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-> "Jérusalem est destinée à devenir la capitale de toutes les nations du monde"
[midrach Chir haChirim rabba 1]

-> "Tous les exilés d'Israël seront rassemblés à Jérusalem, mais Jérusalem ne sera jamais pleine"
[midrach Kohélet rabba 1]

-> La ville de Jérusalem était un phare pour le monde entier (midrach Béréchit rabba 59,8).
Cette lumière a été obscurcie par la destruction du Temple, et ce n'est que lorsqu'il sera rebâti qu'elle retrouvera son éclat.
Alors, Hachem se réjouira et remplira de joie Jérusalem (midrach Chémot rabba 52,4)

-> "10 mesures de beauté ont été accordées au monde.
Jérusalem en a pris 9, et en a laissé une pour tout le restant de la terre"
[guémara Kidouchin 49b]

-> "Tout celui qui n’a pas vu Jérusalem dans sa gloire n’a jamais vu de belle ville de sa vie"
[guémara Soucca 51b]

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+ "Comme elle (Jérusalem) se dresse magnifique, joie de toute la terre"
[Téhilim 48,3]

-> Rachi commente :
"Quiconque arrivait dans la ville abattu et troublé par le poids de ses fautes se rendait au Temple.
Là, il apportait un sacrifice expiatoire qui le lavait de ses fautes. Il en repartait avec le sentiment d'être purifié, le cœur en fête.
Plus largement, les sacrifices communautaires étaient une source de bénédiction pour tout le peuple d'Israël et pour le monde entier."

[D'ailleurs selon le midrach Tan’houma (Térouma 9), si les non-juifs avaient compris combien le Temple leur était profitable, ils l’auraient fait garder par des soldats afin qu’il ne soit pas détruit.]

-> Quelle était cette beauté de Jérusalem?
Qu'aucune personne qui avait fauté, n’y habitait.
Le sacrifice tamid du matin réparait les fautes de la nuit, et le sacrifice tamid de l’après-midi réparait les fautes du jour.
[midrach Téhilim 48]
[tout le monde y était sublime, car non salit par l'impact des fautes!]

-> Jérusalem : "joie de toute la terre."
La tristesse ou la déprime n’avaient pas leur place à Jérusalem.
C’est ainsi, que toute personne qui devait analyser ses affaires financières, devait sortir de la ville où il y avait un endroit spécial pour cela : "le rocher des calculs" (kipa chél 'hechbonot – midrach Chémot rabba 2,3 & 52,5).
Une fois l’angoisse passée, on pouvait de nouveau retourner à Jérusalem, où tout n’est que joie.

-> Suite à la destruction du Temple, il est écrit : "Est-ce là la ville qu’on appelait un centre de beauté, les délices de toute la terre?" (Eikha 2,15)

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-> Prier à Jérusalem, c'est prier devant le Trône de Gloire, car les portes du Ciel se trouvent à Jérusalem et restent ouvertes pour que Hachem reçoive nos prières.
[Pirké déRabbi Eliézer]

C'est pourquoi nos Sages recommandent de se tourner vers Jérusalem, et d'y diriger nos pensées lorsque l'on prie (guémara Béra'hot 30a).

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