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9 Av : faire le plein d’espoirs pour l’année à venir

+ 9 Av : faire le plein d'espoirs pour l'année à venir :

-> Le rav Yaakov Meïr Schechter écrit que le 9 Av est le jour le plus difficile de l'année juive.
Cependant, malgré ce sentiment de deuil sur la perte des 2 Temples, le 9 Av est véritablement un jour plein d'espoirs.

Tout le monde sait que pleurer sur le passé n'a pas d'intérêt. Si quelque chose de précieux a été perdu, pleurer ne va pas le ramener.
Cependant pour le 9 Av, nos Sages nous demandent de pleurer.

Ainsi, le fait de se lamenter sur le Temple atteste de notre croyance qu'un jour nous serons délivrés.
Ces larmes ne sont pas des larmes de désespoir sur notre perte, mais plutôt des larmes d'espérance positive pour le futur, que notre délivrance arrive.
=> Au cœur de notre peine, il y a en réalité un espoir énorme.

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-> Selon Rabbi Na'hman de Breslev, le terme : "békhia" (pleurer - בכיה) est l'acronyme de : "béshim'ha yéguiloun kol ayom" ("A cause de Ton Nom, sans cesse ils sont en joie" - Téhilim 89,17).

[une situation difficile, nous fait se tourner et vider notre cœur à Hachem, et c'est alors que nous réalisons : "A cause de Ton Nom, sans cesse ils sont en joie" = de même que tout n'est venu que par la Volonté de D., alors de même tout peut partir en une seule seconde par Sa Volonté.
Nous réalisons que : Mon Père c'est le boss de ce monde, Il n'agit que pour mon bien ultime, et Il peut absolument tout faire! Ainsi, pourquoi m'attrister, puisque tout est sous contrôle!

=> C'est alors que du fond de notre douleur, ressort notre amour, notre confiance totale en la toute puissance de D.

C'est en ce sens qu'on parle de : "Ména'hem Av", puisque ce mois est le père (Av) de notre consolation (ména'hém) pour l'année à venir. Et proportionnellement à notre lamentation en jour, s'y développe notre confiance en Hachem pour le restant de l'année.

Symboliquement, toute la journée du 9 Av, nous sommes assis par terre, en allusion au fait que nous avons touché le fond, mais déjà dans l'après-midi nous pouvons nous relever et s'asseoir plus normalement.
=> Cette période de deuil est un moment où l'on se baisse/s'accroupit pour mieux sauter pendant le restant de l'année vers Hachem!]

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-> On raconte sur le saint rabbi Pin'has de Koritz, que dans les profondeurs de ses larmes du 9 Av, ceux qui étaient proches de lui pouvaient discerner un cri de joie.

-> Le rav Mordé'haï de Slonim écrit que lorsque la fille de Pharaon a trouvé Moché bébé flottant sur le Nil, la Torah rapporte : "La fille de Pharaon … vit l’enfant et voici qu’un jeune pleurait" (Chémot 2,6).

Le verset laisse entendre que rien qu'à partir de ses pleurs on pouvait deviner qu'il était un enfant juif.
Pourquoi cela?

C'est parce ses pleurs étaient remplis d'espoirs.

[certes la situation est horrible, mais le fait que le boss est Hachem vient réduire à néant nos inquiétudes, ne laissant place qu'à de l'espérance!
C'est pour cela qu'un pleure juif, est un pleure qui est rempli d'espoir et non pas de désespoir! ]

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