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"C'est un fils plein de grâce que Yossef, un fils plein de grâce pour l'oeil (ben porat Yossef, ben porat alé ayin), chacune des filles a grimpé sur la muraille pour contempler (banot tsaada alé chour)" (Vayé'hi 49,22)

-> Le Ben Ich 'Haï enseigne :
De ce verset tiré de la bénédiction que Yaakov a faite à Yossef nous trouvons une allusion au fait que Yossef a gagné, grâce à sa conduite exemplaire : la kéhouna et la malkhout (la prêtrise et la royauté) ...
Le verset dit : "ben porat Yossef" = il a gagné la royauté, et "ben porat alei ayin" = il a mérité la prêtrise car il n’a pas porté les yeux sur la femme de Potifar, "banot tsaada alé chour" = ses filles vont et s’élèvent au plus haut, c’est-a-dire qu’elles intègrent la tribu de Levy en se mariant avec les Cohanim.

-> Autre explication du Ben Ich 'Haï :
Les fautes à caractère sexuel (‘arayot, znout, ...) comportent 3 niveaux. L’acte lui-même, la vue et la pensée. La vue et la pensée des ‘arayot sont des interdits en soi, et non des barrières simplement posées devant l’acte, et il faut se renforcer dans les 3 par ne jamais fauter.
C’est ce que Yaakov dit de Yossef dans le verset : "ben porat Yossef" = il est resté Yossef, pur dans l’acte, mais également "ben porat alé ayin" = il est resté pur dans la vue ainsi que dans la pensée au dessus de la vue (‘ayin = oeil).

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-> Une explication rapportée par Rachi :
"alé ayin" (sur l’œil) peut être lu : "olé ayin" (au-dessus de l’œil), en ce sens que la descendance de Yossef est invulnérable au mauvais œil (guémara Béra'hot 20a).
De même, lorsque Yaakov a béni Menaché et Efraïm (Vayé'hi 48,16), il a souhaité qu’ils se multiplient comme les poissons, sur lesquels le mauvais œil n’a aucune prise.

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