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‘Hanoucca – La fête de la lumière – quelques enseignements

+ 'Hanoucca - La fête de la lumière - quelques enseignements :

1°/ Une victoire spirituelle :

-> Lorsque nos Sages ont institué la fête de 'Hanoucca, ils n'ont pas incorporé une action particulière pour se rappeler de la victoire miliaire sur les grecs. Les mitsvot de 'Hanoucca se rattachant plutôt uniquement au miracle de la fiole d'huile.
Cela témoigne qu'une victoire n'est pas atteinte par le biais d'un combat, mais par la paix.

La chaleureuse lueur éclairante des bougies de la 'hanoukia signifie que la victoire finale des juifs sera atteinte uniquement par la lumière de la Torah.
Bien qu'actuellement nous n'avons que de petites lumières pour éclairer la nuit obscure de l'exil (galout), nous sommes confiants que cette petite lumière va finalement devenir une torche puissante qui va répandre une lumière infinie dans le monde entier, et à ce moment toute la terre sera remplie de la connaissance d'Hachem.
[rav Moché Feinstein - Drach Moché]

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2°/ La lumière cachée de la Ménora :

-> Lorsque Hachem a créé le monde, Il a créé à l'origine une lumière très sublime. Hachem a vu que cela ne convenait pas pour les réchaïm de profiter de cette lumière spirituelle intense, alors Il l'a cachée pour les tsadikim dans le monde à Venir (Rachi - Béréchit 1,4).

Le 25e mot de la Torah est "Ohr" (lumière), et c'est la première fois que ce terme "lumière" est mentionné dans la Torah.
C'est une allusion au fait que la lumière de 'Hanoucca que nous commençons à allumer le 25 Kislev dérive de cette lumière cachée originelle.
Le Rokéa'h dit ensuite que les 36 bougies que nous allumons pendant toute la durée de 'Hanoucca correspondent aux 36 heures durant lesquelles cette lumière originelle a pu briller pendant le 1er jour de la Création avant qu'elle ne soit cachée.
[Rabbi Gedaliah Schorr - Ohr Guédaliyahou - Moadim]

-> Selon le midrach (Rabba Béréchit 11,2), la puissante lumière que D. a créé le 1er jour de la Création, a été utilisée pendant 36 heures par Adam : 12 heures le vendredi et 24 heures le Shabbath.

De plus, les mots : "Or" (lumière) ; "nér" (bougie) ; "méorot" (luminaires) : apparaissent un total de 36 fois dans la Torah.
Les Grecs voulaient nous empêcher d'étudier la Torah, de bénéficier de cette grande lumière qui est cachée dans la Torah, et qui a servi pendant 36 heures à Adam.

=> Ainsi, à 'Hanoucca, lorsque D. nous révèle une partie de cette énorme lumière qui va rayonner suite à la venue du Machia'h, l'habitude est d'allumer un total de 36 bougies (sans les chamachim).

-> Durant 'Hanoucca nous allumons 36 bougies avec 8 chamach, soit un total de 44 bougies (36+8), qui est la valeur numérique du mot : exil (gola - גולה).
Lorsque l'on est en exil (גולה), et qu'on ajoute à tout moment et en toute occasion : l'Unique, D. (symbolisé par la lettre : א : le 1), on obtient le mot : délivrance (géoula - גאולה).
Le passage de l'exil à notre délivrance est entre nos mains, et réside dans le fait de faire résider D. parmi nous.

-> Le Bné Yissa'har continue ce raisonnement en disant : les 36 bougies de 'Hanoucca correspondent également aux 36 traités du Talmud Bavli, qui est notre source principale de Torah Orale.
[Précision : le traité Shékalim n'y est pas compté puisqu'il est considéré comme une partie du Talmud Yérouchalmi ; et le traité Edouyot n'est pas comptabilisé car ce n'est "que" des michnayot.]

-> 'Hanoucca tombe le 25 Kislev (כסלו).
Le Bné Yissakhar commente : כס est la racine de : mé'houssé (couvert/dissimulé - מכוסה), et le restant du mot : לו équivaut à 36.
=> Kislev (כסלו) nous enseigne que bien que la ohr haganouz nous est dissimulée à nos yeux, elle peut se retrouver dans les bougies de 'Hanoucca, et également dans l'étude du Talmud Bavli.

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3°/ La lumière vient agir contre l'obscurité :

-> Dans le récit de la Création, la Torah décrit l'état primaire chaotique du monde, et cela fait référence aux 4 exils futurs du peuple juif.
Il est écrit : "l'obscurité (vé'hochekh) sur la surface de l'abîme" (Béréchit 1,2), qui selon nos Sages (midrach Béréchit rabba 2,4) fait référence aux grecs qui "ont obscurcis les yeux des juifs par leurs décrets".
Le Netsiv (Haémek Davar - Chémot 27,20 ; 37,19) émet l'idée que pour contrebalancer l'obscurité de cet exil, Hachem a fait un miracle précisément avec la Ménora, puisque la Ménora incarne la lumière de la Torah et la sagesse Divine.

Le verset (Béréchit 1,2) se termine par : "et le souffle de D. planait à la surface des eaux".
Le midrach (Béréchit rabba 2,4) explique que cela fait référence à l'esprit du machia'h.
Puisque le verset qui suit immédiatement est : "D. dit : "Que la lumière soit!" Et la lumière fut" (Béréchit 1,3), cette juxtaposition fait allusion que par le mérite d'étudier la Torah (allumant ainsi la lumière de notre "Ménora"), nous permettons d'amener l'esprit du machia'h et d'apporter un terme à notre exil.
[rapporté par le rav Binyamin Wurzburger]

[ "La mitsva est [comparée à] la bougie, et la Torah la lumière" (ki nér mitsva véTorah or - Michlé 6,23).
En allumant les bougies de 'Hanoucca, on se rappelle de l'importance d'étudier la Torah pour illuminer notre vie, et amener le machia'h.
b'h, également sur le lien entre 'Hanoucca et la Torah : http://todahm.com/2018/12/09/hanoucca-et-etude-de-la-torah ]

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-> Le Maharal (Ner Mitsva) explique que la matérialité est comparée à l'obscurité, et la spiritualité à la lumière.
Nos Sages comparent l'exil grec à l'obscurité puisque les grecs idolâtraient la matérialité et reniaient l'existence de toutes choses spirituelles.
[les grecs se sont inventés des dieux ressemblant aux êtres humains avec un corps et ayant les vices humains comme l'infidélité, la colère et la cruauté. Et une façon de les honorer était par des activités athlétiques (l'ancêtre des jeux olympiques), et des performances théâtrales (comme les tragédies et comédies grecques). Ils se sont créées des dieux venant renforcer et cautionner leur focalisation sur la matérialité.]

Le miracle de 'Hanoucca démontre la victoire de la spiritualité sur la matérialité, l'aspect physique des choses, et c'est pour cela qu'elle a eu lieu par le liais de la Ménora dans le Temple.
Le midrach (Béréchit rabba 3,4) rapporte que la lumière primitive a été créée à partir du lieu du Temple.

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-> Ce n'est pas une coïncidence que la date de 'Hanoucca commence le 25 Kislev.
Hachem a créé tout d'abord la lumière le 25 Elloul, le moment de l'année où la journée et la nuit ont une durée équivalente.
Pendant les 3 mois qui suivent, la durée de l'obscurité de la nuit devient progressivement plus longue chaque jour.
Il convient donc à 'Hanoucca de tomber le 25 Kislev, puisque c'est en ce jour que les heures du jour vont commencer à augmenter, tandis que l'obscurité de la nuit va commencer graduellement à diminuer.
[la lumière repousse l'obscurité]
[Maharal - Ner Mitsva]

[bien que la durée des journées dépend de l'année solaire, avec la journée la plus courte tombant le 21 décembre, nos Sages superposent de nombreux aspects de l'année solaire sur le calendrier lunaire.
Un exemple de cela est que nos Sages disent que la force de l'été commence à décroître à partir du 15 Av (cf. Kovets Shiourim - guémara Baba Batra 369).]

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+ 'Hanoucca & l'obscurité :

-> Bien que les grecs semblaient être intellectuellement éclairés, le midrach (Pessikta 33) compare l'empire grec à l'obscurité.

=> Pourquoi est-ce particulièrement l'empire grec, que l'on compare à l'Age des ténèbres de l'histoire humaine?

Nos Sages (Choul'han Aroukh - Ora'h 'Haïm 580:2) rapportent que lorsque le roi Ptolémé a demandé aux Sages de traduire la Torah en grec, le monde est devenu obscur pendant 3 jours, et le jour où la traduction en grec a été terminée est resté pour toujours marqué comme un jour de tristesse.

=> Quel était l'énorme tragédie que d'avoir la Torah traduite en grecque, et pourquoi cela a-t-il plongé le monde dans 3 jours d'obscurité?

-> Nos Sages expliquent que puisque la Torah provient d'Hachem, elle contient des éléments de la nature Divine d'Hachem.
Un aspect de cela est que de même qu'Hachem est infini, de même on peut plonger dans Sa Torah avec une profondeur infinie.
Les 4 manières principales d'interpréter la Torah sont : le pchat, le drach, le rémez, et le sod.

Le 'Hatam Sofer (Drachot 'Hatam Sofer - vol.1) enseigne :
Lorsque Ptolémé a traduit la Torah dans une autre langue, la Torah a conservé son sens simple (le pchat), mais on lui a retirée ses niveaux de compréhension plus profond (drach, rémez et sod).
Puisque le travail de Ptolémé a privé le monde de 3 catégories d'interprétation de la Torah, alors le monde a été plongé dans l'obscurité pendant 3 jours.

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+ Les grecs : une sagesse creuse :

-> Les grecs étaient de grands philosophes (ce qui signifie : des amoureux de la sagesse). Cependant, leur recherche intellectuelle était totalement séparée du domaine de l'action.
A l'inverse, la Torah voit : "Le commencement de la sagesse, c'est la crainte d'Hachem" (Michlé 9,10).
La crainte d'Hachem est le début pour accéder à la sagesse, et la vraie sagesse va de pair avec du moussar (une recherche d'amélioration personnelle concrète).

"La mitsva est une bougie, et la Torah la lumière" (Michlé 6,23)
Le Chla haKadoch explique que de même qu'une bougie n'a pas de valeur sans feu, et que la flamme ne peut pas briller sans bougie, de même l'étude de la Torah et la réalisation des mitsvot sont inséparables.

[c'est le message des bougies de 'Hanoucca : tu veux avoir une vie de lumière dans ce monde et dans l'éternité du monde à venir, alors vis une vie de Torah et de mitsvot. Ne sois pas à l'image des grecs, des amoureux d'Hachem que dans le cœur (théorie, philosophe), mais aussi dans l'action.
Les philosophes grecs ne vivaient pas en accord avec les hauts concepts qu'ils enseignaient, et cela n'est pas la façon juive où l'on a une Torah de vie. ]

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4°/ Une huile éternellement sanctifiée :

-> A Souccot, les décorations de la Soucca sont mouktsé, destinées uniquement à la mitsva d'embellir une Soucca, et ainsi elles sont interdites à une utilisation personnelle pendant la durée de la fête.
Cependant après Souccot, les décorations ne gardent plus aucune sainteté et sont permises à toute autre utilisation.
De même, bien que l'huile utilisées pour allumer les bougies de Shabbath soient mouktsé pendant Shabbath, elles redeviennent permises à toute utilisation après Shabbath.
Cependant, cela n'est pas le cas pour l'huile de la 'hanoukia, qui garde sa sainteté même après que la mitsva soit terminée, et qui doit être brûlée après la 8e nuit de Hanoucca.

=> Qu'est-ce qui donne à l'huile de 'Hanoucca sa distinction de rester sainte même après la fête?

Le rav Moché Feinstein (Chémaitsa déMoché - 'Hanoucca 677,4) explique que la mitsva de la Soucca est limitée dans la durée de Souccot, dans le sens où il n'y a plus aucune mitsva de s'asseoir dans la Souca une fois que Souccot est terminée. Cela s'applique également à Shabbath.
Cependant, le message latent de la ménora est de donner des louanges et des remerciements à Hachem pour Sa délivrance miraculeuse.
Puisque remercier Hachem est tout autant nécessaire après 'Hanoucca que pendant la fête, l'huile de la 'hanoukia garde toujours la sainteté de sa mitsva même après la fin de la mitsva.

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5°/ La profanation de l'huile :

=> Lorsque les grecs sont entrés dans le Temple, ils ont rendu impur toutes les fioles d'huile.
Pourquoi étaient-ils si obsédés par profaner l'huile d'olive pure?

On peut expliquer ainsi :
1°/ La qualité spéciale de l'huile d'olive est qu'elle engendre de la sainteté, et c'est pour cela qu'elle était utilisée rendre sacré les ustensiles du Temple.
[de même l'huile permet également de oindre les rois d'Israël, le Cohen Gadol Aaron, le machia'h lorsqu'il arrivera très prochainement b'h, ... ]
Les grecs avaient l'intention de contaminer l'huile d'olive pure puisqu'ils niaient l'existence de la sainteté et de la pureté.
[Maharal - Ner Mitsva]

2°/ L'huile d'olive est un symbole de grandeur spirituelle et d'une position élevée.
Le midrach (Chémot Rabba 36,1) dit que les juifs sont comparés à l'huile : de même que lorsque l'huile d'olive est mélangée à d'autres liquides elle va toujours s'en séparer et s'élever vers le haut, de même les juifs sont élevés au-dessus des autres nations.
[en ce sens dès qu'on essaie de trop s'assimiler, de trop ressembler aux autres nations, alors les non-juifs nous font subir des tragédies pour nous rappeler que par nature nous ne pouvons pas nous mélanger à eux, que nous ne leur sommes pas similaires et que nous devons être élevés et purs, être une lumière pour les nations! ]
C'est un concept auquel les grecs s'opposait. [d'où leur désir de profaner les huile d'olive pure.]
[Séfer ha'Hinoukh 125]

3°/ L'huile d'olive augmente la vraie sagesse et l'éveil spirituel (cf. guémara Horayot 13b)
Cela est symbolisé par la nature de l'huile qui est de produire de la lumière. (midrach Chémot Rabba 36,1)
[Maharal - 'Hidouché Aggadot - guémara Horayot 13b]

De même, on peut citer :
- Selon le Ohr ha'Haïm haKadoch (Tétsavé 27,20) : "l'huile d’olive" (chémen zayit) = symbolise l'étude de la Torah.
- Nos Sages (guémara Horayot 13b) nous enseignent que le fait de manger régulièrement des olives entraîne l'oubli de notre étude de la Torah.
Rabbi Yo'hanan y affirme que de même que manger une olive fait oublier notre étude de la Torah, de même consommer de l'huile d'olive restaure notre étude de la Torah.
[dans les mots, Rabbi Yo’hanan dit : "De même que l’olive fait oublier l’étude de 70 ans, l’huile d’olive donne le souvenir de l’étude de 70 ans."]
[c'est pourquoi, le rav Yossef 'Haïm Zonenfeld recommande de manger une olive avec de l'huile d'olive, pour empêcher ses effets négatifs]
- en discutant l'interprétation des rêves, la guémara (Béra'hot 57a) identique que si l'on voit de l'huile d'olive (chemen zayit) dans un rêve, on peut s'attendre à percevoir la lumière de la Torah.
- La guémara (Sanhédrin 24a) compare les érudits en Torah d'Israël et de Bavél, à des oliviers et à de l'huile d'olive.
[Selon le Ohr Guédaliyahou, c'est eux qui vont permettre d'alimenter l'illumination de la ménora, symbole de la diffusion de la Torah Orale dans le monde.]

=> d'où l'envie des grecs de souiller, rendre hors service, l'huile d'olive pure.

-> Le Léka'h tov (début Béaaloté'ha) enseigne :
"Les lumières de la Ménora étaient le point d'origine à partir duquel la sagesse se répandait dans le monde. Or, bien que ce flux spirituel ne fût en vigueur qu'à l'époque du Temple, il en reste des vestiges, puisque les Sages ayant vécu en ces temps ont transmis leurs connaissances aux générations futurs.
Il en résulte que les lumières de la Ménora continuent de nous éclairer jusqu'à ce jour par le biais de ces enseignements.
Cette lumière est donc effectivement éternelle, car Hachem a juré que la Torah ne sera jamais oubliée, et qu'elle se transmettra éternellement au sein du peuple juif."

-> La Ménorah est une allusion à la Torah (guémara Ména'hot 89a).
Le Zohar dit que l'olivier est unique parmi les arbres fruitier, dans le fait d'avoir des olives pendant toute l'année.
De même qu'il a des olives durant toutes les saisons de l'année, de même la lumière de la Torah doit être allumée à toute saison (qu'il fasse très chaud ou bien très froid, qu'il y a un vent fort, de la neige, ... [qu'on ai envie ou pas, que nous traversons une période difficile ou pas de notre vie, ...]).
La guémara dit qu'il n'y a qu'une seul avoda qu'il est permis de faire pendant la nuit dans le Temple, et c'est l'allumage de la Ménorah.
De même, la nuit n'a été créée qu'afin qu'on y étudie la Torah.
=> La Torah se doit d'être d'être étudiée de jour comme de nuit, et ce quel que soit le temps.
[Ben Ich 'Haï - Ben Yéhoyada - guémara Ména'hot 89a]

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6°/ Illuminer Ma vie :

=> Pourquoi la 'hanoukia est-elle placée du côté gauche (en entrant) du cadre de la porte d'entrée de la maison?

-> La Michna Broura (671,33) répond car puisque la mézouza est située d'un côté de la porte et la mézouza de l'autre, de cette façon nous sommes entourés par les mitsvot.

-> Rabbi Shlomo Zalman Auerbach (Shalmé Moed) suggère une autre raison.
La philosophie des grecs était qu'on pouvait rester loyal au judaïsme dans les confins de sa maison, mais lorsque l'on sort dehors dans le monde nous devons adopter la culture non-juive du pays.
C'est pourquoi nous plaçons la 'hanoukia du côté droit (en sortant) de sa maison afin de démontrer que le message de la 'hanoukia : "Ta parole est un flambeau qui éclaire mes pas, une lumière qui rayonne sur ma route" (nér léragli dévaré'ha, véor lin'tivati - Téhilim 119,105), puisse nous influencer alors que nous nous apprêtons à entrer dans la sphère publique de la vie.

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7°/ L'horaire d'allumage :

=> Pourquoi est-ce que le moment idéal pour allumer la 'hanoukia est au début de la nuit?

-> Le Maharal (Ner Mitsva - Ner 6) explique le jour représente l'ordre naturel du monde, tandis que la nuit représente le domaine du surnaturel.
Selon le midrach (Bamidbar rabba 2,12), c'est pourquoi la nuit est un moment approprié pour que les miracles se passent.
Nous allumons la 'hanoukia au début de la nuit, car le souvenir du miracle est alors plus clair à ce moment qui est une limite entre le naturel et le surnaturel.

De plus, le début de la nuit représente la transition entre le naturel et le surnaturel.
C'est donc un moment approprié pour commémorer les miracles de 'Hanoucca, qui combinent des éléments d'ordre naturel (comme il est naturel que l'huile brûle et qu'il arrive qu'une petite armée puisse remporter une victoire militaire), et également d'ordre surnaturel (qu'une petite quantité d'huile dure 8 jours, et que les peu nombreux et faibles 'Hachmonaïm ont vaincu l'armée grecque très supérieure).

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