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Pourim : l’attaque d’Amalek & les michloah manot

+ Les mitsvot de Pourim ... (2e partie) :

(b"h) Nous allons voir aujourd'hui la 3e et la 4e mitsva de Pourim.

3°/ 3e mitsva : Lire le passage de la Torah relatif à l'attaque d'Amalek contre le peuple juif lorsqu'il sortit d'Egypte (Chémot 17,8-16 -> Choul'han Arou'h - Ora'h 'Haïm 693:4)

Le Rav H'aim Friedlander (Sifté 'Haim) de nous expliquer :
"[La signification de la mitsva d'effacer le nom d'Amalek est la suivante : ] D'abord, on doit mépriser le mal et ne lui accorder aucune valeur ni importance.
Comme le Rav Ye'hezkel Levinstein avait l'habitude de dire : puisque nous ne pouvons pas identifier qui est Amalek aujourd'hui, l'essence de la mitsva est pour chacun de nous d'effacer Amalek de l'intérieur de nous, de rejeter et mépriser le mal qui est en nous.

A travers cela nous déracinerons et effacerons "Amalek" : tout le mal qui est en nous. "

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4°/ 4e mitsva : Offrir la nourriture à nos amis (michloa'h manot)

Quand il a d'abord proposé son complot maléfique à A'hachvéroh, Haman décrivit le peuple juif comme "une nation éparpillée et dispersée" (méguilat Esther 3,8).
Il ne voulait pas seulement dire qu'ils étaient dispersés géographiquement, mais qu'ils n'étaient pas unis et seraient donc une proie facile pour leurs ennemis.
Le peuple juif manquait de la protection divine résultant d'une unité affectueuse régnant entre eux (Midrach Rabba - Vayikra 26,2).

=> De façon à contribuer à la réunion du peuple juif, la mitsva d'envoyer des présents à ses amis a été instituée.

Le Rav 'Haim Friedlander (Sifté 'Haim) de nous enseigner :
"La raison pour laquelle les Sages instituèrent la mitsva d'envoyer des présents de nourriture les uns aux autres était pour augmenter les sentiments mutuels de proximité entre les gens.
Et une fois que les gens se sentaient proches les uns des autres, l'amour entre eux se développait [...]

Généralement, quand on envoie un présent à un ami, c'est une expression d'amour préexistant entre deux personnes [...]
Mais d'ici [de la mitsva de michloa'h manot], on apprend que c'est l'inverse : l'amour est la conséquence du don.
=> Même si donner est à l'origine seulement une action extérieure, néanmoins, un amour profond se développera en conséquence.

C'est le but de la mitsva de michloa'h manot : créer un amour mutuel et ainsi réveiller le pouvoir de l'unité à notre époque, comme nous avions dans les générations précédentes."

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-> Le Sfat Emet explique qu'en ces jours, nos Sages ont instauré cette mitsva, car il semblerait que l'arme contre Amalek soit l'unification des juifs, comme il est écrit : "Ils s'étaient réunis pour défendre leurs vies" (Esther 9,16).
L'explication est que Hachem a juré que Son trône et Son nom ne seront pas entiers tant que le nom d'Amalek n'aura pas été effacé.
Or, les juifs représentent Son nom, et c'est fonction de leur unité que Sa gloire est sanctifiée et amplifiée.
[Selon le Sfat Emet, plus les juifs sont unis, plus la gloire d'Hachem est augmentée dans le monde ]

=> C'est la raison pour laquelle l'effacement du nom d'Amalek dépend de l'amour des juifs entre eux.

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-> Le rav Eliyahou Kitov enseigne :
"Une personne donne un cadeau à son ami uniquement car elle ressent un sentiment de gratitude à son égard.
C'est ainsi, qu'à l'époque de Pourim, lorsque les juifs ont voulu exprimer leur joie et leur gratitude d'avoir été sauvés de leurs ennemis, ils se sont tous dit à eux-mêmes : "Par quel mérite sommes-nous encore en vie?"
Et ils se sont tous répondus : "Ce n'est pas par mes mérites personnels, mais uniquement par ceux de mon ami".
Par une grande gratitude qui a rempli leur cœur envers leur prochain, ils ont alors envoyé des cadeaux les uns aux autres (michloa'h manot), comme s'ils proclamaient : "Je reconnais la gratitude que je te dois. C'est par ton mérite que j'ai été sauvé!"

C'est pour cela qu'il est également approprié que chaque juif se reproche à lui-même [ce qui ne va pas] et qu'il crédite son ami/prochain, à chaque fois où il a besoin de Délivrance."

[les juifs sont liés les uns aux autres. Les bonnes actions d'autrui m'impactent positivement, et je dois lui en être reconnaissant!
Pourim est un bon moment pour développer de tels sentiments de proximité, d'amour.]

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