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"Et les Cohanim et le peuple ... quand ils entendaient le Nom, tel qu'il est écrit, qui sortait de la bouche du Cohen Gadol ..." (Moussaf de Yom Kippour - passage chanté en cœur par toute l'assemblée - véaCohanim véa'am ... késhéayou shom'im ét shèm améforach yotsé mipi Cohen Gadol)

On peut se demander : le mot "yotsé" (qui sortait) n'est-il pas superflu?
(s'ils entendaient, c'est qu'il l'avait dit?)

-> Selon le Ari zal, le Cohen Gadol ne disait pas le Nom de D., mais plutôt, lorsqu'il ouvrait sa bouche pour le dire, de façon miraculeuse le Nom sortait de sa bouche sans qu'il n'ait rien à faire.

-> Il y a un avis dans la michna (Tamid 3,8) que lorsque le Cohen Gadol disait le Nom de D., sa voix était entendu sur tout le chemin jusqu'à Jéricho, qui était distante de 10 parcha, soit environ 40 kilomètres!!

=> On peut comprendre ce phénomène (la voix surpuissante), par les paroles du Ari zal, nous disant que le Nom de D. n'était pas dit physiquement par le Cohen Gadol, mais c'est plutôt par D., lui-même, qui l'émettait au travers de la bouche du Cohen Gadol.

[d'où la nécessité d'avoir le mot : "yotsé" (qui sortait) ...]

Source (b"h) : traduction personnelle issue d’un dvar Torah du rabbi Moshe Bogomilsky (Védibarta Bam)

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