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La durée initialement prévue de notre exil

+ La durée initialement prévue de notre exil :

-> Il y a près de 2 000 ans, le second Temple a été détruit et nous avons à nouveau été chassés de notre patrie (entre la destruction du 1er Temple et le 2e, il y a eu 70 ans). Depuis lors, nous attendons et désirons que le machia'h apparaisse et apporte la guéoula ultime.

Ce décret d'exil ne devait à l'origine durer que 1 000 ans. [Zohar II,17a]
Une allusion à cela peut se trouver dans le verset : "ils m'ont rendu désolé et malade toute la journée" (Eikha 1,13).
Le Abir Yaakov (Makhsof haLavan - Béhar, Nitsvaim) cite le Pirké déRabbi Eliezer (chap.27) selon lequel ce "jour" fait référence à un jour aux yeux d'Hachem, ce qui correspond à 1 000 ans.

Ce jour est passé depuis longtemps, et pourtant l'exil s'éternise. Cela ne fait pas partie du décret initial, mais cela est dû aux fautes que nous continuons à commettre. Nous ne sommes pas vraiment revenus par la téchouva. Par conséquent, nous n'avons pas encore été délivrés. [Zohar II,17a]

Une allusion à ces mille ans d'exil peut être trouvée dans les mots du verset "malade toute la journée" (kol ayom dava - כָּל הַיּוֹם דָּוָה) qui font référence au 5e millénaire de la Création,
puisque les lettres du mot "dava" (דָּוָה) peuvent être réarrangées pour épeler "Od" (הוד), la 5e des 7 séfirot, qui correspond au 5e millénaire.
Le peuple juif a été condamné à l'exil pendant tout ce 5e millénaire, et nous devions à l'origine être rachetés au début du 6e millénaire (soit vers l'année juive 500, et plus de 700 ans se sont déjà écoulés!).

Les kabbalistes (Eits 'Haïm - chaar 35 chap.5) écrivent que Daniel a prédit l'exil du 5e millénaire dans le verset suivant : "Ma splendeur (od) s'est transformée en destruction" (Daniel 10,8). Il s'agit du 5e millénaire de "od", qui s'est transformé en un millénaire de destruction, au cours duquel le peuple juif a été condamné à errer en exil [au lieu d'avoir la guéoula].
[rabbi Yaakov Abou'hatséra - le Abir Yaakov]

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-> "Revenez, fils égarés, et je guérirai (pardonnerai) votre désobéissance" (Yirmiyahou 3,22).
Nos Sages (Sanhédrin 97b) expliquent cela comme signifiant que la guéoula dépend de la téchouva.

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b'h, par exemple sur ce sujet :
-> Guéoula & téchouva : http://todahm.com/2022/12/14/gueoula-techouva
-> divré Torah du Abir Yaakov : Guéoula & la force de la téchouva : http://todahm.com/2023/11/02/gueoula-la-force-de-la-techouva

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-> Il y a un lien entre la libération d'Egypte et la libération finale.
Nous allons voir b'h un enseignement du Abir Yaakov sur l'impact de la téchouva pour accélérer la venue de la Délivrance.

-> Hachem dit à Avraham, lors de la cérémonie de la Brit ben Habétarim : "Ils les asserviront et les opprimeront pendant 400 ans" (Lé'h Lé'ha 15,13). Ce décret a été transmis aux Bné Israël comme une tradition d'une génération à l'autre. Ils savaient qu'ils seraient asservis aux égyptiens pendant 400 ans.

Lorsque Hachem se révéla à Moché dans le buisson ardent et lui annonça que le temps de la délivrance était venu, Moché fut surpris. Comment était-il possible que le décret d'Hachem concernant les 400 ans de souffrance ne s'accomplisse pas? Le sceau du nom d'Hachem est "Vérité" (Sanhédrin 64a). Si la délivrance devait avoir lieu avant la fin prévue, ne s'agirait-il pas d'un élément de mensonge?

C'est avec cette question à l'esprit que Moché demanda à Hachem : " Maître de l'univers! Si je dis aux Bné Israël que le temps de la délivrance est arrivé, ils ne me croiront pas. Ils demanderont : "Quel est Son Nom? Ils savent que Ton Nom est la Vérité, et n'accepteront pas que le décret de 400 ans soit faux".
Hachem lui répondit : "Je serai qui je serai" (éeyé acher ééyé). Ce nom représente l'attribut de Vérité d'Hachem. "éeyé" (אהיה) en guématria est égal à 21, et 21 fois lui-même est égal à 441, ce qui est la guématrie de אמת (émet - vérité).

Hachem lui expliqua que tous Ses décrets sévères ne sont appliqués qu'à condition que le méchant/mauvais (racha) sur lequel ils ont été décrétés continue dans sa méchanceté. S'il revient à la téchouva, le décret est annulé. [midrach Chémot rabba 45:1]

C'est ainsi que nous pouvons expliquer le verset :
- "Je serai" = avec le racha pour qu'il accomplisse le décret de punition qui a été décrété contre lui.
- "qui je serai" = Je serai aussi avec lui en miséricorde et en bénédiction, pour annuler le décret sévère s'il revient à la téchouva.

L'inverse est également vrai. Si un décret de bénédiction a été pris sur une personne juste, la bénédiction l'accompagnera aussi longtemps qu'elle suivra le bon chemin. S'il s'écarte de ce chemin et s'égare dans la méchanceté (mal - racha), le décret de bénédiction tournera au vinaigre.

Ainsi, le nom "Je serai qui Je serai" représente la façon dont les influences célestes exercées sur la vie d'une personne dépendent de son comportement.
Même après qu'un décret ait été adopté, il peut changer en fonction de son changement de style de vie. Ce changement de décret n'est pas un mensonge. C'est la Vérité ultime.
Si un mal a été décrété à l'encontre d'une personne en conséquence de ses mauvaises actions, puis qu'elle s'est amendée et est revenue à la téchouva, serait-il "vrai" qu'elle soit punie de toute façon puisque "tel était le décret"?
Il est certain qu'Hachem ne laisserait pas un mal s'abattre sur une personne qui ne le mérite pas. L'annulation du décret sévère n'est pas considérée comme un mensonge, puisque le décret sévère n'a été adopté à l'origine qu'à la condition que la personne "mauvaise" continue à le mériter. Lorsque la personne fait téchouva, il est vrai et approprié que le décret soit annulé.

Nous pouvons ainsi comprendre pourquoi Hachem a formulé sa réponse au futur : "Je serai comme je serai", par opposition à "Je suis comme je suis".
Cela nous apprend que tout dépend des actes de l'homme, même après que le décret a été adopté. S'il continue sur la même voie, le décret reste en place. S'il change de voie, le décret change à son tour.

[ ==> Nous voyons que peu importe le décret actuellement en place, par notre téchouva nous devenons une nouvelle entité sublime, et nous méritons alors un nouveau décret en adéquation et donc une guéoula immédiate. ]

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