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Pourim : les matanot laév’yonim

+ Les mitsvot de Pourim ... (3e partie) :

5°/ 5e mitsva : Offrir des cadeaux aux pauvres (matanot laév'yonim)

Le Rav 'Haïm Friedlander (Sifté H'aim) nous apprend :
"La raison pour laquelle nous avons la mitsva de donner aux pauvres à Pourim est de nous sentir responsables des autres et ainsi nous éradiquerons nos propres désirs."

Le rav Dessler (Mi'htav MéEliyahou) d'écrire :
"Si tu fais un effort pour aider tout celui que tu rencontres, tu te sentiras proche de tout le monde.
Un étranger est une personne que tu n'as pas encore aidé.
Faire des actes de bonté envers chacun remplira ton monde d'amis et de personnes aimées".

Une question peut se poser : Doit-on donner à tout celui qui demande la charité?

-> Selon le Choul'han Arou'h (Yoré Déa 251:10) : "[Pendant toute l'année] si quelqu'un a besoin de vêtements et vient en disant: "Donne moi des vêtements" ; nous faisons des investigations pour savoir si c'est légitime [ =on n'est pas obligé de donner la charité à tout celui qui demande].

-> Selon le Choul'han Arou'h (Ora'h 'Haïm 694:3) : "Cependant, à Pourim on distribue l'argent librement, et par conséquent, nous donnons [même un petit montant] à tout celui qui tend la main."

-> Le Yessod véchorech HaAvoda (12,6) de nous enseigner : "Tout celui qui donne la charité à Pourim permet des améliorations notoires dans les mondes supérieurs, plus que tous les autres jours.
C'est pourquoi on doit donner plus que d'habitude."

Par ailleurs, la michna Béroura (649:3) de dire :
"Il est mieux de dépenser plus d'argent pour les dons aux pauvres, que pour son repas de Pourim ou pour les michloa'h manot.

Il n'y a pas de plus grande joie que des réjouir le cœur des orphelins, des veuves et des personnes dans le besoin. Celui qui agit ainsi imite D., comme il est dit : "Pour faire revivre l'esprit des personnes modestes et pour faire revivre le cœur des opprimés” [Yechayahou 57:15]

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-> Le Marbé 'Haïm d'écrire à ce sujet :
"Automatiquement, quiconque pratique les dons aux pauvres en ce jour (matanot laévyonim) sera amené à prêter attention et à méditer à la condition du pauvre et réalisera à quel point la sienne est plus enviable que celle du miséreux.
Qui connaît les raisons pour lesquelles l'un s'appauvrit, tandis que l'autre s'enrichit. Dans ce cas, pourquoi le donateur s'enorgueillirait-il plus que le bénéficiaire de ses largesses?
La richesse n'est en fait qu'un dépôt entre les mains de l'homme, qui est chargé de la garder et de l'utiliser à bon escient conformément à la volonté de D., et il n'y a donc pas lieu de s'en prévaloir."

-> Rav 'Haïm Falaji écrit, au nom du Abarbanel, que le meilleur moyen d'annuler le mauvais œil est la tsédaka.

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+ "[Le jour de Pourim,] A toute personne qui étend sa main (demandant de la charité), nous donnons" (Choul'han Arou'h - Ora'h 'Haïm 694)

Selon le 'Hidouché haRim cela a une autre implication : Pourim est un jour particulièrement favorable pour que nos prières soient exaucées, car Hachem, qui peut tout nous donner, ne nous laisse également pas partir les mains vides.

Ainsi, n'hésitons pas à rentrer chez papa Hachem, encore et encore, par des requêtes du fond du cœur, afin de profiter qu'en ce jour, la loi est de donner à tout le monde (méritant ou pas).

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