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Yaakov dit à Yossef qu'il a conquis le pays des Emorites "avec mon épée et mon arc" (bé'harbi oubékachti - Vayé'hi 48,22).

Le Targoum Onkelos traduit le mot 'harbi (mon épée), par "prière établie", et kachti (mon arc) par "prière personnelle".
Le Messé'h 'Hokhma enseigne que ce Targoum Onkelus met en lumière la différence entre la prière établie, c'est-à-dire les prière fixée par nos Sages, et nos prières personnelles.

La comparaison des prières fixées par nos Sages à une épée nous enseigne à quel point ces prières sont puissants. Même une personne faible ou peu qualifiée peut blesser gravement quelqu'un avec une épée.
De même, les prières établies pour nous par nos Sages sont intrinsèquement puissantes. Même une personne qui n'a pas de compréhension ou de niveaux profonds de kavana (intention) peut accomplir beaucoup en récitant ces prières établies.
Le rav Shimshon Pinkous enseigne que non seulement nous puisons dans la grandeur des Anché Knesset HaGuédola (sages de la grande Assemblée) chaque fois que nous récitons ces prières, mais que nous puisons également dans les pouvoirs spirituels d'Avraham, d'Its'hak et de Yaakov lorsque nous faisons la prière de cha'harit, de min'ha et de arvit, respectivement.

D'autre part, nos prières personnelles sont comparées à des flèches. La puissance d'une flèche dépend de la force avec laquelle elle a été tirée, et elle n'atteindra sa cible que si elle est correctement dirigée. La force de nos prières personnelles dépend de leur profondeur.

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