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"D. dit à Moché : une femme qui est fécondée et enfante un mâle"  (Tazria 12,1-2)

-> Le midrach Tan'houma (Tazria) de donner l'explication suivante :
"Un roi de chair et de sang peut dessiner un personnage sur un mur, mais il ne peut lui insuffler ni esprit, ni âme.
D., Lui, est capable de dessiner un personnage à l'intérieur d'un autre personnage (Il crée l'embryon dans le sein de sa mère) et lui insuffle l'âme et l'esprit.
C'est pourquoi nous disons : Pas d'artiste comme notre Seigneur!"

-> "Rabbi Meïr dit :
D. a fait un miracle pour le nourrisson que voilà. En quoi?
Tant qu'elle n'était pas enceinte, sa mère perdait du sang.
Maintenant qu'elle a enfanté, ce sang remonte aux seins et lui permet d'allaiter son enfant."
[Yalkout Chimoni - Tazria 12]

-> La guémara (Nida 30b) de nous enseigner :
"A quoi est comparé le fœtus dans la matrice de sa mère?
A un livre plié et posé ..."

=> "Et toutes tes actions sont inscrites dans un livre"
Tant que le fœtus est dans la matrice maternelle, le livre est replié, posé et fermé.
Que va-t-on y inscrire?
Cela personne ne le sait.
Ce n'est qu'à la fin de sa vie que le livre se composera de feuilles retraçant la splendeur, la gloire, les échecs, les défaillances, les pleurs, le bonheur et la tristesse.

Aucun livre ne reste vide.
Il se remplit constamment de lignes serrées.
A chaque jour sa page.

-> Le 'Hidouché haRim a répondu à une personne :
"Est-ce que l'on a déjà vu un homme qui veuille revenir dans le sein de sa mère ?
Ceci enseigne qu'un homme ne revient pas à sa vie antérieure, aussi belle ait pu être.
Mais, c'est de l'avant, toujours de l'avant qu'il doit aller!"

-> Le Zohar de décrire le moment de la mort :
"A l'heure où l'homme doit se séparer du monde, 3 envoyés viennent à lui, il voit des choses qu'aucune créature ne peut contempler durant sa vie.
C'est le jour où le Roi de l'univers demande en retour sa caution ...
Et il n'existe pas de plus grande tristesse que celle de l'âme sur le point de se séparer du corps.

Mais l'homme ne meurt pas jusqu'au moment où il voit la Présence divine, alors par la puissance d'un désir ardent et d'une nostalgie profonde, l'âme aspire à se lier à la Présence divine et se détache du corps."

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