi, ces nourrissons ont également été engloutis : il est préférable qu'ils meurent innocents en bas âge que de mourir coupable à l'âge adulte.
Il est écrit (à propos du fils rebelle) : "Qu'il meure innocent plutôt que coupable" (guémara Sanhédrin 107a).

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