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Rester sourd aux appels à la venue du machia’h

+ Rester sourd aux appels à la venue du machia'h :

-> Pourquoi est-il écrit : "pitom yavo él hékhalo" (le machia'h "viendra soudainement dans Son sanctuaire" - Mala'hi 3,1)?
Le peuple d'Israël dans cette génération [précedent la venue du machia'h] dira : "Est-il possible que nous voyons le monde fonctionner comme il l'a toujours été, et cependant la guéoula arrivera cette année?"
Mais ils ne savent pas que le machia'h arrivera soudainement.
[midrach Hechalot Rabbati 36,5]

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-> Ce qui est étonnant est que ce même midrach nous enseigne juste avant :
"Au cours de la dernière année, de terribles souffrances et de nombreux décrets difficiles, l'asservissement sera plus sévère, et de nombreuses maladies ; la nature du monde changera et le goût de tout sera repris et tout sera cher ; il n'y aura pas de paix pour "celui qui sort et celui qui entre" ; et les hommes de foi vont mourir, et immédiatement le machia'h va venir"

=> Par ce passage, le but n'est pas de s'effrayer inutilement (de désespérer face à un avenir sombre), car par notre téchouva, bonnes actions, ... on permet à Hachem d'amener le machia'h dans les meilleures conditions. La guéoula est un processus à atteindre, et par exemple le midrach dit que la "voix d'Eliyahou haNavi" (kolo chel Eliyahou) qui arrivera avant le machia'h sera des circonstances effrayantes ou douloureuses (ex: tsunami, tremblement de terre, ...) dans un but de nous réveiller à Hachem (sortir du sommeil du train train de notre vie) pour que l'on soit prêt à cette nouvelle période du machia'h.
Ainsi, plus on a besoin d'un réveil au volume élevé, plus Hachem doit nous envoyer un scénario difficile (cela n'étant bien sûr pas nécessaire si nous nous réveillons dès maintenant).

Mais on peut s'interroger : comment ce midrach (Hechalot Rabbati 36,5) peut d'un côté nous donner une description effrayante d'évènements exceptionnels, et juste ensuite affirmer que les gens vivront une vie normale au point qu'ils seront choqués lorsque le machia'h arrivera.

Le rav Moché Sorotzkin répond que peu importe à quel point les choses semblent terribles et étranges, Hachem laisse toujours de la place pour que l’on considère tout ce qui se passe comme "naturel" et "normal".
Cela s'applique à tous, même à ceux ayant une foi ferme et sincère. En effet, tant que le machia'h n'est pas là, Hachem laisse en nous toujours une place au choix, de voir les événements avec une vision davantage "c'est la nature des choses" plutôt que "c'est 100% d'Hachem".
Ainsi chaque individu doit constamment faire l'effort de dépasser sa naturalité (libre arbitre oblige) et regarder au-delà de la surface pour reconnaître que Hachem communique avec nous.

[voir à ce sujet : http://todahm.com/2022/03/18/tout-ne-se-passe-que-pour-le-peuple-disrael
le rav Sorotzkin dit que nous sommes au courant de la "voix d'Eliyahou" (kolo chel Eliyahou), mais nous ne la percevons pas clairement, car sinon on aurait plus la possibilité de choisir.
Nous allons b'h développer à quel point il est facile sur le moment de passer à côté de ces messages d’Hachem. ]

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+ Exemples de la capacité humaine à dénier la Réalité :

-> La Torah nous dit que lorsque les gendres de Loth ont appris que les anges avaient dit à Loth qu'ils allaient détruire Sodome, ils ont considéré cette possibilité comme une plaisanterie.
Comment était-ce possible? N'ont-ils pas entendu parler de la visite des anges à leur beau-père? N'ont-ils pas vu (ou du moins entendu) que les nombreuses personnes à la porte de Loth ont soudainement perdu la vue?

Selon le midrach (Béréchit rabba 50,9), les gendres de Loth lui ont dit : "Il y a de la musique dehors et toi du dis que Sodome va être renversée (détruite)?"
Le rav 'Hatzkel Levenstein explique que les perspectives d'une personne sont le plus affectées par ce qu'il voit devant ses yeux. En tant que tels, gendres de Loth disaient : "C'est vrai, nous avons entendu dire que les anges sont sur le point de détruire Sodome, mais maintenant tout semble si normal ; il y a de la musique dehors, c'est un jour comme les autres. Comment se pourrait-il que Sodome soit vraiment détruite?"

-> Nos Sages (midrach Béréchit rabba 49,6) rapporte que Hachem a envoyé des tremblements de terre et des inondations (des "catastrophes naturelles") à Sodome, comme avertissements pour amener les citoyens de la ville vers le changement pour aider à éviter la catastrophe, et cela pendant une durée de 25 années avant la destruction de Sodome (selon d'autres midrachim, c'était 52 ans avant!).
Mais les habitants de Sodome n'ont pas tenu compte des avertissements.

[cela doit nous faire réfléchir : est-ce que nous sommes si différents aujourd'hui?
Nous avons tendance à avoir la même vision que les non-juifs, alors qu'en réalité Hachem cherche à nous réveiller spirituellement de nombreuses années avant la venue du machia'h.
A l'image des gendres de Loth, nous avons tendance à se dire, c'est vrai que le machia'h viendra un jour/prochainement, mais là actuellement la musique est bonne, alors kiffons ce monde! ]

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-> Le 'Hazon Ich enseigne que si on ne travaille pas constamment à renforcer notre émouna, inévitablement elle s'affaiblit.
[il n'y a pas de neutralité, soit on s'élève spiritualité, soit on descend. Le yétser ara fait en sorte que petit à petit on s'affaiblit, sans que l'on s'en aperçoit. ]

-> Hachem a envoyé à Pharaon les plaies, bien qu'elles aient été dramatiques et que la Providence Divine était évidente, Pharaon n'en a pas été inspiré.
Le rav Yérou'ham Lévovitz explique que si une personne ne réfléchit pas et n'intériorise pas ce qui se passe, elle peut simplement rire de tout, comme si cela n'avait rien à voir avec elle.
[le rav Israël Moché Sorotzkin dit que souvent lorsque les gens abordent les parachiot relatives aux plaies, il est difficile de se relier à la façon de penser de Pharaon. On présume facilement que si on avait été à sa place alors on aurait agit différemment. Mais est-ce la vérité?
Hachem envoie dans le monde (et dans notre vie) des "plaies" (makot), et notre réponse est-elle si différente? Est-ce qu'on continue à vivre comme si de rien n'était, ou bien est-ce qu'on prend le message à coeur (internalise) en s'améliorant spirituellement? ]

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-> Le rav Yéhochoua Leib Diskin explique que malgré l'évidence qu'Hachem a créé le monde et qu'Il s'en occupe en permanence, il se doit d'exister en nous une possibilité d'hérésie. [chacun ayant un degré plus ou moins important]
En effet, de même que Hachem a créé la lumière et l'obscurité, le bien et le mal, Il a créé un yétser ara spécial pour l'hérésie, afin qu'il puisse y avoir une récompense pour ceux qui restent forts dans leur émouna.

-> Le rav 'Hatzkel Levenstein demande pourquoi la émouna est différente de toute autre connaissance ou sagesse, de sorte qu'il faut constamment travailler à la renforcer, alors qu'avec d'autres domaines d'apprentissage, une fois que l'on acquiert la connaissance, il n'est pas nécessaire de travailler constamment à la retenir.
Le rav Levenstein répond qu'Hachem nous donne constamment des épreuves dans ce domaine afin que nous puissions recevoir une récompense par le fait que nous restons forts.

-> De son côté, le rav Israël Moché Sorotzkin enseigne que puisque l'un des domaines clés de notre service Divin de la période précédant la venue du machia'h est d'arriver à la reconnaissance claire d'Hachem comme source et force directrice derrière toute chose, et notre mérite pour avoir la guéoula dépend de cette émouna, du fait que "én od milévado".
C'est pourquoi Hachem nous envoie de nombreuses épreuves, des luttes dans ce domaine.

Le rav 'Haïm Kanievsky (Or'hot Yocher - hachgakha) dit que de nos jours la Providence divine est particulièrement voilée car Hachem désire nous tester dans ce domaine, mais pour ceux qui la recherche vraiment, elle n'est jamais totalement cachée.

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-> "Mais alors même, Je persisterai, Moi, à dérober ma face" (Vayélé'h 31,18)
=> Pourquoi le verset emploie-t-il une répétition : "haster astir" (Je persisterai à dérober)?

-> Le Sfat Emet enseigne de même :
Si nous savons que D. dissimule Sa face, ce n’est plus vraiment une dissimulation et le malheur n’est plus si grave puisque, à ce moment-là, nous nous soumettons et nous nous repentons. Mais la situation devient vraiment mauvaise lorsque cette dissimulation est elle-même cachée, quand on ne sait pas que D. cache Sa face. Lorsqu’on croit que tout est dû au hasard, on ne pense même pas qu’il faille faire téchouva.
Tel est le sens de la répétition: "Aster Astir Panaï" (הַסְתֵּר אַסְתִּיר פָּנַי - cacher, Je cacherai Ma face) = Je cacherai la dissimulation.
[ainsi, le plus difficile de l'exil est le fait que nous en venons à oublier que Hachem est présent mais caché. En effet, lorsque nous appréhendons les événements qui se passent dans le monde, dans notre vie, comme le résultat du hasard, de la nature, alors on rajoute un voilement et on n'a plus Hachem dans notre vie.
D'une certaine façon, lorsque le roi David écrit : "Je mets constamment Hachem devant moi" (chiviti Hachem lénegdi tamid - Téhilim 16,8), en réalité il nous enseigne qu'il est essentiel pour un juif de voir derrière toute chose Hachem, car sinon on ajoute un voilement et on ne voit plus Hachem constamment devant soi. ]

-> De même, le Gaon de Vilna explique que Hachem nous dit que non seulement Il se cachera, mais nous ne réaliserons pas que le fait qu'il soit caché est la cause de toutes nos souffrances.
Le Gaon de Vilna ajoute que le peuple juif a une puissante force : même lorsque nous sommes punis et éloignés d'Hachem, grâce à la prière, nous pouvons franchir toutes les barrières qui existent.
[Si tel est le cas, pourquoi ne profitons-nous pas de cela pour retrouver une proximité avec Hachem. La réalité est que notre yétser ara nous endort, et nous devons faire des efforts pour rester éveillés à la Réalité.]

-> "Mais alors même, Je persisterai, Moi, à dérober ma face" :
Le rav Moché Sorotzkin enseigne que puisque le but de notre exil actuel est d'en arriver à reconnaître que "én od milévado", d'internaliser le fait que tout se qui se passe vient d'Hachem, alors quand nous ne Le reconnaissons pas, Hachem se cache encore plus (pour ainsi dire).
[plus nous oublions que la Source première est D., alors plus D. se retire en espèrant que nous en viendrons à constater Son absence.
Hachem est partout où on le laisse entrer dans notre vie. Mais si on a des raisons/causes pour tout, alors on ne Lui laisse pas vraiment la place pour y venir.]

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-> "Aux temps pré-messianiques, la face de la génération sera comme la face du chien." [guémara Sota 49b]
Le rav Itzele de Volozhin explique que le chien avec sa compréhension limitée, réagit en mordant le bâton, ne comprenant pas que la cause de sa souffrance est vraiment l'homme qui utilise le bâton pour le frapper.
De même, lorsque le monde ou nous-même recevons un coup, alors nous devons lever les yeux vers le ciel et voir que ce n'est pas le "bâton" qui nous fait mal (mais notre Père au ciel).
[on voit que particulièrement notre génération précédant le machia'h est comparée à la face du chien, dans le sens où nous avons davantage de facilité à nier l'origine des coups de 'bâton' (ex: c'est la nature, c'est le hasard, c'est les politiques, ...).
Ainsi, Hachem nous parle par des événements (vite revenez tous vers Moi avant la guéoula, ayez confiance en Moi, car après il sera trop tard!), et malgré cela jamais dans l'histoire nous avons eu cette capacité à vivre comme si de rien n'était.
D'un côté avec les nouvelles technologies nous sommes au courant de tout ce qui se passe dans le monde, mais d'un autre, cela nous passe au-dessus de la tête. (croyant l'analyse des journalistes, comme par exemple : c'est à cause du réchauffement climatique, c'est à cause de telle décision politique contestée, c'est déjà arrivé il y a x années, ...), au détriment d'y voir un appel au réveil personnel de notre papa Hachem.]

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-> Il écrit : "pitom yavo él hékhalo" (le machia'h "viendra soudainement dans Son sanctuaire" - Mala'hi 3,1)

-> Le rav Moché Feinstein explique que le machia'h peut venir à un moment où nous n'avons aucune raison de penser qu'il arrivera.
[par exemple, de nombreuses personnes vont dire qu'au regard des événements dans le monde (ex: guerre, épidémie), d'un moment opportun (ex: année chemita), alors le machia'h risque fortement de venir. Ensuite, s'il ne vient pas à ce temps fixé alors il peut y avoir une chute d'attention, et c'est justement là quand on baisse la garde, que tout semble revenu à la normal, qu'il peut venir (pitom yavo ).]

-> Selon le Sforno, c'est la manière d'Hachem d'amener la guéoula d'une façon soudaine.
Le rav Eliyahou Dessler développe : bien qu'avant la venue du machia'h, il puisse sembler que rien ne se passe, la Délivrance peut venir soudainement.

-> Le Beit Yossef a reçu du Magguid (un ange du Ciel avec qui Il avait l'habitude d'étudier) l'enseignement suivant :
Bien que normalement lorsqu'un roi prévoit de visiter une ville, il envoie plusieurs messagers pour en avertir le peuple à l'avance : d'abord 10 jours avant son arrivée, puis de nouveau 5 jours avant, puis 4, puis 3, ... lorsque [le roi] machia'h viendra, il apparaîtra soudainement dans la région de Tzion, et même ceux qui viennent à proximité de Jérusalem ne le sauront pas à l'avance. Pour eux aussi, cela deviendra connu soudainement, d'une seconde à l'autre.

-> Le rav Tsadok haCohen dit que nous ne devons jamais désespérer. Au contraire, il est clair de notre histoire, que c'est précisément quand la Délivrance ne semble plus possible à venir, que Hachem l'amène.

-> Le 'Hafets 'Haïm demande : pourquoi la Torah s'attarde sur le récit de l'ange disant à Avraham et Sarah qu'ils allaient avoir un enfant. De plus, pourquoi la Torah souligne-t-elle le fait que Sarah a ri, et on discute à savoir si elle a ri ou pas? En effet, ce n'est pas le genre de la Torah de rabaisser les gens, surtout Sarah Iménou.
Le 'Hafets 'Haïm explique, sur la base du principe de "maassé avot siman labanim", que la Torah vient nous apprendre qu'avant la venue du machia'h, les Guédolim (dirigeants spirituels de la génération) vont dire que le machia'h arrive et les gens ne vont pas le croire. Ils vont rire et diront : ça fait tellement longtemps qu'il doit venir, pourquoi viendrait-il maintenant?
Hachem va se plaindre de ces gens, et Il demandera : "Pourquoi n'avez-vous pas cru? Y a-t-il quelque chose de trop difficile pour Hachem? De plus, le prophète nous a dit que "pitom yavo él hékhalo", que le machia'h viendra soudainement".

-> Le Maguid de Doubno (Séfer Ohel Yaakov - Vayéra) enseigne que Sarah a ri d'incrédulité sur la possibilité d'avoir un enfant à un âge si avancé, car pour elle Hachem n'aurait pas attendu qu'elle atteigne le point où elle ne peut plus naturellement avoir d'enfant. Hachem lui a répondu que même si une personne, qui a des limitations, agirait de cette façon, D. n'a aucune raison d'agir de cette façon car Il n'a aucune limitation.
Le Maguid de Doubno cite un midrach qui affirme que Hachem attend tout particulièrement le dernier moment possible pour amener éventuellement la Délivrance (yéchoua) afin que l'on reconnaisse que la Délivrance ne vient que de Lui. Par conséquent, Il attend que naturellement il n'y ait plus d'espoir, afin que nous voyons clairement que la Délivrance ne pouvait provenir que d'Hachem.

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-> Le Ran (Drachot haRan - fin drouch 11) enseigne que lorsque les juifs ont quitté l'Egypte, ils débattaient constamment pour savoir s'ils allaient sortir d'Egypte.
Nous avons une vision actuelle où l'on connaît l'issue, mais dans le moment ils avaient d'un côté de nombreux miracles montrant qu'ils partiraient, mais il y avait également d'autres événements qui donnaient l'impression qu'ils ne sortiraient pas.
Le Ran conclut que s'il en était ainsi lorsqu'ils ont quitté l'Egypte, il en sera certainement ainsi lorsque nous sortirons de cet exil.

-> Se basant sur le Gaon de Vilna, le 'Hafets 'Haïm compare notre exil à une grossesse, la guéoula à une naissance, et les 'hevlé machia'h sont comparées aux douleurs d'accouchement.
Tout comme ces douleurs peuvent être très intenses et s'atténuer soudainement pendant un moment afin de donner à la mère les forces pour continuer, il en sera ainsi avec la guéoula.
Parfois il peut sembler que tout le processus s'arrête soudainement, que rien ne se passe. Mais c'est pour nous donner une chance de "reprendre notre souffle" afin que nous puissions poursuivre le processus.
Par conséquent, au lieu de désespérer de ces pauses, nous devons réaliser que le machia'h peut vraiment arriver à tout moment.

-> De plus, le Gaon de Vilna explique que bien que nous attendions la guéoula depuis près de 2 000 ans, quand viendra le temps de la guéoula, le processus ira très vite.
De même, le 'Hafets 'Haïm explique que cet exil est comparé à une grossesse et la guéoula à une naissance, et de même que parfois une grossesse peut être plus courte et parfois plus longue, on peut espérer que cet exil se termine rapidement.
[ça va, il reste encore 1-2 mois avant le terme, et tout un coup la femme accouche en avance. Cela est en accord avec le "pitom yavo él hékhalo"! ]

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-> Le rav Its'hak Aizik Chaver enseigne que Hachem nous a caché le moment de la guéoula finale afin que nous en venons constamment à penser qu'il arrive, puis que nous laissons tomber, et ensuite que nous continuons de nouveau à croire et à espérer en la guéoula, car c'est cette émouna qui nous aidera à mériter la guéoula.
[ainsi notre rôle est de toujours maintenir allumée notre flamme d'espoir en la guéoula!
c'est normal d'avoir des hauts et des bas dans ce domaine, au regard de ce que cela permet d'amener.]

-> En ce sens, nous commençons par : "ani maamim" = Je crois [que le machia'h va venir ... j'attends ... il ne vient pas] ... puis véaf al pi chéyitmaméa'h" = mais même s'il tarde, je ne perds pas espoir [j'attends toujours et encore].
[nous sommes des juifs = des maaminim bné maaminim (croyants fils de croyants) = en effet, nous attendons la Délivrance de génération en génération, depuis le début des temps.
De même, dans la prière nous récitons constamment : "ki lichouaté'ha kivinou kol ayom" (j'espère Ta Délivrance chaque jour). ]

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