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Réflexions sur les mitsvot – se connecter à l’infini

+++ Réflexions sur les mitsvot - se connecter à l'infini :

+ Une récompense éternelle :

-> Chaque mitsva que nous faisons est récompensée par un mérite éternel, et l'ampleur de la récompense dépasse de loin notre compréhension. [un acte souvent simple, rapide, parfois logique, peut nous générer un bien qui nous apportera pendant toute notre éternité! ]
Nos Sages (Pirké Avot 2,1) nous disent qu'il faut être aussi scrupuleux dans l'accomplissement d'une mitsva "mineure" que dans l'accomplissement d'une mitsva "majeure", car on ne connaît pas la récompense accordée pour l'une ou l'autre.
L'une des explications proposées est que même pour une mitsva mineure, nous sommes incapables d'imaginer la récompense phénoménale (Rabbénou Yonah).

-> "Un moment de téchouva (retour vers D.) et de bonnes actions dans ce monde a plus de valeur que tout le monde futur.
Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que tout ce monde-ci." [Pirké Avot 4,22]

Le rav Dessler commente :
"Si l’on réunit tous les bonheurs et plaisirs qu’un homme peut ressentir sur toute une vie, et si l’on appliquait ce procédé à toutes les personnes que l’on connaît, puis à tous les habitants du pays, et même du monde ; si cette opération était renouvelée sur toutes les générations depuis la création du monde jusqu’à la fin des temps, et si l’on condensait enfin tout ce bonheur dans une seule seconde de bonheur extrêmement intense, cela ne vaudrait pas encore un instant de délice du monde futur.
C’est là le sens de la michna qui affirme : "Et un moment de bonheur dans le monde futur est meilleur que TOUT ce monde-ci"."
[prenons le plaisir cumulé de tous les mariages de l'histoire du monde, tous les plaisirs à chaque naissance, ... tous les plaisirs (petits comme grands) de tous les milliards d'êtres humains ayant vécu dans l'Histoire, et bien cela tend vers un court laps de temps du monde à Venir. ]

-> "Il n'y a pas de récompense dans ce monde pour une mitsva" (guémara Kidouchin 39b).
Le rav Eliyahou Dessler utilise l'idée précédente pour expliquer : il ne peut y avoir de récompense dans ce monde parce que notre univers physique limité n'a tout simplement pas les facultés nécessaires pour procurer le plaisir spirituel d'un autre monde qui est la récompense de ne serait-ce qu'une seule mitsva.

-> Nous affirmons dans notre prière que par amour Hachem a multiplié la Torah et les mitsvot (irba lahem Torah oumitsvot). En effet, ce n'est pas une charge, mais autant d'occasions de nous générer de la joie et des mérites éternels! (je fais la volonté de D., alors que les autres nations investissent leur temps dans du vide! Par exemple, combien nous devons être heureux et fiers sur notre trajet vers la synagogue à Shabbath en voyant les non-juifs faisant du vide, alors que nous on développe notre relation, notre attachement à Hachem par nos mitsvot. )

Par conséquent, la valeur des cadeaux (mitsvot) dont Hachem nous gratifie est éternelle, car ils nous permettent de gagner une sublime vie infinie dans le monde à Venir.
Nous disons dans les Tehillim (118,1) : "Rendez grâce à Hachem, car Il est bon, car Sa bonté dure à jamais" (odou l'Hachem ki tov, ki léolam 'hasdo). Le terme 'hasdo (bonté) est au singulier, ce qui signifie que même un seul acte de Sa bonté dure à jamais (chaque mitsva est une bonté que D. nous fait, car pour un tout petit investissement de notre part, on récolte à l'infini!), car cela nous permet d'obtenir une récompense éternelle si nous l'utilisons pour accomplir le service d'Hachem.

De même, le roi David dit : "olam 'hessed yibané" (Téhilim 89,2). Le rav Shimshon Raphael Hirsch dit que tout au long du Tana'h, le terme "olam" signifie éternité, ainsi le verset se lit : "le 'hessed construit l'éternité". Chaque acte de 'hessed que nous pouvons faire construit une récompense éternelle dans le monde à Venir. [en ce sens, celui qui donne reçoit plus que celui qui reçoit, car en donnant il obtient un bien éternel, et non éphémère. ]

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-> Si nous réalisions la grandeur de chaque mitsva que nous accomplissons, qu'elle vaut tellement plus que si l'on venait nous donner 1 000 000 d'euros, nous déborderions de joie à chaque fois que nous aurions la possibilité d'en accomplir une.
[mais libre arbitre oblige nous n'aurons conscience de cela que dans le monde de Vérité, où notre plus grande souffrance sera sur le fait qu'on aurait pu et du en faire tellement plus (car après notre mort c'est plus possible d'en faire).]

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+ Le 'hessed d'une mitsva :

-> La Torah nous dit : "Vous serez saints" (kédochim tiyou - Kédochim 19,2). Que signifie être "saint" ?
Le Sforno explique : "kédochim, signifie "éternel", comparables au Créateur".
Ainsi, chaque juif a le commandement positif d'être une personne éternelle, d'agir de manière éternelle. Cela est possible parce qu'Hachem nous a donné des âmes, qui proviennent de devant/sous Son Trône de Gloire et qui sont descendus dans ce monde dans nos corps physiques.

Chaque âme est éternelle et ne désire faire que ce qui est agréable à Hachem, mais elle est limitée par un corps physique qui désire tous les plaisirs de ce monde. C'est pourquoi nous vivons dans une lutte constante entre nos aspects physiques/matériels et spirituels.
Notre tâche consiste à devenir des personnes éternelles, à surmonter nos bas instincts et nos désirs (voulant un plaisir immédiat, un moindre effort), et à élever toutes nos actions pour en faire des actes de service à Hachem, pour lesquels nous serons comblés de récompenses éternelles dans le monde à venir.
Ainsi, nos vies deviennent des "vies éternelles", un service sans fin d'Hachem, même dans les aspects banals de la vie quotidienne, et récompensées par un mérite éternel.

-> Dans les bénédictions nous disons : "barou'h ata Hachem Elokénou mélé'h aolam acher kidéchanou bémitsvotav vétsivanou" (Il nous a sanctifiés par Ses mitzvos et nous a ordonné de faire ...)
D'après ce que nous avons expliqué, cela signifie : "Il nous a rendus éternels (Elokénou) en nous donnant ses mitsvot (dont chacune apporte une récompense éternelle) et nous a ordonné de faire..."
La possibilité et la capacité d'accomplir les mitsvot est un acte de bonté d'Hachem encore plus grand que les cadeaux matériels qu'Il nous accorde.
[avec le matériel on a souvent plus de plaisir avant de l'avoir, et une fois qu'on l'a le plaisir passe vite, on a la tête déjà sur une autre chose à avoir. A l'inverse, le spirituel est un acquis qui ne disparaît jamais, et au contraire il sera pleinement exploité après notre mort.]
Lorsque nous faisons une bénédiction, nous bénéficions d'un bienfait matériel nous permettant de mieux faire la volonté de D. (de la nourriture dans ce monde où l'on est de passage), mais l'essentiel c'est que par la récitation de cette bénédiction nous obtenons un bienfait spirituel éternel (de la nourriture/argent pour l'éternité de notre monde à Venir), et donc notre bénédiction est une profonde gratitude pour cette bonté d'Hachem.

-> Le rav Shimon Schwab écrit qu'une fois, il a passé Shabbath avec le 'Hafets 'Haïm, qui s'est approché de lui et lui a demandé : "Qu'avez-vous à l'esprit lorsque vous dites [dans la bénédiction de la lecture de la Torah] : "qui a implanté la vie éternelle en nous" (vé'hayé olam nata béto'hénou)?
Le rav Schwab est resté muet, trop effrayé pour répondre, et le 'Hafets 'Haïm a continué : "Où serez-vous dans 500 ans?" Une fois de plus, le rav Schwab est resté silencieux et le 'Hafets 'Haïm a dit : "La réponse est auprès d'Hachem. Et dans 5 000 ans? Et dans 5 millions d'années? Avec Hachem! C'est ce que signifie "a implanté la vie éternelle en nous" = nous avons en nous une vie infinie, ce qui signifie la proximité et l'attachement à Hachem [que chaque mitsva contribue à renforcer davantage]".

-> b'h, à ce sujet : Les mitsvot = des liens d'amour avec Hachem : http://todahm.com/2023/05/30/les-mitsvot-des-liens-damour-avec-hachem

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+ La valeur réelle d'une mitsva :

-> Au-delà de ce que nous venons de voir, il existe un niveau beaucoup plus profond de compréhension.
Le Pélé Yoetz (Sim'ha) pose la question hypothétique suivante : Que feriez-vous si vous aviez le choix d'accomplir une seule mitsva pour laquelle vous recevriez une punition horrible dans le Guéhinam, ou de commettre une seule faute contre la volonté d'Hachem, pour lequel vous gagneriez un plaisir infini dans le monde à venir?
Si nous sommes vraiment honnêtes avec nous-mêmes, il est probable que nous choisirons la seconde option, car que peut souhaiter de plus un juif que de jouir des beautés du monde à venir?

Le Pélé Yoetz écrit cependant que la bonne réponse devrait être la première.
Le véritable but de notre vie n'est pas de gagner notre part dans le Monde à venir, mais plutôt, comme nous le disons à la fin de nos prières du matin : "Béni soit-Il, Hachem, notre D., qui nous a créés pour Sa gloire" (barou'h ou Elokénou chébaranou likhvodo).
Hachem nous a créés pour que nous soyons Ses loyaux serviteurs et que nous nous comportions selon Sa volonté. Chaque fois que nous agissons de la sorte, nous lui apportons, pour ainsi dire, du "na'hat roua'h", c'est-à-dire que nous Lui donnons de la satisfaction de Ses créations.
L'idée de commettre une faute pour gagner une récompense pour nous-mêmes est absurde, car nous nous abstenons de fauter et accomplissons les mitsvot pour Son bien, et non pour le nôtre.

-> Essayons d'expliquer cette idée plus en profondeur.
La même michna qui dit qu'une heure de bonheur spirituel dans le monde à Venir est plus grande que la somme totale des plaisirs de la vie dans ce monde, dit aussi qu'une heure de repentir et de bonnes actions dans ce monde est meilleure que la vie entière dans le Monde à venir.
Comment concilier cette apparente contradiction? Qu'est-ce qui est le plus grand : ce monde ou le monde à venir?

Par ailleurs, la guémara (Kétoubot 103a) raconte qu'après la mort de Rabbi, l'auteur de la Michna, il avait l'habitude de rentrer chez lui tous les vendredis soirs pour faire le Kiddouch. Cette pratique ne s'est arrêtée que lorsqu'un voisin est passé par là et a entendu ce qui se passait. Après cela, Rabbi n'est plus jamais revenu, non pas parce qu'il n'en avait pas envie, mais pour ne pas faire honte aux autres tsadikim du ciel qui n'ont pas été autorisés à faire de même.
Si le but de l'accomplissement des mitsvot dans ce monde est de gagner une joie spirituelle sans fin dans le monde à venir, pourquoi, après avoir atteint l'autre monde, Rabbi est-il revenu pour accomplir une autre mitsva?
Pour répondre à cette question, nous devons d'abord examiner de plus près qui nous sommes vraiment.

-> Chaque jour nous disons dans la Kédoucha, lors de la répétition du Amida par l'officiant : "Nous sanctifierons ton nom dans ce monde tout comme [les saints anges] le sanctifient dans les cieux".
Le 'Hafets 'Haïm (Chem Olam - part.2, chap.10) note que cela semble être une extraordinaire arrogance de notre part. Pouvons-nous vraiment nous comparer aux anges les plus saints du ciel qui louent constamment Hachem?
Examinons ce qu'est réellement un juif.

Avant notre naissance, notre âme réside dans les mondes supérieurs avec d'innombrables anges. Leur tâche consiste à servir et à louer Hachem en permanence.
Hachem souhaite également avoir des âmes qui Le serve dans ce monde et c'est pourquoi il "choisit" certaines âmes et les envoie comme Ses messagers pour accomplir Son service dans notre monde.
Les anges et nous-mêmes sommes tous deux des serviteurs d'Hachem, et nous sommes tous deux chargés de sanctifier le nom d'Hachem. Leur lieu de service est au Ciel et le nôtre est sur terre.

Un juif est l'une des rares âmes qui a eu le mérite d'être un messager d'Hachem dans ce monde. Il est observé par Hachem et par tous les milliards d'âmes et d'anges au Ciel pour voir comment il se comporte.
Le 'Hafets 'Haïm écrit que : "s'il réussit, il reçoit beaucoup de bienfaits d'Hachem et ses actes sont inscrits dans le livre spécial de souvenir d'Hachem. Ses actes sont publiés devant tous les anges et il recevra un grand honneur et une grande gloire lorsqu'il atteindra le monde à Venir, car il a mérité d'être un serviteur loyal du Roi des rois".

=> C'est un honneur si prestigieux d'être choisi comme l'un des rares messagers à venir dans ce monde que n'importe quelle âme serait prête à renoncer à toute sa part dans le monde à venir pour avoir cette opportunité.
Le 'Hafets 'Haïm conclut que si quelqu'un réalise cela : "il devrait être rempli d'une joie énorme et explosive quand il réalise une mitsva. Lorsqu'il se souvient qu'il n'est qu'un humble humain physique mais qu'il a le mérite de parler à Hachem tout comme les anges les plus saints, ses yeux se rempliront d'une incroyable joie, il s'humiliera devant Hachem et s'engagera à accomplir la volonté d'Hachem de tout son cœur."

C'est pourquoi le Pélé Yoetz a écrit que même si une personne risque de mériter le terrible Guéhinam en réalisant une mitsva, elle devrait quand même choisir d'accomplir cette mitsva.
Le mérite d'être le messager choisi par Hachem devrait l'emporter de loin sur les considérations relatives à ce qui se passera dans l'autre monde.
C'est ce qu'exprime clairement l'enseignement du nos Sages (Pirké Avot 1,3) : "Ne soyez pas comme des serviteurs qui servent leur maître pour recevoir une récompense ; soyez plutôt comme des serviteurs qui servent leur maître non pas pour recevoir une récompense".

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+ Une mitsva pour un sou :

-> Le Gaon de Vilna allongé sur son lit de mort, éclata soudain en sanglots. Il se tourna vers les personnes rassemblées autour de lui et leur dit : "Je suis prêt à renoncer à toute ma part dans le monde à Venir pour qu'on me donne une heure de plus à vivre".

Les spectateurs expriment leur surprise face au commentaire de leur grand maître, car le célèbre tsadik, dont la vie entière avait été parfaitement consacrée à la Torah et aux mitsvot, n'était pas du genre à exagérer (chacune de ses paroles étant Vérité pure). Comment pouvait-il être prêt à renoncer aux réalisations de toute une vie et à l'objectif de tout juif de jouir de son sort dans l'autre monde?

Voyant leurs regards déconcertés, le Gaon de Vilna s'expliqua : "Ce monde est si précieux. Dans l'autre monde, vous n'aurez pas la permission de faire une quelconque mitsva, même si vous offrez de payer toute votre part dans le monde à Venir. Pourtant, dans ce monde, pour quelques centimes, vous pouvez accomplir une mitsva dont la récompense est de mériter de voir Hachem Lui-même. Par conséquent, cela vaudrait la peine pour moi de renoncer à ma part dans le monde à Venir pour avoir l'opportunité de faire des mitsvot supplémentaires." [cité dans le Chem Olam - chap.19]

Prenons quelques instants pour comprendre ce qu'a dit le Gaon de Vilna.
La prochaine fois que nous nous apprêtons à réaliser une mitsva, même "petite" et facile, cela signifie que vous êtes sur le point de faire quelque chose que le géant Gaon de Vilna était prêt à renoncer à toute sa part dans le Monde à venir pour pouvoir l'accomplir.
[on a vu auparavant que pour toute mitsva on doit être plus joyeux que si on recevait des millions d'euros cash sur notre compte bancaire, et là nous voyons que pour chaque mitsva nous devons nous réjouir car pour cela le Gaon de Vilna était prêt à renoncer à toute sa part phénoménale du monde à Venir!
Evidemment nous n'en avons pas conscience, mais le Gaon de Vilna qui avait une parfaite perception de la réalité de choses, nous témoigne de la juste/véritable valeur des choses. ]
Quelle excitation nous devrions ressentir en nous préparant à une occasion aussi précieuse!

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+ Servir Hachem avec joie :

-> La Torah décrit 98 horribles punitions qui s'abattront sur le peuple juif, à D. ne plaise, si nous ne respectons pas les commandements d'Hachem, et en donne ensuite une raison : "Parce que vous n'avez pas servi Hachem, votre D., avec joie (sim'ha)" (Ki Tavo 28,47).
Comment se fait-il que les châtiments les plus terribles surviennent parce que nous n'avons pas agi avec joie? Est-ce un crime de ne pas être heureux?

La réponse est : oui!
Hachem nous a choisis et créés pour être Ses loyaux serviteurs. Nous avons reçu l'illustre mission de vivre notre vie en tant que porteurs de Sa royauté, et en tant que tels, nous devrions être extrêmement fiers et enthousiastes à chaque fois que nous avons l'occasion de servir notre Roi.
Si nous servons Hachem sans le faire avec joie, nous disons en fait à Hachem : "Merci mais, non merci".
Nous montrons que nous ne considérons pas ce qui nous a été donné comme quelque chose de prestigieux ou de spécial et que nous ne sommes pas fiers de L'avoir comme roi et maître. Si c'est ce que nous ressentons, Hachem n'a pas besoin de nous et le résultat peut, à D. ne plaise, être terrible.

-> Par ailleurs, le Yessod véChorech haAvoda (chap.34) écrit dans son testament comment il a atteint son niveau de grandeur extraordinaire :
"... Parce que mon cœur brûlait constamment d'une grande joie et d'un grand bonheur, la plus grande joie possible que l'on puisse atteindre : J'ai un tel D. dont la royauté ne s'arrêtera jamais pour toujours.
Après avoir créé tant de mondes qui ne peuvent même pas être comptés, tous Le reconnaissent, le servent et le louent constamment. Puis Il m'a choisi, moi, un simple humain de chair et de sang, et dans Sa grande bonté, Il m'a créé comme l'un des membres de la sainte nation juive, afin que je puisse moi aussi reconnaître un peu de Sa grandeur et de Son exaltation dans ce monde ...
Mon cœur brûlait constamment d'une grande fierté d'avoir mérité d'être un serviteur éternel d'un tel D., et je ressentais continuellement de l'orgueil à l'égard de Sa sainteté.
En raison de cette fierté, de cette joie et de ce bonheur qui brûlaient en permanence dans mon cœur à propos de Sa sainteté, j'avais toujours l'habitude de Le mentionner et de Le louer.
Quoi qu'il m'arrive, que ce soit bien ou mal, je Le louais toujours, car j'étais convaincu que tout venait de Lui et était sous Son contrôle."

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