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Quiconque s'efforce de prononcer correctement chaque mot du Shéma mérite que les flammes du Guéhinam soient refroidies pour lui.
[guémara Béra'hot 15b]

-> Le Beit Yossef (Ora'h Haïm 62) explique :
La température de celui qui récite le Shéma avec ferveur s'élève, il est littéralement embrasé par l'amour et la crainte de D.
Or, Hachem rend toujours mesure pour mesure : plus l'homme aura élevé sa température corporelle en accomplissant des mitsvot, plus Hachem réduira la température du Guéhinam à son intention, et lui allégera les souffrances causées par ses fautes.

-> Le Choul'han Aroukh (Ora'h 'Haïm 61,1) nous enseigne qu'il faut réciter le Shéma : "avec une profonde ferveur, des tremblements, des frissons et des sueurs froides".

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-> Si quelqu'un est capable de dire le Shéma avec les bonnes intentions, en comprenant le sens des mots, la récompense est inimaginable ...
Il y a 248 mots dans le Shéma, en correspondance aux 248 membres dans le corps d'une personne. Chaque mot du Shéma peut amener la guérison (réfoua) au membre qui lui correspond, et rectifier le défaut spirituel qu'a pu entraîner une faute.
[Shomer Emounim (rapportant le Zohar) - Maamar Pischou Shéarim - chap.19]

-> Le Arizal (Chaar haKavanot - Drouché haLélot 7) écrit que le Shéma récité avant de dormir détruit les forces négatives et nuisibles.
Les Shéma journaliers, du plus importants au moins, sont : celui du matin (avant la amida), celui du matin (avant les korbanot), celui de arvit, et celui avant de dormir.

-> Le Shomer Emounim affirme qu'il n'existe rien d'aussi puissant pour effectuer des réparations (tikounim) spirituelles à notre âme que les mots du Shéma.
C'est pourquoi nous devons tout particulièrement nous concentrer sur le sens de chacun de ces mots.
[il écrit aussi que la lecture du Shéma du matin et du soir, nous permet de réaliser 2 commandements de la Torah.]

En ce sens le Sia'h Its'hak fait remarquer que si l'on avait un membre de notre corps qui ne fonctionne pas normalement, alors nous ferions tout notre possible pour le guérir.
Ainsi, à combien plus forte raison, devons-nous être concernés par réparer la spiritualité de nos membres.
Et pour cela, chaque mot du Shéma répare (chaque mot est comme un médicament donné par le Médecin des médecins (Hachem), pour notre guérison spirituelle!).

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-> Il est écrit dans le midrach Tan'houma (Kédochim) que Hachem veille sur ceux qui récitent le Shéma comme sur "la prunelle des yeux" (Téhilim 17,8)
C'est la raison pour laquelle on conclut la bénédiction qui suit la lecture du Shéma par les mots : "Qui veille à jamais sur Son peuple Israël" (shomer amo Israël laad amen).
[Kad ha'Haïm 14,20]

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"Je suis Hachem votre D." (Chéla'h Lé'ha 15,41)

Dans le 1er verset du Shéma, nous disons : "Écoute Israël, Hachem est notre D."
Dans le dernier verset du Shéma, à la fin du paragraphe des tsitsit, il est dit : "Je suis Hachem votre D."

=> Comment expliquer une telle évolution?

Au départ, c’est le peuple juif qui se glorifie d’Hachem, et avec fierté, déclare : "Hachem est notre D.".
Ensuite, tout au long du Shéma, on trouve de multiples mitsvot : l'amour d’Hachem, l’étude de la Torah, les téfilin, la mézouza, les tsitsit.

Lorsque Hachem voit toutes ces mitsvot qui sont accomplies par Son peuple, alors c’est Lui qui, à présent, se vante du peuple juif et est fier de lui.
C'est alors, qu'Il affirme : "Je suis Hachem votre D." = Je Me glorifie d’être votre D.

['Hatam Sofer]

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-> b'h, également à ce sujet : http://todahm.com/2014/12/21/un-nouveau-regard-sur-la-declaration-du-shema-israel

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