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L’Etrog (le cédrat)

+ L'Etrog (le cédrat) :

-> Dans la Torah (Vayikra 23,40), l'étrog est appelé : "péri éts hadar" (פרי עץ הדר), le fruit du bel arbre.
Le Pardess Yossef note que les lettres finales forment le mot : yétser (יצר), car l'étrog a la propriété miraculeuse de nous préserver des tentations du mauvais penchant.

-> La mitsva du étrog équivaut à elle seule aux 613 commandements de la Torah.
On y trouve une allusion dans la valeur numérique du mot : אתרוג (étrog), qui est de 610, avec les 3 autres espèces, on arrive au total de 613.

-> "Par le mérite du Etrog, je vous installerai la Souccat David (surnom donné au Temple - cf.Amos 9,11) qui a chuté."
[Zohar - paracha Pin'has 216a]

-> Dans la guémara (Sanhédrin 70b), nos Sages discutent de savoir si l'arbre de la connaissance dont le fruit avait été interdit à Adam et 'Hava était la vigne, le blé ou la figue.
Selon un autre avis rapporté par le midrach (Béréchit Raba 15,45), il s'agissait du cédratier, dont le fruit, l'étrog, est magnifique.
Par la mitsva accomplie à Souccot avec ce fruit, on répare le péché originel, commis avec lui.

-> Le 'Hida fait un bel enseignement à son sujet :
"Tu peux voir que chaque étrog, petit ou grand, avec ou sans tâche est appelé : "beau" (hadar).
De même, hommes et femmes, petits et grands, riches et pauvres, sont tous égaux ; personne ne peut se montrer hautain envers son prochain.

Même le plus petit et le plus pauvre en Israël doit être respecté, car il est appelé "beau", et il ne faut pas le dénigrer.

La modestie, l'humilité et le respect d'autrui sont de grandes vertus permettant d'accéder au monde à venir.
En effet, celui qui se montre indulgent envers son prochain reçoit le pardon de tous ses péchés (Roch Hachana 17a), et il a autant de mérite que s'il avait apporté tous les sacrifices."

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