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Souccot = une période de bonté et de miséricorde extrêmes

+ La fête de Souccot en elle-même constitue une période de bonté et de miséricorde extrêmes :

-> Le Gaon de Vilna rapporte à ce sujet l’enseignement de la guémara (Souca 28b) qui traite du cas où la pluie tombe au beau milieu de la fête. Nos Sages comparent ce cas à celui d’un serviteur qui vient couper le vin de son maître, et lorsqu’il veut le servir, le maître lui jette une carafe d’eau en plein visage.

=> A priori, demande le Gaon de Vilna, pourquoi la guémara ne dit-elle pas simplement que le serviteur vient donner un verre à son maître (et précise-t-elle qu’il lui coupe son vin au préalable)?

Le Gaon de Vilna explique que cela se comprend par le fait que Roch Hachana et Yom Kippour sont des jours de Din (de rigueur Divine). Après eux, vient la fête de Souccot et ses mitsvot, le Loulav et la Soucca. Ces jours sont des jours de miséricorde qui adoucissent les décrets rigoureux grâce aux mitsvot qui nous entourent. Et nous jouissons alors de la bénédiction Divine.

Or, on sait que couper du vin avec de l’eau est destiné à adoucir la force du vin et à le rendre buvable.
C’est ce que la parabole de nos Sages vient suggérer par l’image du serviteur qui coupe le vin de son maître, à savoir qu’il vient adoucir sa force. Cela signifie que même si (à D. ne plaise) un décret sévère aurait été prononcé à l’encontre de quelqu’un durant les jours redoutables, il est encore en mesure de le commuer à Souccot en décret de bonté et de miséricorde.

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