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Un homme sage comprendra que ses souffrances proviennent de ses fautes et que la punition est proportionnelle à la mesure.
Un fou ne comprendra pas pourquoi il souffre ou pour quel péché il reçoit une punition particulière.
[rav 'Haïm de Volozhin - Roua'h 'Haïm - Avot 3,20]

Selon nos Sages (Béra'hot 6b), les paroles de quelqu'un qui a la crainte du Ciel (yirat chamayim) pénètrent [dans le cœur].

Au moment de la conception d'un homme se produisent 2 créations : une matérielle, "l'embryon", le futur bébé, et une spirituelle qui est le souffle divin, le Néfech, l'âme Divine qui va résider dans ce corps.

Lorsque quelqu'un se laisse aller à ses désirs et plaisirs matériels, son âme sera obscurcie. Au lieu de désirer accomplir les mitsvot et de s'engager dans le service Divin, il sera au contraire attiré par les plaisirs matériels voir même interdits et n'aura aucune volonté de s'adonner au service divin : il s'en écartera. (Or Ha'haim haKadoch - Béhar 25,35).

D'une manière générale, lorsqu'un homme augmente ses plaisirs matériels, ses désirs spirituels diminuent automatiquement de même.
Les désirs de plaisirs matériels d'un homme proviennent de son cœur, source de l'âme animale, et les désirs spirituels qui l'attirent toujours vers le bon chemin proviennent de son esprit "la Néchama".

"Tout comme leurs visages sont différents, leurs avis sont aussi différents."

(Talmud Yérouchalmi Béra'hot 5;9)

==> chacun de nous a un rôle précis, qu'il est le seul à pouvoir remplir dans ce monde, et il n'existe pas 2 individus identiques.

Arrêtons de se comparer à autrui, comparons-nous à nous-mêmes, et à ce qu'on pourrait faire de notre vie ...

 

[ Dans le même ordre, le Rabbi Pinhas de Koretz a dit :

"Tu acceptes que le visage de ton voisin ne ressemble pas au tien. Accepte alors que ses opinions soient différentes aux tiennes" ]

+ Un verset peut servir d'introduction à l'obligation de suivre une mitsva :
"Zé adavar achèr tsiva Hachem lémor" = "c'est là le commandement qu'a ordonné D. en disant ..."

Le Ben Ish 'Haï fait remarquer que si nous coupons le mot : "lémor" (= en disant - לאמר), nous obtenons : "lo mar" (= aucune amertume - לא מר).

===> Tout ce que D. ordonne doit t'être considéré comme une sucrerie/douceur (car d'elle viendra ton bonheur!).

 

 

Source (b"h) : dvar Torah du Ben Ish 'Haï dans son livre : "Od Yossef 'Haï" (repris par le rav Menahem Berros)

+ Le 'Hafets 'Haïm soulignait, que lorsque 2 personnes signent un contrat d'affaires, ils y écrivent toutes les éventualités : en cas d'incendie, en cas d'inondation, ...
Pourquoi n'y incluent-ils pas aussi l'éventuelle venue du Machia'h?

La réponse est simple, ils ne pensent pas à cela du tout.

+ Le 'Hafets 'Haïm disait souvent, que bien que nous prions pour la venue du Machia'h, nos actions prouvent que ce n'est qu'une prière superficielle, car en fait, ni nous ne changeons, ni nous n'améliorons nos actions.

Dans la vie, arrêtons de remettre les choses à plus tard.
En effet, si on pense vraiment que le Macchia'h peut venir à chaque instant, le "je vais le faire PLUS TARD", n'a plus aucun sens ...

[Il faut se donner à fond, à chaque instant, car le Macchi'ah peut venir à tout moment, et ensuite, il sera trop tard, car il y aura une quasi absence de libre arbitre ... ]

Source (b"h) : pour les 2 paroles du 'Hafets 'Haïm = le livre "Chvivé Or" du Rav Chmouel Walkin (Étincelles de lumière - Perles de sagesse du 'Hafets 'Haïm)

+ Le Rav El'hanane Wasserman disait que du fait du comportement du 'Hafets 'Haïm (faire une mitsva en s'y investissant entièrement), il avait compris le sens de la guémara Souka 25a :

"Celui qui s'occupe d'accomplir une mitsva est quitte d'une autre mitsva",

==> car celui qui fait une mitsva doit être tellement absorbé par elle, à l'image du 'Hafets 'Haïm, qu'il ne reste plus rien de disponible en lui pour accomplir une autre mitsva.

 

Source (b"h) : "Chvivé Or" du Rav Chmouel Walkin (Étincelles de lumière – Perles de sagesse du ‘Hafets ‘Haïm)

 "On n'a pas le droit de se plaindre et de dire qu'une chose est mauvaise.
Mais, il est permis de soupirer et de dire que cette chose est amère."

(Le 'Hafets 'Haïm)

[Un médicament peut être amer, mais certainement pas mauvais ...]

"Celui qui se livre à la colère est comparable à un idolâtre"
(Chabbath 105b)

==> "quand il s'emporte, sa foi l'abandonne, car s'il croyait que ce qui lui arrive est voulu par D., il ne se mettrait pas en colère."
(Séfer haTanya)

+ Le 'Hafets 'Haïm disait que le salaire que l'homme recevra, pour l'accomplissement des mitsvot et de l'étude de la Torah, est fixé par lui-même.

Il illustrait cela en disant :
"Si un homme se fixe un temps pour l'étude ou la prière, et que le Satan vienne le tenter en lui proposant de conclure une affaire mirobolante qui peut lui rapporter une fortune, juste pendant ce temps.
Si cet homme résiste à cette tentation et va malgré tout étudier et prier, il prouve que ces mitsvot valent plus à ses yeux qu'une fortune, et c'est selon cette échelle de valeur qu'il sera récompensé dans le monde futur.

Par contre, si le Satan l'a tenté par un petit gain, et qu'il s'est laissé séduire malgré tout, il montre que ces mitsvot ne valent même pas à ses yeux ces quelques sous, et ce n'est qu'un salaire minime qu'il recevra pour l'accomplissement de ces mitsvot dans le monde futur.

Source (b"h) : "Chvivé Or" du Rav Chmouel Walkin (Étincelles de lumière - Perles de sagesse du 'Hafets 'Haïm)