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Pourim – Réaccepter la Torah

+ Pourim - Réaccepter la Torah (selon le Sfat Emet) :

Commentant l'apparente redondance "kiyémou vékibélou" (ils ont accompli et accepté) nos Sages (guémara Shabbath 88a) suggèrent que ce verset (Esther 9,27) se réfère à la ré-acceptation de la Torah au moment du miracle de Pourim.
Ils ont accompli (kiyémou) ce qu'ils avaient déjà accepté (vékibélou) au mont Sinaï.

-> Si la loi écrite a été acceptée avec enthousiasme au mont Sinaï, la loi orale n'a jamais été acceptée avec autant d'enthousiasme. À la suite du miracle de Pourim, le peuple juif a également accepté la Loi orale [avec enthousiasme].
Cela peut être corroboré par l'expression "layéhoudim ayéta ora" (ora - lumière (sous forme moins usuelle et féminine) = la Torah), plutôt que "or" (אור).
אורה (ora) implique l'assimilation et l'intégration de la lumière de la Torah dans toutes les fibres de la personne. Cela est possible grâce à une étude approfondie de la Torah orale.
[Sfat Emet - Pourim 5658]

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-> "layéhoudim ayéta ora". Le terme "ayéta" (היתה) se rapportait à נהייתי (niyéti - Daniel 8,27), et il
implique l'acceptation de la Torah même dans les moments difficiles.
Alors qu'avant l'expérience de Pourim, le peuple juif avait accepté la Torah au mont Sinaï au milieu de la grande révélation d'Hachem, il acceptait maintenant la pertinence de la Torah même pour les générations, comme la leur, dans lesquelles Sa Présence semble être cachée, en temps de "astarat panim".
[Sfat Emet - cf.Pourim 5657]

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-> La Torah elle-même est comparée à l'arbre de vie du gan Eden, dont l'accès se fait par " avec la lame de l'épée flamboyante, pour garder les abords de l'arbre de vie (Béréchit 3,24).
Cette épée est détenue par Amalek, qui a hérité de la bénédiction de son ancêtre Essav : "tu vivras de ton épée" (Toldot 27,40).
Une fois Amalek vaincu, Israël pourra contourner l'épée flamboyante et récupérer le fruit de l'arbre de vie.
En fait, l'objectif principal de l'histoire de Pourim, la grande peur à laquelle Israël a été soumis, ainsi que sa libération, est ce qui a incité Israël (les juifs) à accepter à nouveau la Torah. Comme le rapporte la guémara (Mégila 11a) : [Hachem n'a jamais rejeté Israël] ... pour [les] éliminer à l'époque d'Haman", mais Il a exposé Israël à la menace d'Amalek pour nous motiver à revenir à la Torah.
[Sfat Emet - Pourim 5653]

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-> Avant le miracle de Pourim, la relation d'Israël avec la Torah était basée sur la émouna, la foi, plutôt que sur l'enthousiasme. C'est pourquoi Hachem s'est senti obligé de suspendre le mont Sinaï au-dessus de leur tête comme une cuve (guémara Shabbath 88a). Il devait impressionner Israël par la puissance de la Torah et par les conséquences d'un refus.
À l'époque du miracle de Pourim, le peuple juif a accepté la Torah avec enthousiasme. Comme le note Rachi (cf. Shabbath 88a), ils ont accepté la Torah "par l'amour du miracle" (méaavat aness), en raison de leur amour pour Hachem que le miracle de Pourim a généré.
[Sfat Emet - Pourim 5661]

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