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+ Le couple (par le rav Yossef 'Haïm Sitruk) :

-> "Si le mariage c'est une vie : "pour soi que l'on mène à 2", celui qu'on aime, ce n'est pas l'autre, c'est soi.
Et en fin de compte, le vrai problème du mariage, c'est qu'on se trompe d'amour, qu'on s'aime beaucoup trop pour être capable d'aimer quelqu'un d'autre.
[...]
La guémara (Nidda 31), dit qu'aimer, ce n'est pas s'aimer soi-même.
Ce n'est pas se demander si elle veut ce que je veux mais exactement le contraire.
"Suis-je prêt à l'aimer pour elle, pour ce qu'elle est, elle?"
Si chacun se dit la même chose dans le couple, tout est transformé.
L'amour le plus pur, total s'appelle en hébreu : 'hessed, un amour sans espoir de retour.
[...]
Le mot amour en hébreu, se dit : "Ahava" qui vient de la racine : "Hav", qui veut dire : "donner", donc c'est clair, pour les juifs, aimer c'est donner. [...]
C'est parce qu'on a donné que l'on aime.
On ne donne pas à ceux que l'on aime, on aime ceux à qui on a donné.[...]
Nos Sages (Dérekh Erets Zouta) enseignent : "Si tu veux aimer autrui, donne lui et donne lui encore".
Voila la recette de l'amour!
[...]

Le don va être le passage de ce coup de foudre, de cette illusion de bonheur des premiers temps, en une concrétisation.
Etre un couple ce n'est pas vivre ensemble, c'est réaliser quelque chose ensemble.
Même s'il s'agit, et en l’occurrence et c'est bien le cas, uniquement de réaliser l'autre.
Réaliser l'autre, c'est le but du couple.
S'aimer ce n'est pas être en manque, c'est se demander s'il n'y a pas quelqu'un qui manque de quelque chose.
[...]
Le mariage, c'est l'acte de générosité par excellence."
[dans un couple, lorsque l'on permet à l'autre d'exister, alors on permet également à D. d'exister au sein de ce couple!]

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-> "A la fin du traité Guittin, dans la guémara, on nous annonce une discussion : quels sont les cas dans lesquels la Torah peut admettre le divorce?

Un de nos maîtres, Rabbi Akiva, dit la chose suivante : un homme a le droit de divorcer de sa femme s'il en trouve une autre plus belle.

Ces propos sont surprenants.
Un de nos grands maîtres a posé la question : comment les sages d'Israël pourraient dire une chose pareille?

Et ils répondent : si un homme est capable de trouver une femme plus belle que la sienne, c'est qu'il n'a jamais vraiment aimé la première.

N'est-ce pas magnifique?
Autrement dit, lorsque je me marie, la problématique n'est pas de prendre la plus belle du monde, mais que, dès lors que je l'ai choisie, la plus belle, c'est elle! "

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[La 6e Bra'hot du mariage est : "Réjouis ce couple qui s'aime comme Tu T'es Toi-même réjouis en créant le 1er couple humain dans le gan Eden. Béni sois-Tu, Toi qui réjouis le fiancé et la fiancée."

=> De même qu'au moment du gan Eden, il n'y avait qu'une seule femme au monde ('Hava), de même pour le nouveau marié, il n'existe plus qu'une seule femme à ses yeux.

[on peut hésiter avant, mais une fois le mariage réalisé, il faut être certain que tel est le choix de D., toutes les autres femmes n'étant absolument pas "faites" pour nous!]

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