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"Maintenant, tu vas voir ce que Je vais faire à Pharaon" (Chémot 6,1)

Jusqu’à présent, quand il était seulement question de la douleur et des malheurs des juifs en Egypte, il y avait matière à accusation et on pouvait dire que les juifs n’étaient pas dignes de la délivrance.
Mais maintenant, quand Pharaon a manifesté une insolence tellement énorme envers Hachem, en déclarant : "Je ne connais pas Hachem et je ne renverrai pas les bnei Israël", la chose touche déjà à l’honneur du Ciel et à la douleur de la Présence Divine.
Alors il n’y a plus lieu d’accuser et la délivrance doit venir.

Le Maguid de Koznitz dit :
Quand un juif prie au moment du malheur, qu’il demande essentiellement pour la douleur de la Présence Divine et non pour sa propre douleur, car tant que la chose ne le touche que lui-même, cela laisse place aux accusations, mais quand cela touche à la Présence Divine [notre papa Hachem], qui souffre du malheur de chaque juif, tous les accusateurs doivent fermer leur bouche.

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