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"Quand son fils Its'hak lui naquit. Sarah dit : "D. m'a fait un rire" (Vayéra 21,5-6)

-> Rachi citant le midrach nous dit : "De nombreuses femmes stériles sont devenues enceintes en même temps qu’elle, beaucoup de malades ont été guéris ce jour-là, de nombreuses prières ont été exaucées comme les siennes, il y a eu une grande joie dans le monde." (Beréchith raba 53, 8).

-> Rabbi Na'hman de Breslev nous enseigne :
"Yts'hak a été le 1er enfant à naître juif.
Il a été appelé Yits'hak car la sainteté de la nation juive dépend de la joie au moment de l'accomplissement des mitsvot et de la réalisation du service de D." (Likouté Halakhot II,146a)

-> Le midrach Rabba (53,7) nous enseigne à propos du nom Yts'hak (יצחק) que : "
- le youd est là pour les 10 commandements que tous les juifs écouteront au mont Sinaï ;
- le tsadik représente le fait que Sarah avait 90 ans lorsqu'il est né ;
- le 'hét renvoie au fait qu'il a été le 1er enfant juif à se faire circoncire le 8e jour ;
- le kouf est en rapport au fait qu'Avraham avait 100 ans à sa naissance."

Lorsqu'il est né, Sarah a dit : "D. m'a fait un rire (ts'hok assa li Elokim), quiconque l'entendra rira à son sujet"

Par l'utilisation du mot : "rire" (ts'hok - צְחֹק), Sarah dit que ce qui correspond à ces 3 lettres s'est réalisé (elle avait 90 ans, Avraham 100, et la brit a été faite le 8e jour).
L'utilisation du passé (m'a fait un rire) y renvoie.

La suite du verset est au futur (quiconque l'entendra rira), et fait allusion au fait que tous les juifs entendront les 10 commandements au mont Sinaï.

=> d'où le fait que le nom soit : Yts'hak (יצחק).

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-> Its'hak, c'est le rire de la foi (émouna) triomphante.
[combien de nations ont voulu notre mort, et nous existons encore! Nous avons même de nouveau notre pays!]
Its'hak, c'est le rire de l'Histoire ... mais cependant, il ne faut pas oublier de ressembler a Its'hak car sinon nous serons la risée de l'Histoire (pourquoi n'avons-nous pas utilisé pleinement nos si sublimes capacités).

[le peuple juif est né de parents qui n'avaient pas d'organes pour concevoir, et cela témoigne d'à quel point notre existence est miraculeuse car nous avons Hachem avec nous!
Si nous nous éloignons de D. par notre comportement, alors Il en fait de même, et les autres nations peuvent nous nuire (dans un but de nous réveiller pour que nous courrons nous réfugier de nouveau vers papa Hachem!).]

[rira bien qui rira le dernier = az yimalé ch'hok pinou ...]

-> Le rabbi Chimchon Raphael Hirsch (Béréchit 17,17) écrit :
"Tout le début du peuple juif prête au rire (cf. Sarah!), son histoire comme ses espérances.
La vie juive toute entière est fondée sur ces mêmes espérances et apparaît, aux yeux de celui qui ne considère les choses qu'en fonction de leur rapport naturel et habituel de causalité, comme la plus grossière et la plus déplacée des prétentions.
Celle-ci ne devient raisonnable que lorsque l'on admet l'existence ... d'un D. libre et tout-puissant.
[...]
contrairement à toutes les puissances apparues dans le cours de l'Histoire mondiale, le peuple juif est "un doigt divin" au milieu des hommes, un peuple qui représente jusqu'à ce jour, pour celui qui nie D., le comble du risible.
Les rires qui poursuivent le juif à travers l'histoire sont la preuve irrécusable de la nature Divine de son cheminement."

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-> A sa naissance Its'hak n'avait aucune ressemblance avec son père.
Lorsqu'on commença à médire (c'est grâce à Avimélé'h qu'elle est enceinte!), alors son visage se modifia, et il fut l'exacte réplique d'Avraham.
Les calomnies cessèrent immédiatement, et on admit unanimement qu'Its'hak était le fils d'Avraham.
[Méam Loez - Vayéra 21,1]

[d'une certaine façon, il en est de même avec les juifs, les enfants aimés de Hachem.
Dans ce monde, ils sont moqués (libre arbitre oblige), mais très bientôt avec la venue du machia'h, leur visage reflétera leur très grande proximité avec D.!]

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-> Quand Sarah donna naissance à Its'hak et que les hommes apprirent ce miracles, des femmes stériles accoururent de toute part lui demandant de prier en leur faveur. Ses prières furent exhaussées et D. leur accorda la fécondité.

Une rumeur différente se répandit selon laquelle l'enfant était d'Hagar et que Sarah faisait croire qu'il était à elle. Pour désamorcer cette rumeur, D. assécha le sein des femmes de la contrée. Sachant que Sarah était une sainte, elles vinrent toutes à elle et embrassèrent ses pieds en disant : "Accorde-nous une faveur, et donne-nous une goutte de lait pour nos enfants.
[...]
Bien qu'âgé de 90 ans, Sarah n'exposa pas ses seins de façon impudique, afin que les femmes fassent de même.
Pourtant, dans ce cas précis, Avraham s'opposa à elle et lui dit : "L'heure n'est pas à pudeur. Ne voile donc plus tes seins afin que tous reconnaissent la gloire de Hachem. Montre-leur combien les seins asséchés d'une femme de 90 ans regorgent soudain de lait."

Sarah l'écouta et exposa ses seins. Ils ruisselaient comme 2 fontaines, produisant du lait pour tous les enfants ... Bien qu'elle n'eut qu'un enfant, elle en allaita de nombreux, partageant sa joie et faisant connaître le miracle Divin.

Le jour de la naissance d'Its'hak, les sourds et les aveugles furent guéris de leur handicap.
[...]
Le monde devint encore plus lumineux lors de la naissance d'Its'hak.

Les femmes qui venaient faire allaiter leurs enfants au sein de Sarah s'écriaient : "Nous ne sommes pas dignes d'allaiter nos enfants au lait de cette sainte".
Celles qui venaient pour le nom Divin devenaient des femmes craignant Hachem, mais celles qui en secret se moquaient de Sarah, car elles en étaient jalouses, leurs enfants bénéficièrent des honneurs de ce monde. Mais lorsqu'ils refusèrent la Torah, ils furent destitués de leur pouvoir.

[Méam Loez - Vayéra 21,5-7]

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