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"Et comment puis-je commettre un si grand méfait, et pécher envers D.?" (Vayéchev 39,9)

=> Yossef abandonne la femme de Potiphar, qui l'incite à fauter et s'enfuit.

Nos Sages (guémara Sota 13) de commenter :
"C'est grâce à ce mérite qu'il est dit à Yossef : "Il s'enfuit et s'élança dehors" ; grâce à ce mérite, Israël vit que la mer rouge se scindait en 2, lors de leur sortie d'Egypte.
Comme il est dit : "la mer vit et s'enfuit". Que vit la mer?
Elle vit les ossements de Yossef qui passaient avec le peuple d'Israël.

La mer refusait de se scinder, elle demandait d'accomplir la volonté de son Créateur selon la nature de sa création et, non pas de changer son essence.
Mais lorsque la mer vit les ossements de Yossef, elle dit : "Comment, lui, Yossef, a su résister à l'épreuve hors nature, moi aussi, je domine ma propre nature "en fuyant" (en me scindant) devant les enfants d'Israël."

Et durant toutes ces années pendant lesquelles Israël vivait dans le désert, le cercueil de Yossef et l'arche sainte (le texte en hébreu utilise le même mot "arone" pour désigner : cercueil et arche) marchaient côte à côte, et ceux qui passaient devant eux, s'interrogeaient : "Quelle est la qualité de ces 2 "aronot"?

On répondait : l'un est celui d'un mort et l'autre, celui de la présence divine.
Et depuis quand un mort accompagne-t-il la présence divine?
On répondit : "Celui-là a accompli tout ce qui est écrit dans celui-là". "

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+ Le saviez-vous?

-> Selon 'Hida (se basant sur le Séfer haYachar), lorsque sa femme a accusé Yossef d'avoir tenté de la séduire, Potiphar est devenu fou de rage et a décidé de le tuer.

Hachem a alors réalisé un miracle : un enfant dans son lit de bébé a commencé à parler, et a révélé qu'en réalité c'était la femme de Potiphar qui a essayé de séduire Yossef.

Potiphar et son foyer ont été témoins de ce grand miracle, et ont pris conscience de la réalité.
Ils ont alors laissé Yossef en vie, mais afin de préserver leur honneur, ils l'ont condamné à de l'emprisonnement.

-> L'épouse de Potiphar s'appelait : Zoulékha.
[Séfer haYachar - Vayéchev]

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