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"L'esclavage en Egypte a été d'une grande utilité pour nous, puisqu'il a permis d'implanter en nous la qualité de bonté et de miséricorde"

[Rav Né'hémia - midrach Mékhilta déRachbi - Chémot 13,3]

-> Le rav Soloveitchik dit qu'en Egypte nous étions au plus bas niveau de l'échelle sociale, que nous avons été atrocement opprimés.
Ainsi à Pessa'h, moment où nous devons revivre cela, nous devons en devenir plus sensibles aux besoins des autres.
[lorsque tout va globalement bien dans notre quotidien, on en vient à oublier ce qu'impliquent les vraies galères de la vie. Pendant le Séder nous retraversons des moments atroces de notre histoire, et l'on est alors plus disposé à comprendre ceux qui traversent des situations personnelles difficiles.]

D'ailleurs selon le rav, une des raisons pour lesquelles on doit se souvenir si fréquemment de la sortie d'Egypte (zé'her litsiat mitsrayim), c'est parce c'est : "la source et l'inspiration morale de l'enseignement de la compassion qui est si omniprésente dans la loi juive".

C'est également pourquoi la Haggada commence par le "A la’hma anya", cette invitation à ceux dans le besoin à venir nous rejoindre.
En effet, si un autre juif n'a pas de quoi faire son Séder, alors forcément je n'ai pas la tête à pouvoir entamer le récit de la sortie d'Egypte!

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