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Les souffrances précédent la guéoula

+ Les souffrances précédent la guéoula :

-> "Si tu vois une génération où les souffrances débordent comme un fleuve, alors attends-le [le machia'h], comme dit le prophète : "Quand cela deviendra comme un fleuve étroit… Le Rédempteur viendra à Tsion" (Yéchayahou chap.59)".
[guémara Sanhédrin 98a]

-> Le mizmor "Laménatséa'h" (Téhilim 20) a 70 mots.
Le Gaon de Vilna, se basant sur le Zohar, explique que ces 70 mots correspondent aux 70 dernières années de l'exil, période durant laquelle il y aura de nombreuses souffrances.

-> "Au cours de la dernière année, de terribles souffrances et de nombreux décrets difficiles, l'asservissement sera plus sévère, et de nombreuses maladies ; la nature du monde changera et le goût de tout sera repris et tout sera cher ; il n'y aura pas de paix pour "celui qui sort et celui qui entre" ; et les hommes de foi vont mourir, et immédiatement machia'h va venir". [midrach Hechalot Rabbati 36,5]

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-> Le Sia'h Its'hak (dans son pérouch sur la téfila) enseigne :
Nous disons dans les Pessouké déZimra : "boné Yérouchalayim, Hachem"
"Boné" (construit) est au présent, pour signifier que Hachem construit continuellement Jérusalem.
Le Ram'hal dit : "Toutes les souffrances que nous endurons font véritablement partie du processus de la guéoula".
C'est le vrai sens de "boné Yérouchalayim" = Hachem reconstruit continuellement Jérusalem à travers nos souffrances et nos difficultés.

Le Sia'h Its'hak (pérouch sur Chémoné Esré) ajoute que c'est aussi la raison pour laquelle nous disons dans la Amida le "goél Israël" au présent.
Les difficultés constantes que nous subissons tout au long de l'exil ne sont pas des moyens de vengeance, mais leur but est de nous aider à nous purifier et à nous rendre dignes de la guéoula, ce qui signifie que les difficultés/souffrances en elles-mêmes sont considérées comme faisant partie du processus de la guéoula.

-> La guémara (Béra'hot 5a) affirme : "3 bons cadeaux ont été donnés à Israël : la Torah, la terre d'Israël et le monde à venir, et toutes ne sont donnés qu'à travers la souffrance".
Cela nous dit clairement que pour mériter la bonté d'Hachem, nous devons endurer la souffrance.

[lorsque nous comprenons que nos difficultés et souffrances sont les éléments qui construisent les blocs de construction de Jérusalem, de la guéoula et de toute bonté future [éternelle] que nous recevrons, alors nous pouvons les accepter avec joie et amour.
Chacune nous permet de la rapprocher, de l'embellir, ... ]

-> Le 'Hafets 'Haïm dit également que la raison pour laquelle nous pouvons espérer la Délivrance, même si les générations précédentes ne l'ont pas méritée, est parce que la souffrance peut nous amener à la mériter.
[puisque la souffrance nous purifie de nos fautes, augmentent notre mérite de rester fidèle à D. en émouna malgré les galères, .. (surtout qu'avec la baisse spirituelle des générations, tout est plus sombre, et la moindre petite victoire spirituelle a beaucoup plus de valeur)
Les souffrances nous permettent de mériter rapidement la guéoula, car elles réduisent le niveau de téchouva nécessaire pour être méritants pour la guéoula. Bien évidemment, si on fait une téchouva de tout coeur par nous-même, alors on peut minimiser la nécessité de davantage de difficiltés ou d'exil. ]

-> Dans la guémara (Sanhédrin 97b), il y a un débat sur la question de savoir si la guéoula dépend de la téchouva, et il y a ceux qui soutiennent que nous pouvons mériter la guéoula par le fait d'avoir des souffrances.
Le rav Its'hak Aizik Chaver explique que c'est parce endurer une souffrance avec un amour d'Hachem et une émouna forte est en soi une raison de mériter la guéoula.
Le Ram'hal (Daat Tvounot - siman 40) affirme qu'il y a ceux qui mériteront la guéoula grâce à leur droiture, ce qui la mériteront grâce à leur téchouva, et ceux qui la mériteront uniquement sur la base de leur acceptation des souffrances [sans se rebeller car provenant d'Hachem].

-> Le Séfer Emouna véHachgakha (basé sur les enseignements du Gaon de Vilna) dit que le fait que nous restons forts dans notre bita'hon tout au long du 'hevlé machia'h peut être notre principal mérite pour la guéoula.
[Rabbi Ezriel Tauber fait remarquer que notre période précédant la venue du machia'h est appelée : 'hévlé machia'h (חבלי משיח), qui vient du mot : 'hévél (une corde - חבל). En effet, juste avant l'arrivée du machia'h, Hachem va "secouer le monde", à l'image d'une corde (symbolisant la émouna, notre liaison à D.), et uniquement ceux qui y resteront attachés mériteront d'être sauvés. (cette période de troubles nous octroie des mérites permettant de la mériter d'une belle manière)]

-> Le Shévet Moussar (chap.51) ajoute que le fait que nous résistons à toutes les épreuves de l'exil, que nous ne nous rebellons pas, et que nous faisons de notre mieux pour apprendre la Torah et les mitsvot, parfois même en faisant un sacrifice de soi, cela a pour conséquence de nous enlever toutes les accusations contre nous, et sera une formidable source de récompenses lorsque la guéoula arrivera.

-> Le Ram'hal dit que le fait d'espérer en la délivrance, au milieu des douleurs que nous subissons dans l'exil (sans se rebeller contre Hachem, et au contraire voulant être proche de Lui par émouna), cela est un catalyseur très puissant pour activer la guéoula (indépendamment du fait que nous aurons plus de récompenses pour cela après car réalisée dans la douleur).

-> Le 'Hafets 'Haïm (kountrass tsipita lichoua) enseigne qu'à travers l'exil qui traîne, nous accumulons plus de mérites : à la fois le cumul des mérites de chaque génération supplémentaire, et à la fois par le simple fait que nous attendons avec une émouna inébranlable et n'abandonnons pas.

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-> Nos Sages (Pessikta rabbati 37) disent que le machia'h lui-même acceptera de nombreuses souffrances sur lui (spécifiquement pendant la dernière période de la guéoula, les 70 dernières années), afin que de nombreux autres juifs puissent mériter la guéoula.

-> Le Zohar enseigne :
A l'époque de la faute du Veau d'or, Hachem voulait supprimer le peuple juif et ne laisser que Moché Rabbénou et ses descendants, et Moché est intervenu au nom du peuple juif.
Il en sera de même concernant la future guéoula, Hachem a dit à Moché qu'Il était prêt à racheter seulement une infime partie du peuple juif ...
Moché est intervenu à nouveau pour le peuple juif, et a accepté sur lui toutes les difficultés du 'hévlé machia'h afin qu'au moins tous les bénonim du peuple juif puissent mériter la guéoula.

[ainsi de nombreux juifs seront délivrés à la guéoula par les souffrances que Moché va avoir au moment du 'hévlé machia'h.]

-> Après la 2e guerre mondiale, le rabbi de Klausenbourg a rencontré le rav Areleh Belzer et lui a demandé : "Si le machia'h ne vient pas maintenant (après tout ce qui s'est passé) quand est-ce qu'il viendra?"
Le rav Areleh lui a répondu : "Si le machia'h venait maintenant, seulement les individus mériteraient la guéoula. Hachem attend que le peuple juif se reconstruise, puis Il amènera le machia'h".
[Hachem peut repousser la guéoula et endurer tant de douleurs et de souffrances supplémentaires (pour ainsi dire), uniquement pour s'assurer qu'aucune âme (néchama) de ceux qui font les bons choix pendant cette période déterminante, ne soit laissée de côté, comme le dit le verset : "afin que personne ne soit laissé pour compte" (Chmouël II 14,14).
Ainsi, nous devons relativiser les douleurs actuelle de l'enfantement du machia'h, en espérant qu'avec l'aide de D. cela permette que le plus possible de juifs méritent la guéoula grâce à cela. Nos souffrances étant pâles en comparaison des grands avantages qui en découleront pour l'éternité.]

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-> Le Zohar (tikouné Zohar - tikoun 12,27b) dit que la raison pour laquelle Hachem s'est révélée à Moché dans un buisson plein d'épines, était que tout comme une rose est entourée d'épines pour sa protection, le peuple juif en exil sera entouré par le érev rav comme proctection pour eux, en ce que l'inconfort qu'ils nous causent hâtera la Délivrance (guéoula).
Le Gaon de Vilna ajoute que : "c'est pour cette raison qu'Hachem ne se débarrassera pas d'eux".

[bien que nous ne souhaitons pas de piqûres, mais si cela arrive que le érev nous cause préjudice, nous pique, il faut avoir en tête que par cela la guéoula viendra plus rapidement. ]

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-> Nos Sages (Pirké déRabbi Eliézer - chap.32) disent que les souffrances que Yichmaël causent au peuple d'Israël s'intensifieront pendant la période avant la venue du machia'h, en particulier en terre d'Israël.

[Avraham a été inspiré par Hachem pour nommer son fils Yichmaël en fonction de ce qui se passerait dans le futur : le fait qu'à notre époque la descendance de Yichmaël nous cause un grande douleur, motivant le peuple d'Israël à crier de toute coeur à D.
Hachem écoute alors ces prières spéciales (yichma El), et Il apportera alors la guéoula.
Le rav Matisyahou Salomon dit qu'on peut croire que l'on a des difficultés et par conséquent nous prions pour nous en débarrasser. Mais en réalité c'est l'inverse : Hachem nous envoie des difficultés par le biais de Yichmaël afin de nous motiver à prier.
Selon le rav Yérou'ham Lévovitz, cela s'applique à toutes les difficultés de la vie.
(en ce sens si nous prions sincèrement par nous-même, alors les souffrances ne sont plus si nécessaires!)]

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1°/ des difficultés pour nous motiver à faire téchouva afin que nous méritions la guéoula :

-> la guémara (Sanhédrin 97a) enseigne que si nous ne faisons pas téchouva avant la venue du machia'h, alors Hachem placera sur nous un roi dur comme Haman qui nous forcera à faire téchouva.
Le 'Hatam Sofer explique que si nous ne nous repentons pas et ne supplions pas pour le Temple par nous-même, alors nous allons souffrir d'un roi comme Haman jusqu'à ce que nous soyons forcés de le faire, comme les juifs à l'époque de Pourim.

-> Le midrach (Pirké déRabbi Eliézer - fin chap.43 ; Yalkout Chimoni fin Malakhi) enseigne :
"Si le peuple juif ne fait pas téchouva, ils ne seront pas délivrés. Et le peuple juif n'atteindra la téchouva que par la douleur par les difficultés financières".
De nombreux commentateurs (comme le 'Hafets 'Haïm) expliquent que l'objectif des souffrances est de nous pousser à faire téchouva, qui nous donnera le mérite dont nous avons besoin pour la guéoula.

[il est important de préciser : pour les nations du monde, les souffrances proviennent totalement de l'Attribut de Justice/Rigueur (midat hadin) pour les punir.
Mais pour le peuple juif, l'Attribut de Rigueur n'est qu'une couverture de l'Attribut de Miséricorde (midat harakhamim) qui est cachée en dessous, car il sert à nous inciter à faire téchouva et à mériter ainsi la guéoula. (c'est une petite souffrance temporaire, pour un bien infini et éternel.)]

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2°/ les difficultés nous préparent à la guéoula :

-> Le Chla haKadoch (Chémot - Torah Ohr - ot 22) explique que l'exil n'est pas une punition, mais plutôt une guérison pour nous purifier et retirer notre matérialité.

-> Le Ram'hal (Adir baMarom - amoud 22) dit que les épreuves que nous endurons spécifiquement pendant la période des 'hévlé machia'h sont là pour nous purifier de toute impureté qui est devenue une partie de nous.

-> Le rav Eliyahou Dessler enseigne que chaque nation représente des forces d'impuretés spécifiques, qui sont incarnées par certains mauvais traits de caractère.
Quand on est en exil sous la juridiction d'une certaine nation, ce n'est pas un hasard : c'est plutôt une indication claire des domaines dans lesquels nous devons nous améliorer. Etre en contact étroit avec cette nation nous est nécessaire pour surmonter ces mauvais traits de caractère et ainsi nous fortifier contre les mauvaises influences que cette nation représente.
Le rav Dessler ajoute que le but de toutes les souffrances que nous expérimentons en exil est de nous donner des épreuves dans les domaines dans lesquels nous devons nous améliorer pour facilité la purification nécessaire.

Selon le rav Moché Sorotzkin : il s'ensuit donc qu'à mesure que nous nous rapprochons de la venue du machia'h, si nous ne nous sommes pas débarrassés [par nous-même] de tous ces mauvais traits de caractère, les souffrances s'intensifieront dans le but de nous purifier de l'impureté de ces traits.]

-> La guéoula finale ressemble à celle en Egypte.
Il est écrit : "Tu as fait sortir de l'Egypte, du milieu de ce creuset de fer" (Méla'him I 8,51)
- Le Ram'hal (Déré'h Hachem 4,49) enseigne : "Après la faute d'Adam, toute l'humanité était en ruine ... c'est pourquoi il était nécessaire que le peuple d'Israël soit exilé et asservi en Egypte. C'est ce qui leur a permis de se purifier comme l'or dans le creuset."
- Selon Rabbi Chmouël Aharon Rubin (cité dans le Talelé Orot) :
D. nous punie pour notre bien, afin de nous purifier par l'expiation de nos péchés.
Nos Sages déclarent : "De même que le levain est bon pour la pâte, les sangs sont bons pour la femme ; celle qui a des pertes de sang (menstruel) abondantes aura de nombreux enfants".
Les juifs ont été comparés à une femme nida pour laisser entendre que leurs épreuves : "leurs sangs abondants", apparaîtront en définitive comme une bénédiction : ils doivent passer dans le creuset de la souffrance avant la délivrance ultime.

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3°/ Les difficultés nous permettent de mieux apprécier notre raison d'être dans ce monde :

-> Selon nos Sages, plutôt que d'être une punition l'exil nous sert de catalyseur pour corriger nos lacunes et nous rapprocher d'Hachem.
De même, la principale fonction des souffrances est de nous rapprocher d'Hachem.

-> Selon le rav Eliyahou Dessler, le but des souffrances à notre époque est de diminuer notre attachement à la matérialité, et elles nous enseignent à apprécier la spiritualité et à nous lier à Hachem.
Lorsque nous subissons des difficultés en exil qui affaiblissent notre désir de matérialité et renforcent notre aspiration pour grandir en spiritualité. [face à de vraies difficultés de la vie, tout le superflu devient secondaire, et on se refocalise sur l'essentiel. (ex: face à la notion de la mort, on se rappelle que tout est éphémère, qu'on devra rendre des comptes, qu'on aura besoin de mérites pour "meubler" notre monde à venir éternel, ...)]
Grâce à cela, lorsque le machia'h viendra, nous serons méritants d'une connexion forte avec toute la spiritualité qui sera alors disponible.

[cette notion que la guéoula nécessite que nous ayons une bonne perspective sur la spiritualité/matérialité, est développée par exemple : http://todahm.com/2022/03/18/se-preparer-pour-le-machiah ]

-> On peut ajouter l'exemple suivant :
Selon Rabbi Avigdor Miller : Le "creuset de fer" de l'Egypte a purifié les juifs de toutes les saletés spirituelles. Parce qu'ils étaient réduits en esclavage, les Bné Israël ont appris à être humbles et miséricordieux. Cela a affiné leur personnalité.
Ce n'est que par le biais de leurs souffrances en Egypte, qu'ils ont pu devenir méritants de devenir la nation choisie par Hachem et être capable de recevoir la Torah.

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4°/ Les difficultés nous motivent à se préparer pour la guéoula :

-> Le rav Eliyahou Dessler explique que le but du 'hévlé machia'h est de nous éveiller afin que nous nous préparions pour la machia'h. L'une des raisons pour lesquelles la préparation pour le machia'h est vitale est que la façon dont nous vivrons le temps d'après la venue du machia'h peut énormément varier, et cela concerne à la fois le peuple d'Israël dans son ensemble, que chaque individu.

[b'h, voir à ce sujet : la forme qu'aura le monde après la venue du machia'h dépend de nous : http://todahm.com/2022/03/18/le-monde-a-venir-depend-de-nous ]

-> "pitom yavo él hékhalo" (le machia'h "viendra soudainement dans Son sanctuaire" - Mala'hi 3,1)
Le rav Moché Sorotzkin dit que le risque d'être pris au dépourvu est que nous n'ayons aucune chance de nous y préparer ; et nous serions alors exclus de cet incroyable moment qu'est la guéoula.
Par conséquent, on nous envoie des souffrances pour nous motiver à nous préparer à l'avance, afin que notre expérience du machia'h soit à un niveau spirituel élevé.
[le yétser ara nous anesthésie dans notre train-train quotidien, du coup Hachem nous envoie des stimulation pour nous éveiller à la Vérité. Ainsi, plus nous faisons ce travail par nous-même, plus on s'évite des temps difficiles, qui ne sont alors plus nécessaires.]

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5°/ les difficultés nous motivent à prier :

-> Nos Sages nous enseignent à de nombreux endroits que la guéoula dépend de la prière, et en particulier de nos prières faites avec sincérité, celles qui proviennent des profondeurs de notre coeur, voir exprimées avec des larmes.
[on peut citer :
- Le Targoum (Yéchayahou 59,16 ; 63,5) dit que même une seule personne priant avec sincérité peut amener la guéoula.
- Selon le Ram'hal (Messilat Yécharim - chap.19), nous ne pouvons pas estimer le pouvoir d'une prière d'un individu pour la guéoula et l'honneur d'Hachem. ]

-> Le rav Moché Sorotzkin enseigne :
beaucoup de nos souffrances tout au long de l'exil étaient une fonction liée à l'exil lui-même, mais le but des souffrances dans la période précédent la guéoula est entièrement différent.
A ce moment les souffrances peuvent venir uniquement dans le but de nous motiver à prier pour la guéoula.
Lorsque nous prions actuellement, on ne doit pas se concentrer essentiellement à demander à Hachem de retirer nos souffrances, mais plutôt nous devrions implorer pour la guéoula.
[les souffrances n'étant pas une fin en soi, mais plutôt au service de la guéoula. ]

-> Le Méam Loez (Chémot 6,1) :
Le fait que la souffrance des juifs s'aggravât après la visite de Moché à Pharaon était pour le bien d'Israël ...
En effet, constatant qu'ils étaient persécutés au lieu d'être libérés, ils n'avaient pas d'autre espoir que de se tourner de tout leur cœur vers Hachem, et d'implorer Son pardon pour toutes leurs fautes.

-> Nos Sages (guémara Sanhédrin 97a) nous enseignent que la Délivrance (guéoula) ne peut venir que lorsque nous avons abandonné l'espoir de mériter la guéoula.
Qu'est-ce que cela veut dire?
Le rav Moché Sorotzkin dit qu'une explication est qu'il ne faut pas sentir que la guéoula viendra avec l'aide de l'homme ; cela ne viendra que par Hachem Lui-même. C'est l'une des raisons invoquées pour expliquer pourquoi Hachem a endurci le coeur de Pharaon avant que les juifs ne quittent l'Egypte. Cela devait se produire pour que les gens n'aient pas l'impression que Pharaon pouvait les aider d’une façon ou d’une autre à réaliser la sortie d'Egypte.

-> De même, nos Sages enseignent que Esther s'est rendue à un festin en tête à tête avec A'hachvéroch et Haman, dans le but que le peuple juif pense qu'elle était de leur côté et qu'ils n'avaient plus personne sur qui compter que Hachem. En effet avant ils priaient certes, mais ils se disaient ça va on a notre 'soeur' Esther qui est au palais et qui va nous aider à sortir de cette situation difficile.
Mais une fois qu'ils pensaient que même Esther était une "vendue", alors ils ont prié avec sincérité, avec 100% de leur espérance en papa Hachem.

[on voit de là que certes on prie depuis des centaines et des centaines d'années pour la venue du machia'h, mais il ne suffit pas que nos lèvres bougent, notre coeur doit également vibrer à chaque fois, en l'honneur de notre papa Hachem qui attend tellement de pouvoir reconstruire Sa demeure et nous rendre Sa Présence manifeste.]

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-> "Tout malheur qui arrive sur le monde n'arrive qu'en raison du peuple juif [afin qu'il ouvre les yeux et fasse téchouva]"
[voir à ce sujet : Tout ne se passe que pour le peuple d'Israël : http://todahm.com/2022/03/18/tout-ne-se-passe-que-pour-le-peuple-disrael ]

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