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La Torah a cela de prodigieux qu'elle se positionne exactement entre l'homme et Hachem afin d'apporter la perfection à l'homme et la perfection Céleste (si l'on peut dire).
La Torah c'est la complétude pour la volonté d'Hachem et pour l'homme, pour ce monde-ci et pour le monde futur.
[Maharal - Gour Arié - Ki Tissa]

-> Lorsque Moché a descendu les Tables de la Loi (lou'hot) qui mesuraient 6 téfa'him de large, nos Sages nous disent qu'Hachem tenait 2 téfa'him, que Moché tenait 2 téfa'him, et que les 2 téfa'him qui se trouvaient au milieu n'étaient pas tenus.
Ceci signifie que la Torah est bien le point de jonction entre l'homme et Hachem ; chacun a la possibilité de s'accrocher à l'autre grâce à elle.
[Maharal - Nétsa'h Israël]

-> Tout celui qui étudie la Torah impose la paix entre les mondes d'en-Haut et les mondes d'en-bas.
[guémara Sanhédrin 91]

-> Le Sifri (sur : Tu aimeras Hachem ton D.) explique que le secret pour arriver à l'amour d'Hachem, c'est de mettre les paroles de la Torah sur ton cœur.

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-> Tout celui qui se plonge dans la Torah, le Kavod (honneur) d'Hachem et la Présence Divine l'entourent perpétuellement ici-bas, selon son niveau d'approfondissement.
De ce fait, toute la rigueur et les mauvais décrets disparaissent de lui, et comme l'affirme la guémara (Béra'hot 5a) : "les souffrances le fuient" (issourim bédélim émeno).
[Rabbi ‘Haïm de Volozhin - Néfech ha’Haïm (chaar dalét, chap.15)]

-> Rabbi Chimon Ben Lakich dit : Tout celui qui étudie la Torah, les souffrances le fuient ...
Rava ou rav 'Hida enseigne : lorsqu'un homme voit que des souffrances viennent sur lui, qu'il examine ses actes. S'il a examiné et qu'il n'a pas trouvé de faute, qu'il fasse dépendre ses souffrances de son manque d'étude de Torah. S'il a cherché et il n'a pas trouvé : ce sont des souffrances d'amour (issourim chel aava) [phénomène qui n'arrive qu'aux très grands tsadikim].
[guémara Béra'hot 5a]

-> Le Maharal commente : les souffrances c'est le manque, et la Torah est parfaite (témima).
Tout celui qui se colle à la perfection éloigne de lui le manque.

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+ Faire de la Torah un délice :

-> L'essentiel de la mitsva de l'étude de la Torah c'est de se réjouir, d'exulter et de se délecter de son étude.
C'est de cette manière que la Torah est avalée dans notre sang, et que lorsque l'on profite de divré Torah, on est collé à la Torah.
[Introduction au Iglé Tal]

-> Tu dois te réjouir lorsque tu acquiers un dvar Torah comme si tu avais fait un gain d'argent [considérable], et t'attrister lorsque tu perds de la Torah comme quelqu'un qui a une perte d'argent [considérable].
['Hafets 'Haïm]

-> Si les gens qui étudient pouvaient goûter à la douceur de la Torah, ils deviendraient fous de par son goût, et ils s'enflammeraient après elle en abandonnant tout ce qu'ils ont pour son étude"
[Ohr ha'Haïm haKadoch - Ki Tavo]

-> Pourquoi la Torah dit-elle : "à ton coucher et à ton lever" (ouvchokhvékha ouvkoumékha)?
C'est parce que l'étude de la Torah doit-être tellement douce et agréable que tu ne pourras t'empêcher de penser à elle à ton coucher et à ton lever.
[Sfat Emet]

-> Nous demandons dans les prières du matin : "Rends délicieuses, de grâce, les paroles de Ta Torah dans nos bouches" (véarev na ét divré Toratékha béfinou).

-> Concernant le verset : "elle est une biche d'amour qui trouve toujours grâce, qui est délicieuse à notre bouche" (Michlé 5,19), la guémara (Erouvin 54) l'applique à l'étude de la Torah.

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