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Quelques bénéfices de la joie

+++ Quelques bénéfices de la joie :

+ La joie nous protège du yétser ara :

-> "Et si, près de lui, un homme meurt subitement et par surprise, et qu’il se rend ainsi impur pendant son naziréat ... Le Cohen en offrira un, en sacrifice expiatoire, et un, en holocauste" (Nasso 6,9-11)

=> A priori, ce verset nécessite d’être expliqué : quelle est la faute de ce Nazir [pour devoir apporter un sacrifice expiatoire ('hatat)]?
Le fait d’avoir été rendu impur de manière complètement involontaire lui serait-il imputé comme une faute?

-> Le Kli Yakar répond à ce sujet :
"Il nécessite une expiation pour s’être mortifié et pour avoir servi Hachem dans l’affliction et non dans la joie, car la joie traduit la perfection de celui qui agit, comme il est dit : "Vois, si toutefois j’ai été dans le sentier de la tristesse" (Téhilim 139,24).
Car s’il avait été joyeux d’être Nazir, il aurait veillé scrupuleusement à tout risque d’impureté.
Mais comme il n’y prit pas suffisamment garde, cela révèle l’inverse, et à cause de cela, le yétser ara trouva une brèche lui permettant de mettre en œuvre tout ce qu’il avait prémédité d’accomplir."

-> Une fois, le ‘Hozé de Lublin était allé réjouir un jeune marié le jour de ses noces.
L’un des convives l’aborda alors et lui demanda : "Est-ce bien une priorité que de réjouir un ‘hatan? Pourtant, il est déjà joyeux puisque le bonheur lui a souri. Ne vaut-il pas mieux aller réjouir les gens démoralisés et ceux qui sont dans l’affliction?

Le 'Hozé de Lublin lui répondit : "Vois-tu, nos Sages enseignent que "toutes les fautes d’un ‘hatan sont pardonnées" (Yérouchalmi Bikourim 3,3). Dès lors, il est plus que probable qu’en ces instants, ce dernier craigne énormément de retourner à sa situation antérieure.
C’est pourquoi il est nécessaire de lui rappeler que grâce à cette vertu qu’est la joie, il méritera de continuer dans la même voie. Car la joie constitue une muraille fortifiée empêchant de fauter."

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+ La joie nous préserve des difficultés :

-> Le "Saraf" de Magalintsa enseigne :
Le Créateur désire que les juifs soient dans la joie. Si l’homme manque de joie, que fait Hachem?
Il lui envoie des épreuves et des souffrances, et les lui enlève ensuite ; le mieux-être qui s’ensuit est alors une raison en soi de le réjouir.

C’est ce que le roi David exprime dans le Téhilim (32,7) :
- "ata sétèr li" (אַתָּה סֵתֶר לִי) = "Maître du monde, sois mon abri et protège-moi" ;
- de tout "mitsar" (מצר) = de toute adversité : "Tu n’as pas besoin de m’infliger des épreuves et des souffrances et de me les enlever ensuite pour que je sois dans la joie"
- car "roné falét téssovévéni" (תסובבני פלט רני) = "je réside constamment dans la joie".

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+ La joie amène la guéoula :

-> "Pour ne pas avoir servi Hachem ton D. dans la joie" (Ki Tavo 28,47)

Le Sfat Emet (Ki Tavo - 5643) commente :
"On peut apprendre de là, a fortiori dans le bien, que lorsque les Bné Israël servent, même en exil, Hachem dans la joie, alors qu’ils sont démunis de tout, que c’est précisément de cela que germera la délivrance.
C’est pourquoi cette raison de l’exil a été dévoilée dans la Torah, afin que nous puissions la corriger en nous conduisant à l’inverse, à savoir en nous efforçant de servir Hachem dans la joie même au milieu des épreuves."

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