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"Dans l'année 600 de la vie de Noa'h, le 2e mois, le 17e jour du mois, en ce jour jaillirent toutes les sources de l'immense abîme, et les cataractes du ciel s'ouvrirent." (Noa'h 7,11)

Le Zohar nous enseigne que ces versets font allusion à une potentialité de déluge spirituel d'une ampleur phénoménale, qui aurait dû avoir lieu durant cette année-là, et au cours de laquelle la Torah orale et la Torah écrite auraient été toutes les 2 présentées à l'humanité, si les hommes l'avaient mérité.
A la place, une inondation catastrophique a été amenée sur eux, qui a éliminé presque toute trace de vie sur terre.

Le rav Brazil rapporte que le mot maboul (מבול) est composé :
-> de la lettre mém (מ) qui est la 1ere et la dernière de la michna (Torah orale), qui commence par "mé'émataï (מאימתיי - Béra'hot ) et fini par "shalom" (בשלום - Ouktsin) ;
-> de la lettre bét (ב), qui est la 1ere lettre de la Torah (בְּרֵאשִׁית - Béréchit) ;
-> de la lettre vav (ו) qui est la lettre au milieu de la Torah (au sein du mot גחון : paracha Chémini - livre de Vayikra 11,42) ;
-> de la lettre laméd (ל) qui est la dernière lettre de la Torah (יִשְׂרָאֵל - paracha Vézot habéra'ha - livre de Dévarim 34,12).

=> Ainsi, s'ils l'avaient mérité, c'est par eux que se serait réalisé le verset : "la terre sera pleine de la connaissance de Dieu, comme l’eau abonde dans le lit des mers." (Yirmiyahou 11,9) : fruit d'un déluge spirituel.

Il est écrit : "D. dit: "Mon esprit n'animera plus les hommes pendant une longue durée" (Béréchit 6,3).
La guémara ('Houlin 139b) nous enseigne que le terme : "béchagam" (pendant une longue durée - בְּשַׁגַּם) a une valeur numérique de 345, qui est la même que celle de : משה (Moché).
C'est un autre signe que suite à leur comportement, au lieu de recevoir par eux la Torah, il va falloir attendre Moché.

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