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Puisque l'âme de chaque personne est une partie de Hachem, nous devons avoir pitié pour cette étincelle Divine qui est emprisonnée dans une personne mauvaise, et lui offrir notre amour.
[rabbi Shmouël Horovitz]

[on peut se protéger d'une personne dangereuse, ne pas aimer le mal qui est en elle, mais nous devons témoigner notre amour pour la partie Divine qui est en elle, en priant par exemple pour que tout ce mal parte, et qu'elle devienne une belle personne.]

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-> La guémara (Shabbath 33b) nous apprend que le jour où rabbi Chimon bar Yo'haï et son fils rabbi El'azar sortirent de la grotte après y avoir séjourné pendant 12 ans, tout endroit où se posait leur regard s'enflammait aussitôt.
Une voix du Ciel sortit alors et déclara : "Est-ce pour détruire Mon monde que vous êtes sortis? Retournez dans votre grotte!"

=> Si tous ces endroits où se posait le regard de rabbi Chimon méritaient effectivement de prendre feu, alors pourquoi Hachem lui reprocha-t-Il de "détruire Son monde"?
Et si inversement, si ces lieux ne méritaient pas de brûler, pour quelle raison la chose eut-elle lieu?

Le rav Eliyahou de Kartinga (un ami du rav Israël Salanter) répond que si l'on observe les choses de ce monde avec un regard aussi intransigeant que celui de rabbi Chimon bar Yo'haï, elles méritent effectivement de partir en fumée.
Cependant, la conduite convenable consiste à ne pas porter un tel regard inflexible sur le monde, comme le reprocha Hachem explicitement.

Le rav conclut : "Ainsi en est-il pour nous-mêmes. Si c'est avec de tels yeux que vous regardez le monde, alors rentrez chez vous et cessez d'observer votre voisinage!"

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-> Il y a une notion de "repousser de la main gauche tout en retenant de la main droite."
La guémara (Sanhédrin 37) rapporte :
Des garnements vivaient dans le quartier de rabbi Zira. Celui-ci s'efforçait de les rapprocher de lui pour les encourager à se repentir, mais cette attitude déplaisait aux Sages.
Lorsque rabbi Zira décéda, ces garnements se dirent : "Jusqu'à présent, le "petit aux cuisses brûlées" [surnom donné à rabbi Zira] invoquait la miséricorde pour nous. Qui priera dorénavant pour nous?"
Ils furent pris de remords et ils se repentirent.

[certes la faute, leur attitude est détestable et à repousser au loin, mais d'un autre côté il faut avoir de la bienveillance, de la miséricorde pour la pauvre néchama prisonnière.]

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