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"Il prit Kora'h, fils de Ytsar, fils de Kéhat, fils de Levi et Datan et Aviram ... Ils se rassemblèrent contre Moché et Aharon" (Kora'h 16,1-3)

-> Il est rapporté dans le midrach (Bamidbar rabba 18,16) que Kora'h, appartenant à la tribu de Lévi, n'était pas soumis à l'esclavage et fut donc nommé à un poste important dans le palais de Pharaon. Il détenait dans sa main toutes les clés de son trésor royal.
Nos Sages nous ont enseigné qu'il y avait plus de 300 pièces cachées dans le palais où devait être consignées les clés du trésor royal. Faisant partie du Palais-Royal, Kora'h mérita la grandeur et les honneurs partout où il passait.
Lorsque les enfants d'Israël sont sortis d'Égypte, il emporta tout avec lui ...

-> Il est rapporté dans le Zohar que Hachem voulait élever Kora'h au sein des Léviim tout comme Il éleva Aharon à la tête des Cohanim. Il est évident que Kora'h possédait un niveau spirituel exceptionnel. Pas un seul membre de la tribu de Lévi n'avait cette grandeur et Kora'h le ressentit dans son cœur.
Si Kora'h avait accepté sa juste place et s'il s'était annulé comme Its'hak devant son sacrifice, il ne fait aucun doute que Kora'h aurait été, dans ce monde-ci, à l'image de l'ange Gabriel dans les mondes supérieurs, tout comme Aharon incarne l'ange Mikhael dans notre monde.
Cependant, sa chute fut si grande et si brusque que l'adage précieux de nos Sages prend encore une fois tout son sens: "Ne crois pas en toi-même jusqu'au jour de ta mort!" (Pirké Avot 2,4). [guémara Béra'hot 29a] ou encore : "Quiconque conteste son maître est comme s'il contestait la Présence divine!" (guémara Sanhédrin 110a).
[d'une certaine façon, de même que Kora'h est descendu extrêmement bas dans la terre, de même il aurait pu atteindre d'extrêmes hauteurs spirituelles. ]

-> Kora'h faisait partie de ceux qui portait l'Arche d'alliance, il détenait le roua'h hakodech et fut un grand Juste : il faisait partie des anciens d'Israël et était âgé de 130 ans. Seulement, sa jalousie le domina ce qui entraîna la ma'hloket ... A courir après ce qui ne lui revenait pas, non seulement son désir lui échappa mais avec lui, tout ce qu'il possédait.
Le terme ma'hloket (מחלוקת - dispute) peut se subdiviser en deux mots : part ('hélek - חלק) et mort (mavét - מות).
Les désaccords et les disputes dans ce monde-ci causent des dommages dans l'unité suprême des mondes supérieurs, ce qui affecte l'abondance que nous recevons et augmente les rigueurs qui se traduisent par des souffrances et des pertes en vies humaines.
[Tsor ha'Haïm - Kora'h]

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-> Le Gaon de Vilna dit que la qualité de se satisfaire de ce que l'on a (histapkout) est supérieure au niveau d'avoir de la confiance en Hachem (bita'hon).
Mais, il y a une qualité qui les surpasse toutes, c'est la mida de "kol".
Au niveau matériel, il s'agit du fait d'être heureux de son sort (saméa'h bé'helko), c'est-à-dire être persuadé que l'on a absolument tout ce qu'il nous faut (D. me comble), et que l'on ne désire pas plus (sinon Hachem nous l'aurait déjà octroyé).

Avraham est appelé : "tamim" (parfait - v.17,1), car la véritable perfection ne peut être atteindre que lorsque l'on maîtrise la midda de "kol".
[Rav Aharon Kotler - Michnat Rabbi Aharon]

[on voit dans le cas de Kora'h à quel point sa jalousie le perdit. Mais sommes-nous vraiment meilleurs que lui à notre niveau, en portant un regard envieux sur autrui (ex: pourquoi il a ça, si seulement j'avais, ...).]

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