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Pleurer le Temple, pour le faire vivre …

+ Pleurer le Temple, pour le faire vivre ... (par le rav Arié Lévin)

Le mois d'Av est rempli de tristesse et de deuil jusqu'au 9, jour où l'on jeûne pour rappeler la destruction du Temple.

Un jour de ce mois, Reb Aryé s'est rendu sur la tombe de sa femme, puis, encore très ému, il s'est dirigé vers le Kotel Maaravi, et a dit :

"Combien un homme peut-il pleurer la perte d'un être cher, de l'épouse, de la mère, d'un enfant de sa chair et de son sang?
Quand la mort arrive, on ne peut arrêter les larmes, et elles continuent encore pendant un certain temps.

Mais 1 ou 2 ans plus tard, on n'a plus la force de pleurer,car la source des larmes est tarie.
C'est dans l'ordre des choses.
Le défunt nous a quitté, et nous continuons à vivre, car "il est dans la nature des choses que les morts soient oubliés."

Voyez maintenant cette chose extraordinaire : le Temple a été détruit, il y a 2 000 ans, c'était une construction de pierre que nous n'avons jamais connue dans sa splendeur, et pourtant les juifs continuent à en porter le deuil, à pleurer d'année en année pendant des siècles, partout dans le monde.
Les larmes ne cessent pas, elles continuent à couler ...

Ne vous étonnez pas : nous apprenons ainsi que le Temple n'est pas mort.
Un mort, aussi important et respecté soit-il, aussi proche et aimé qu'il soit, est pleuré un certain temps, et puis c'est fini.
Il est mort, il a disparu. D. l'a rappelé à lui.

Mais dans le cas présent, si nous avons la force de pleurer, s'il nous reste des larmes : c'est le signe que le Temple n'est pas mort, qu'il vit, qu'il y a de l'espoir."

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