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La Téchouva dans le domaine de la kédoucha

+ La Téchouva dans le domaine de la kédoucha :

-> Une des techniques du yétser ara est de nous convaincre que quelque soit la quantité de téchouva, notre faute ne pourra jamais être pardonnée.
Le yétser ara nous conseille alors : "si c'est ainsi (perdu pour perdu) alors profite!, lâche-toi dans les fautes! "
Il nous fait tomber, puis nous pousse à rester par terre, au lieu de se lever et de repartir de l'avant.

(tomber c'est naturel, mais ne pas se relever ...)

-> "Nos Sages (guémara Yoma 86a) enseignent : "La téchouva est quelque chose de très grand, car elle a précédé la création du monde et elle touche au trône divin."
Dès qu'une personne décide, dans son esprit, de faire téchouva, son âme est immédiatement élevée de plus en plus haut, au travers toutes les sphères célestes, jusqu'à se tenir devant le trône divin, comme il est écrit : "Reviens, Israël, jusqu'à Hachem, ton D.; car tu n'es tombé que par ton péché." (Oshéa 14,2).

La Téchouva rapproche la rédemption finale, elle réveille la compassion de D. et le mérite de nos patriarches, comme il est écrit : "Tu reviendras à Hachem, ton D., et tu écouteras sa voix. Car, c'est un D. clément qu'Hachem, ton D., il ne te délaissera pas, il ne consommera pas ta perte, et il n'oubliera point l'alliance de tes pères, l'alliance qu'il leur a jurée." (Dévarim 4,30-31)
[...]

La téchouva est plus importante que les sacrifices (korbanot) offerts au Temple, comme le prophète Shmouel a dit à Shaoul : "L'obéissance [à la voix divine] vaut mieux qu'un sacrifice" (Shmouel I 15,22)

['Hafets 'Haïm - Séfer Nid'hei Israël]

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-> "Mon père (le 'Hafets 'Haïm) disait souvent que même le plus grand des pécheurs peut revenir grâce à la téchouva.
[...]

D. dit : "Est-ce que je souhaite la mort du méchant, ne préféré-je pas qu'il revienne de sa conduite et qu'il vive?" (Yé'hezkiel 18,23).

D. accepte toujours une personne qui s'engage dans la téchouva et qui améliore sa conduite, comme il est écrit : "D. combine ses desseins en vue de ne pas repousser à jamais celui qui est banni de sa présence." (Shmouel II 14,14) "

[Rav Aryeh Leib - fils du 'Hafets 'Haïm - Dougma mi Darchei Avi 78]

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En ce qui concerne l'émission de semence en vain, le Zohar statue que : "la téchouva n'aidera pas pour cette grave faute" (Zohar - Vayé'hi 219b).

Nos Sages ont bien insisté sur l'importance de ne pas comprendre de façon littérale ces mots.

-> "Ne tombez pas dans le filet du désespoir à cause de ces mots du saint Zohar.
[...]
Les mots du Zohar ne peuvent être compris littéralement car rien ne peut résister aux effets de la téchouva."
[le Shela haKadoch - Shaar haOtiyot - Ot Kouf - Kédouchat haZivoug 335]

-> "[La faute d'émettre sa semence en vain] était la faute de la génération du déluge, et cependant, D. a espéré que les hommes fassent téchouva et qu'ils en soient pardonnés.

C'est pour cette raison que D. a demandé à Noa'h de passer 120 ans à construire l'Arche [durant lesquels les personnes pourraient demander la raison de sa construction et ainsi auraient la possibilité de se repentir,] comme Rachi nous l'enseigne (Béréchit 6,14)."
[le Shela haKadoch - citant son père - Emek Bra'ha - Kavanat Shofar - chap.63]

-> "Nous connaissons une règle importante : il n'existe pas de faute pour laquelle la téchouva ne puisse pas réparer.

[Pour l'émission de semence en vain,] il est vrai que la guémara en parle très durement ; néanmoins, nous n'avons jamais entendu que la téchouva n'est pas possible, que D. nous en protège.
[...]
Ainsi, je dirai : Renforcez-vous dans la téchouva, ne vous relâchez pas.
L'espoir n'est pas perdu, et il y aura une récompense pour vos efforts."
[Rabbi Yaakov Emden - Mitpa'hat Séfarim - p.20]

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-> On a demandé au rav 'Haïm Kanievsky : "Est-ce que la téchouva aide pour une personne qui a eu une perte de semence en vain?"
Il a répondu : "C'est certain que la téchouva aide".

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+ Précision :

-> Nos Sages enseignent (guémara Yoma 87b) : "A celui qui dit : "Je pécherai, et le jour de Kippour me procurera pas de pardon." Yom Kippour ne procurera pas de pardon."

La raison en est que ce jour a constitué "la cause" du méfait.
En effet, si son auteur n'avait pas compté sur le pardon offert par Yom Kippour, il n'aurait pas perpétré sa faute. Si ce jour incite au péché, il ne peut le faire pardonner.

=> D'une manière générale, si on faute car l'inclinaison au mal est si puissante qu'on aurait péché même en absence de la téchouva, alors la téchouva est là pour procurer le pardon.
Mais, si on faute en se disant qu'on fera téchouva plus tard, alors on n'en aura pas l'occasion, car c'est la téchouva qui nous a amené à fauter.

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