+ Acquérir la crainte de la faute :
-> Pour faire face à la capacité d'imagination du yétser ara (qui sait si bien nous vendre du vide), le Sabba de Kelm parle de la "la sagesse de la visualisation".
Il explique que toute la différence entre le tsadik et le racha réside dans la force de visualisation.
Le tsadik se représente dans son imagination ce qu'il adviendra dans le futur, essaye de visionner les terribles punitions qui sévissent en enfer, et grâce à tout ce travail, il parvient à la crainte de la faute.
En revanche, le racha n'utilise pas du tout cette force de visualisation, car il ne vit que dans le moment présent. Il n'a pas peur de commettre une transgression, car il n'arrive pas à se projeter dans le futur et à réaliser que son acte risque de lui faire perdre le monde futur.
La qualité qui consiste à "percevoir les conséquences", est donc la base permettant d'acquérir la crainte de la faute.
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[nos Sages nous conseillent de prendre ce petit temps pour s'interroger froidement : qu'est-ce que gagne - qu'est-ce que je perds? ]