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Avant de commencer à réciter la Haggada de Pessa'h, nous procédons à l'annonce suivante : "Quiconque a faim vienne et mange, quiconque est dans le besoin vienne et célèbre Pessa'h avec nous" (dans le passage du : "a la'hma anya").
L'objectif de cela est de faire pénétrer en nos enfants et en nous, l'idée que : "Tous [les juifs] sont responsables les uns des autres." (chékoulam arévim zé bazé - guémara Sanhédrin 27b).

Puisque aucun juif ne peut être pleinement libre tant que son frère juif reste dans l'asservissement et dans l'exil [personnel], par conséquent notre première obligation est d'inviter nos frères qui ont moins de chance que nous à venir partager notre repas.
Ce n'est qu'alors [que nous sommes assurés qu'aucun juif n'est abandonné dans sa misère], que nous pouvons observer le Séder comme il le faut, et sortir de l'exil [tous ensemble].

[le rabbi de Loubavitch - rabbi Mena'hem Mendel Schneerson]

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+ "Yéhouda est allé en exil, accablé par la misère (oni)" (Eikha 1,3 - גָּלְתָה יְהוּדָה מֵעֹנִי)

La matsa est appelée : "un pain de misère" (lé'hem oni - לחם העוני).

Dans ce verset, nos Sages voient une allusion au fait que notre exil actuel provient d'une négligence de la matsa, c'est-à-dire de notre mépris des besoins des pauvres.
Cela met en avant l'échec du peuple juif à remplir ses obligations envers Hachem et envers son prochain juif.

=> Au début du Séder, en levant la matsa et en accueillant les pauvres à notre (a la'hma anya), nous prions de mériter la guéoula très rapidement, en conséquent.

[le 'Hatam Sofer]

[d'ailleurs c'est pourquoi dans ce même passage nous souhaitons l'année prochaine à Jérusalem. En effet, par le mérite de notre tsédaka aux pauvres nous méritons d'activer la venue du machia'h, ce qui implique que l'année prochaine nous serons déjà tous installés à Jérusalem avec le Temple reconstruit. Amen!]

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