Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

"Tu raconteras alors à ton fils ce jour-là en disant : "C'est pour cela que Hachem a agi en ma faveur, quand je sortis d'Égypte" (Bo 13,8)

-> "Et tu raconteras à ton fils" = il y a lieu de remarquer que la Torah emploie deux langages לֵאמֹר (lémor - en disant) , וְהִגַּדְתָּ (véhigadéta - tu raconteras), l'intention du verset, (en s'inspirant de la parole de nos Sages dans le Traité Pessahim 116), est que la Haggada de Pessa'h, débute par des choses honteuses/malheureuses et se termine par des louanges.

C'est à cela que font allusion les 2 verbes employés : "tu raconteras" ce sont des paroles dures (au début nos ancêtres étaient des idolâtres ...) et des choses que le cœur de l'homme a du mal à accepter, et ensuite la Haggada termine par des louanges (et maintenant D. nous a approché de son service) et c'est à cela que le verset fait allusion en disant les mots "en lui disant" (לֵאמֹר - se décompose en deux : lo mar = pas amère) c'est-à-dire raconter à ton fils des choses pleine de louanges, réjouissantes, qui enflamment le cœur et qui vont le renforcer.
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

[on apprend de là qu'à Pessa'h certes on commence par une part du récit de l'esclavage en Egypte très dure, mais ensuite notre récit doit vécu avec plein de positivisme, de émouna en la grandeur d'Hachem, ...
A l'image de l'afikoman (dernier aliment du repas du Séder), on doit quitter notre Séder de Pessa'h en ayant reçu une bouffée d'optimisme, de joie et de fierté d'être juif et de servir Hachem. ]

<--->

-> "et tu raconteras à ton fils" : si tu fais le récit de la Haggada de Pessah, même si tu n'as pas d'enfants, alors Hachem te donnera le mérite de la réciter à tes enfants (la lecture de la Haggada est une ségoula pour avoir des enfants).
[Ohr ha'Haïm haKadoch]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.