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Le midrach nous dit que Aharon a mérité de porter le 'Hochèn (Pectoral) en tant que Cohen Gadol, en récompense de sa joie débordante lorsqu'il a accueilli Moché dans le désert.
En effet, Aharon n'a ressenti aucune jalousie à ce que son frère, plus jeune que lui (de 3 ans), puisse être choisi comme le dirigeant du peuple juif, mais au contraire il était plein de joie sur sa réussite.

De là nous apprenons que même les plus grandes personnes peuvent devenir jalouse, et que c'est considéré comme un mérite de leur part lorsqu'elles retiennent leur jalousie.
Nous aussi, nous devons développer cette attitude d'être heureux de la réussite des autres.

[l'Alter de Kelm - Rabbi Sim'ha Zissel Ziv]

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Le midrach (Ruth rabba 5,6) enseigne que si Aharon avait su que la Torah allait immortaliser sa rencontre avec son frère Moché (Chémot 4,14 : "le voici [Aharon] même qui sort à ta rencontre : ... il se réjouira dans son cœur"), il aurait accueilli son frère en exprimant extérieurement sa joie par des tambourins et des danses.
Comment comprendre cela?

-> Le rav Méïr Shapiro explique que la nature humaine est d'être jaloux du succès de son jeune frère (Moché avait 3 ans de moins que lui), cependant Aharon était joyeux du fait que Moché devienne le dirigeant et libérateur du peuple (alors que c'était lui leur responsable jusque là!).
Aharon avait un niveau si élevé qu'il voulait cacher sa piété en ne la montrant pas à l'extérieure, c'est pourquoi il ne se réjouit que dans son cœur.
Si Aharon avait su que la Torah rapporterait cet événement, en révélant le fait qu'il a préféré cacher sa joie, il aurait alors dansé et joué de la musique afin de dissimuler le fait qu'il était à un si haut niveau.
[en exprimant extérieurement sa joie, il souhaitait par humilité que la Torah ne rapporte pas son réel niveau, sa pleine grandeur!]

-> Le rav Berel Povarsky écrit que les tsadikim sont toujours préoccupés par le fait que leurs mitsvot soient 100% en l'honneur de Hachem (léchem chamayim), sans la moindre miette d'intérêt personnel. C'est pourquoi Aharon ne pouvait pas être totalement heureux pour son frère, puisqu'il se demandait s'il n'y avait pas une toute petite part d'intérêt personnel dans son attitude.
Tout ce qui est écrit dans la Torah est complet et parfait, puisque n'étant que Vérité. Ainsi, si Aharon avait su cela (que sa mitsva était 100% désintéressée), sa joie aurait alors été totale, il se serait réjoui encore davantage en dansant et en jouant de la musique.

-> Le midrach (Ruth rabba 5,6) ci-dessus, se conclut par : Sachons qu'aucun acte méritoire ne reste ignoré de Hachem. Eliyahou haNavi le consigne par écrit, et ce compte-rendu est scellé par D. et par le machia'h.
[Par son attitude, Aharon désire nous inspirer sur l'importance qu'a chacun de nos actes aux yeux de Hachem. Il nous interroge personnellement : Que souhaites-tu marquer pour l'éternité dans le livre de TA vie? ... ]

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