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"La joie qu'a un juif pour son prochain et les bénédictions qu'il lui souhaite, sont acceptées par Hachem comme les prières du Cohen Gadol dans le Saint des Saints [le jour de Kippour]."

[Baal Chem Tov - Séfer Kéter Chem Tov]

=> Lorsque nous éprouvons une joie sincère pour autrui, c'est similaire aux prières de la personne la plus sainte, dans le lieu le plus saint, le jour le plus saint.

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-> b'h, voir également : https://todahm.com/2017/09/27/5606

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-> La guémara (Béra'hot 53b) dit : "Celui qui répond "amen" à une bénédiction est plus grand que celui qui a dit la bénédiction" (gadol aoné amèn yotér min amévaré'h).

Le Tiféret Shlomo explique la raison : lorsque quelqu'un récite une bénédiction, il remercie Hachem pour l'objet de sa bénédiction (de la nourriture, des amis, une vision, la santé, ...).
Celui qui va répondre "amen" à cette bénédiction, va quant à lui, remercier Hachem pour le bien que son prochain reçoit.
Or, une personne qui remercie D. pour un bienfait d'autrui, est plus grande que celui qui remercie D. pour son propre bienfait.

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-> "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18)

Le Sfat Emet écrit qu'une partie de cette mitsva est d'être heureux des réussites et autres moments joyeux d'autrui.

Une bonne nouvelle de mon prochain ne change rien à ma vie (ex: le mariage d'un de ses enfants, il a gagné une somme d'argent, ...), mais je dois tendre à ressentir les mêmes sentiments/émotions que lui (ex: c'est comme si j'avais marié un de mes enfants, j'avais obtenue une somme d'argent).

-> Par exemple, la guémara (Béra'hot 6b) dit que réjouir les mariés et partager leur joie est équivalent à reconstruire une des ruines de Jérusalem.
[En effet, tel est le pouvoir de partager les sentiments d'autrui.]

=> Certes, nous devons louer et remercier Hachem pour ce qu'Il fait dans notre vie, mais également pour ce qu'Il fait dans la vie de notre prochain.

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Le roi David écrit :
-> "Beaucoup disent: "Qui nous fera voir le bonheur?" (Téhilim 4,7)
= de nombreuses personnes sont dans l'anticipation de recevoir les bontés qu'ils espèrent (un bon chiddoukh, une maison, de l'argent, ...).

-> "Tu me mets plus de joie au cœur [qu’à eux], au temps où abondent leur blé et leur vin" (Téhilim 4,8)
= le roi David affirme qu'il a davantage de joie dans son cœur lorsqu'il voit Hachem donner des bénédictions aux autres personnes.

=> Le roi David était arrivé à ce très haut niveau, et nous devons aspirer à y arriver autant que possible.

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