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La Soucca …

+ La Soucca ...

-> La valeur numérique du mot Soucca (סוכה) est égale à 91, comme la somme du nom de D. tel qu'on l'écrit (יהוה) et tel qu'on le prononce (אדני).
91 est aussi la valeur numérique de : Amen (אמן).

-> Le Gaon de Vilna (Divré Eliyahou) fait remarquer que pour être réglementaire, une Soucca doit avoir au moins 7 téfa'him (environ 70 cm) de long, 7 téfa'him de large et 10 téfa'him (environ 1 m) de haut.
7*7*10 = 490, c'est la valeur numérique de : tamim ("entier" - תמים), qui fait allusion au verset : "Tu seras entier/intègre avec Hachem ton D." (Dévarim 18,13).

Sachant que dans le système de la guématria, une différence d'une unité ne porte pas à conséquence, le Rokéa'h note que le mot haSouccot (הסכות - 'Hag haSouccot) fait allusion aux dimensions de la plus petite Soucca réglementaire (7*7*10=490).

-> Le 'Hida (Séfer Kadmon et Dévach Léfi) écrit que la forme des lettres du mot Soucca (סכה) fait allusion aux règles qui s'appliquent à ses parois.
Le ס, fermé de tous les côtés, suggère que la Soucca idéale compte 4 parois.
Le כ, fermé sur 3 côtés, laisse entendre que l'on peut, même à priori, se contenter de 3 parois.
Le ה, fermé seulement sur 2 côtés alors que le 3e est entrouvert, fait allusion à une Soucca constituée de 2 parois entières, et d'une 3e, d'un téfa'h.

Le 'Hida ajoute que suivant l'ordre des lettres du mot סכה, celle de 4 parois, évoqué par le ס, est la 1ere, la meilleure Soucca.
Heureux celui qui veille à la construire de cette manière ; elle est recommandée également pour des raisons cabalistiques.

-> Dans la Torah (Tanakh), le mot Soucca est orthographié : סכה (valeur numérique : 85) ; tandis que dans la guémara Soucca, il est écrit : סוכה (valeur : 91).
Le gaon de Vilna a un jour fait la remarque que dans tout le traité de guémara Soucca, on mentionne 91 souccot valables, et 85 souccot non valables.

[Nos Sages disent que le terme Soucca doit s'écrire avec le vav. Cependant, c'est l'un des noms de D., et "le Nom n'est pas entier tant que le souvenir de Amalak n'est pas effacé" (Tan'houma - Ki Tétsé), c'est pourquoi le vav est omis dans le Tanakh.]

-> "Celui qui est porté par sa crainte du Ciel à réaliser une Soucca de belle oeuvre sacrée, aura le mérite de s'asseoir dans la Soucca du Léviathan"
[le Maté Ephraïm - 624,15]

-> "Dès lors qu'ils sont assis dans la Soucca, ils sont préservés des accusateurs"
[Zohar 3,100]

-> "Les hommes distingués embrassaient les objets au moment où ils l'accomplissaient.
Ils embrassaient la Soucca en entrant et en sortant, ainsi que les 4 espèces du loulav pour montrer combien ces mitsvot leur étaient chères."
[le Chela - Pessa'him - Nèr Mitsva]

-> "Plus on décore la Soucca et plus on est digne d'éloges"
[le Chela - repris dans la Michna Béroura 638,11]

[on ferra attention qu'un objet ne soit pas source d'une profanation du Shabbath (ex : un fruit attaché auquel on risque d'arracher les fils), ou source de vers et de moustiques (ex: des fleurs suspendues), ...]

-> "Faire en sorte qu'aucun juif n'ait faim pendant la fête, c'est la plus belle décoration de la Soucca"
[Rabbi 'Haïm Tsanz]

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-> "Le toit de la Soucca fait allusion aux Sages. C'est pourquoi il doit être constitué d'un matériau auquel l'impureté ne s'attache pas et doit être une espèce végétale, car un érudit doit être absolument dépourvu de toute impureté.
Mais les murs de la Soucca représentent ceux qui soutiennent la Torah : ainsi, même s'ils ne sont pas parfaits et sont constitués d'un matériau qui peut devenir impur, ils restent aptes à faire partie intégrante de la Soucca."
[Imré Emet]

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