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"Essav dit : "J'ai beaucoup". " (Vayichla'h 33,9)

Alors que Yaakov dit : "J'ai tout", Essav ne dit jamais qu'il a "tout.

Tout ce qu'il possède n'est jamais assez et il désire toujours davantage : "Celui qui a une mesure en veut deux". (=> plus on a, plus il nous manque ...)
Yaakov, quant à lui, est satisfait de son sort : ce qu'il a, c'est déjà "tout" et il ne désire pas davantage.
[Rachi : c'est beaucoup plus que ce dont j’ai besoin.]

Dans le même sens, le Rav Eliyahou Lopian avait l'habitude d'expliquer au nom du 'Hafets 'Haïm, les paroles du roi David : "... ceux qui cherchent D. ne manqueront jamais de ce qui est bon." (Téhilim 34,11).
Comment cela se peut-il? Ne voyons-nous pas souvent des êtres vertueux souffrant de la faim et de nombreux tourments?

La réponse est : tout est affaire d'attitude.
Acceptant leur lot sans récrimination ni plainte, ces gens ne sentent aucun manque.

A ceux qui cherchent véritablement D., rien ne fait défaut.

Source (b"h) : compilation issue du "mayana chel Torah" du rav Friedman et du "Talelei Oroth" du rav Rubin

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+ "Ceux qui aspirent à D. ne manquent de rien" (Téhilim 34,11)

-> Le rav Eliyahou Lopian expliquait :
Il n'a jamais été dit que les hommes fidèles à D. possèdent concrètement tout le bien, puisque la réalité prouve quotidiennement que la plupart d'entre eux n'ont effectivement pas de grandes richesses ... Cependant, selon les Téhilim, ces hommes ne manquent d'aucun bien, car ils savent se satisfaire de leur condition.

C'est en ce sens que le roi Salomon dit (Michlé) :
- "Le tsadik mange et apaise sa faim ..." = c'est-à-dire qu'il se rassasie de ce qu'il possède.
[ Selon la définition des Pirké Avot (1,4) : "Quel est l'homme qui est riche? Celui qui est heureux de ce qu'il possède".
"L'homme est tenu de bénir D. pour le mal [qui le frappe], de la même manière qu'il Le bénit pour le bien" (michna Béra'hot 9,5) = selon rabbi Shmelké de Nikolsbourg, il s'agit d'éprouver un tel contentement de son sort, au point de ne plus voir la difficulté que renferment les épreuves (je suis dans les mains de papa Hachem tout ne peut être que pour mon bien!). ]

- alors que : "... le ventre des réchaïm leur fait défaut" = comme s'il leur manquait un second ventre pour combler leur désir.
Même lorsque toutes leurs convoitises sont comblées, ces hommes restent à jamais insatisfaits, car il leur manquera toujours un "ventre" pour jouir davantage.

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-> Le rav Wolbe (Alé Chour) enseigne que : cela renferme une leçon essentielle pour tout homme intègre dans ses aspirations spirituelles : ne jamais laisser les excès matériels prendre place dans son foyer, afin que ses objectifs ne soient jamais de posséder "beaucoup", mais seulement d'avoir absolument "tout", car ce "tout" signifie vivre à proximité de Hachem, se rapprocher toujours plus de Son Créateur.

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