La mort physique d'une personne ne modifie pas sa nature intérieure qu'elle possédait de son vivant :
- Le racha, qui a vécu ici-bas dans l'illusion et qui a donné beaucoup d'importance à la matérialité, demeurera attaché à l'imaginaire et aux biens terrestres dans le monde à venir après sa mort.
Du fait que le monde à venir est un monde de vérité et sans matérialité, les désirs de cette personne pour les choses de ce monde-ci ne pourront pas être satisfaits, donc ces désirs se renforceront, et elle ressentira un grand manque ... ce qui la rendra malheureuse et insatisfaite pour l'éternité du monde à venir.
- Par contre, un tsadik attaché dans ce monde-ci à la vérité et à son contenu spirituel auxquels il aspire profondément, trouvera dans le monde à venir la plénitude de l'âme.
En effet, le tsadik retrouve dans sa personnalité les racines du monde à venir : il n'aspire pas à ce qui est extérieur à lui et cette indépendance par rapport à ce qui se trouve au dehors de lui le rend heureux de son sort, [et ce pour l'éternité du monde à venir].[rav Dessler - Mikhtav méEliyahou (tome 2, page 62-63)]