Normalement, chaque juif aurait dû répondre de façon individuelle : « é’éssé » (Je ferai).
Pourquoi alors, ont-ils tous répondu au pluriel, en disant : « naassé » (nous ferons) ?
== lorsque les juifs ont entendu parler de la Torah, et qu’ils ont réalisé sa beauté et son importance, chaque individu a pris sur lui le fait d’observer la Torah, et ainsi que la responsabilité de veiller à ce que chaque autre juif allait en faire de même.
Le ‘Hidouché haRim dit que cette explication de l’emploi du pluriel ("nous ferons"), peut être une source supplémentaire à l’affirmation : « chaque juif est garant de son prochain » (kol Israël arévim zé lazé – guémara Shavouot 39a).
Il est intéressant de noter que lorsque 2 juifs se rencontrent, la 1ere chose qu’ils vont se dire, c’est : « comment ça va ? » ; « quoi de neuf ? » ; …
Comme chaque juif est responsable l’un de l’autre, il est naturellement enclin à prendre des nouvelles d’autrui, et à s’assurer discrètement, qu’il agit comme un bon juif, en accord avec la volonté de D.