"Qu'est-ce que Hachem, ton D. demande de toi, si ce n'est craindre Hachem, ton D." (Ekev 10,12)
Suite à ce verset, la guémara Béra'hot (33b) demande : "Est que la crainte [de D.] est une chose si petite [à acquérir]?"
Et de répondre : "Oui, dans le cas de Moché, c'est une chose qui est petite." (én légabi Moché milta zoutrata hi)
=> La réponse de la guémara est incompréhensible, sachant qu'il est écrit : "Qu'est-ce que Hachem demande de toi" (et non de Moché).
Comment comprendre la guémara au sujet de notre verset?
La guémara nous dit que : "légabi Moché" = si quelqu'un s'imagine comme étant en présence de Moché rabbénou, ce sera facile pour lui de craindre D. et de ne pas effectuer de transgression.
Comment est-ce que je réagirai si Moché était à mes côtés?
Est-ce que je me comporterai différemment, si mon maître ou un sage que je respect beaucoup m'observerait au moment de l'action?
[La notion de D. qui est infini peut sembler trop abstraite, il peut être intéressant d'avoir une personne importante/respectable à nos yeux, qui nous suivra, dans notre imaginaire, durant notre vie, et à qui on voudra montrer que l'on agit bien, avec crainte de D. ]
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La guémara en utilisant : "légabi Moché" peut aussi nous signifier : "soyez proche de Moché".
Il n'est pas facile d'atteindre une bonne crainte de D.
Cependant, la guémara nous conseille de se lier à un des sages en Torah de notre génération afin de tendre vers un bon niveau de yirat chamayim.
Source (b"h) : traduction personnelle issue d'un dvar Torah du rabbi Moshe Bogomilsky (Védibarta Bam