Pâtisserie spirituelle depuis 5771 - b'h
 

+ "Si tu as beaucoup étudié la Torah, n'en tire pas vanité, car c'est pour cela que tu as été créé!"
[Rabbi Yo'hanan ben Zakaï - Pirké Avot 2,8]

-> "Quand il m'arrive de trouver un magnifique 'hidouch en Torah, je me sens si bien!
Certes je ne dois pas m'en accorder le crédit (c'est grâce à D.!), mais en revanche je peux en prendre le plaisir!"
[Rav Noa'h Weinberg]

=> certes on se doit d'être humble en ayant conscience que tout ce que l'on réalise l'est uniquement grâce à Hachem, mais cela ne nous empêche pas d'apprécier de vivre juif, d'être fier de pouvoir agir en accord avec la Volonté de D., Maître du monde.

Ainsi, être humble c'est forcément avoir une haute estime de soi, car grâce à Hachem (qui est en nous!), nous faisons pour l'éternité ce qu'il y a de mieux pour nous-même et le monde entier : Sa Volonté!

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-> "Il est faux de penser qu’une personne qui apprécie d’étudier la Torah, manque le lichma (d’agir de façon désintéressée). L’essence même de cette mitsva est d’étudier la Torah avec joie et plaisir."
[Avnei Nézer - Introduction à son Eglei Tal]

[chaque matin dans les bénédictions relatives à la Torah, nous proclamons : "Rends agréable, de grâce Hachem, notre D., les paroles de Ta Torah" (véaarév na Hachem Elokénou, ét divré Toraté'ha)]

-> Le rav Salanter dit que le fait de ne pas éprouver de joie, d’émerveillement dans l’étude de la Torah, fait que la Torah reste extérieure à une personne.

Lorsque machia'h arrivera, la terre et les pierres, sur lesquelles on aura marché durant l'exil, s'exprimeront et accuseront alors : "De quel droit avez-vous marché sur nous sans avoir prononcé des paroles de Torah?"

[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]

Au mont Sinaï, les juifs pouvaient véritablement visualiser les paroles de Hachem.
De même, un parent doit s'assurer que son enfant puisse observer et véritablement visualiser chaque mot qu'il lui enseigne.
Parfois, les actions ont plus de poids que toutes les paroles [du monde].

[Rabbi S.A. Rubin]

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-> "Tout ce qui se passe chez soi est du 'hessed.
Les gens pensent qu'ils ne font qu'élever des enfants, et rien de plus.
Mais nourrir des enfants en Torah et en crainte du Ciel, c'est du 'hessed! C'est la Torah!
[...]
Je me demande souvent pourquoi les gens trouvent nécessaire de s’enfuir de chez eux pour rendre service?

Le ‘hessed commence à la maison!
Il y a tant d’occasions pour un mari, pour une épouse ou même pour des enfants de se rendre chaque jour mutuellement service.
Et cependant, ces mêmes gens qui s’enorgueillissent de leur gentillesse et de leur considération envers autrui à l’extérieur, laissent beaucoup à désirer en ce qui concerne leur comportement une fois les portes refermées."
[Rav Shalom Schwardron – le Maguid de Jérusalem]

=> on a tendance à penser que nos actes de bonté et la Torah se font essentiellement à l'extérieur, et non dans l'intimité de notre foyer.
Mais en réalité, le lieu principal où l'on peut acquérir des mérites se trouve en nous et chez nous (ex: chaque fois que je donne un sourire à ma femme je réalise la mitsva de la réjouir!)

==> Profitons du don de la Torah pour renforcer en nous l'importance primordiale de la transmettre et de la vivre au quotidien au sein de notre cellule familiale.

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-> "Ne jamais te dérober à ceux qui sont comme ta propre chair" (Yéchayahou 58,7)

Rabbénou ‘Haïm Vital dit que dans le monde de Vérité, on interroge l’homme sur ses actes et ses occupations dans ce monde-ci, et l’une des questions qu’on lui pose est celle-ci : t’es-tu occupé de 'hessed?

Lorsqu’il répond par la positive, on vérifie alors la situation à la maison, s’il y a aussi fait du ‘hessed dans sa vie conjugale.
Si c’est le cas, le 'hessed qu’il a fait à d’autres personnes est valable et en règle, et il a du poids au Tribunal céleste.
Et s’il s’avère que dans son foyer, il n’a pas fait de 'hessed, cela est considéré comme s’il n’en avait pas du tout fait!

La Torah est notre vie, et sans elle nous sommes incomplets et nous ne pouvons pas survivre.

Lorsque nous avons reçu la Torah [au mont Sinaï], c'était comme si la vie nous avait été donnée, et nous avons alors ressenti une joie énorme.
Nous aussi, nous devons prendre conscience de cela, et reconnaître chaque jour que la Torah nous donne la vie, et alors ressentir cette joie [immense].

[Rav Its'hak Hutner - Pa'had Its'hak - Shavouot 5,11]

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-> Si tu considères la Torah comme l’air que tu respires, tu finiras par oublier les difficultés. Tu percevras ainsi la Torah comme une perfusion qui te maintient en vie.
[rav Yossef Shalom Eliyachiv]

"Celui qui abandonne l'étude de la Torah pendant un jour, va trouver que la Torah a pris ses distances avec lui.
[...]
Celui qui fait des efforts dans la Torah, la Torah lui répond positivement et fait tout ce qui est en son pouvoir pour devenir plus proche de cette personne"

[guémara Yérouchalmi Béra'hot 5,9]

Nous vivons les derniers moments de l'exil. Le plus gros du travail ayant déjà été accompli.
Faire preuve d'amour gratuit pour un autre juif, c'est un avant-goût de l'époque du machia'h.
[...]
Chaque juif, homme, femme, enfant, doit se poser la question suivante : "Que fais-je et qu'ai-je fait pour éliminer ces souffrances [liées à la venue du machia'h] et pour mériter la guéoula?"
[Rabbi de Loubavitch]

-> Hormis la prière, l'étude [et les bonnes actions], D. attend de chaque juif un soupir du cœur exprimant une attente [sincère] de la Délivrance.
[Rabbi Shlomo de Karlin]

[trop souvent nos lèvres bougent, et notre cœur reste immobile/insensible ...]

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-> Il convient de se tenir prêt pour la Délivrance, comme si l'on attendait un être cher.
Qui sait? Peut-être se tient-il déjà derrière notre porte ...
['Hafets 'Haïm]

-> Il faut penser au machia'h, en parler et lors de son arrivée, il exprimera alors lui-même sa reconnaissance.
[Rabbi de Loubavitch]

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-> Quand un train s'approche d'une gare, les rails se multiplient.
Le conducteur doit alors être vigilant afin de ne pas se tromper de voie, ce qui pourrait provoquer un grave accident.

Avant la venue du machia'h, beaucoup de voies s'offriront à l'homme. Là aussi, la prudence s'imposera pour choisir la meilleure.
[Rabbi Rayats - le 6e Rabbi de 'Habad]

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-> Comment machia'h peut-il venir dans une génération aussi médiocre que la nôtre alors qu'il n'est pas venu à l'époque des grands Maîtres du Talmud?

Le rabbi Schmelke de Nikolsbourg a répondu à cette question d'un de ses 'hassidim :
"On peut comparer cela à un roi qui assiège une ville très puissante. La bataille est rude et au final, il ne reste que des ruines.
Alors, de simples ouvriers déblayent le terrain et permettent ainsi un passage pour le roi.
Notre travail est de déblayer le terrain après le prodigieux travail des générations précédentes".

-> Si on ressent que notre émouna semble assombrie et dans le doute, nous devons réaliser qu'en réalité, c'est uniquement son rayonnement qui s'est obscurci, [car par nature un juif a toujours en lui de la émouna]
[rav Mordé'haï Lechovitz]

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-> C'est en allumant sa mèche qu'une bougie éclaire.
De la même façon, c'est en éveillant son âme qu'on pourra éclairer sa vie.
[Rabbi de Loubavitch]

-> L'âme est comparable à une bougie.
Parfois elle peut être allumée et à d'autres moments, éteinte. L'essentiel est de savoir qu'elle est perpétuellement présente en chacun de nous.
[Baal Chem Tov]

-> Une bougie peut s'éteindre, en revanche, la lumière a sa propre existence.
Lorsqu'un juif est dans une situation embarrassante, il peut penser qu'il est une bougie éteinte.
Il doit alors savoir que son âme est une lumière éternelle.
[Rabbi de Loubavitch]

-> Ayez à l'esprit que votre âme est véritablement une partie de D.
Dès lors que vous serez conscient que le Créateur se trouve en vous, alors, grande sera votre joie pour agir et tout révéler.
[Rabbi de Loubavitch]

-> Tout est éphémère, à l'exception du divin qu'il y a au fond de chaque juif.
[Rabbi Aharon de Karlin]

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[de plus :
- Ne dis pas : "comme mes problèmes sont grands", mais plutôt : "D. [qui est toujours en moi] est Grand au regard de mes problèmes" ;
- Bien que D. se trouve partout, on doit se rappeler qu'Il est avant tout en nous. C'est ainsi, qu'on parvient à Le percevoir dans tout.
(l'homme a une tendance naturelle à voir partout son égo (moi je). Ainsi, si on y ajoute Hachem, alors, on Le verra également partout!]

-> L'amour du bien est le remède essentiel pour les blessures de l'âme.
[Rabbi Naftali de Ropshitz]

-> Le yétser ara, lui-même, n'est pas satisfait lorsque l'homme se conforme à son avis.
D'où le sentiment de remord que l'on peut éprouver par la suite.
[Rabbi de Loubavitch]

-> "Le yétser ara lui-même est content lorsque l'on ne tombe pas dans ses pièges.
[...]
Il ne travaille que sur une seule chose : t’enlever le point de Vérité (émet) qui est en toi.
Quand il y arrivera, il te laissera prier et étudier comme tu le veux, car du moment qu’il t’aura enlevé la vérité qui est en toi, peu lui importe ce que tu feras après."
[Rabbi Mendel Ména'hem de Kotsk]

Lorsque tu arrêteras de chercher ce que tu veux, D. commencera à t'envoyer ce qu'il te faut.

[Rabbi Na'hman de Breslev]