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Servir Hachem avec le feu du zèle, nous fait mériter Sa révélation

+ Servir Hachem avec le feu du zèle, nous fait mériter Sa révélation :

"Le mont Sinaï entier fumait parce qu'Hachem était descendu sur lui dans le feu, et sa fumée montait comme la fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait énormément" (Yitro 19,18)

Il est écrit : "car Hachem, ton D., est un feu dévorant" (Vaét'hanan 4,24).
Le séfer Beit Aharon explique, au nom de son père, le rav Osher de Stolin que ce verset fait référence au "feu du peuple juif", dont nous faisons preuve lorsque nous servons Hachem avec passion.

De même, lorsque le verset dit qu'Hachem "est descendu avec le feu", cela signifie qu'Hachem s'est révélé à travers le feu créé par les personnes qui Le servent avec un cœur ardent et une passion brûlante pour la Torah, la prière et les mitsvot.

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-> Il est écrit : "donnons de la force à D." (ténou oz l'Elokim - Téhilim 68,35).
D'une certaine façon, lorsque notre relation avec Hachem est avec un feu ardent (ex: zèle, joie, fierté de faire Sa volonté), alors cela illumine Hachem d'un feu ardent, et Sa Présence nous est alors davantage révélée.
[de nombreuses personnes attendent une révélation du divin, avant d'être convaincus de suivre Sa volonté, mais la réalité est inverse : naassé = commence par agir pour Hachem avec pleins de bons sentiments, et alors nichma = ton "toi" intérieur entendra le divin. ]
Plus nous investissons notre cœur pour Hachem, plus notre cœur est ressent et est lié avec Hachem.

Zèle et empressement à agir pour Hachem

Lorsqu'une personne réalise une mitsva avec empressement (zérizout), elle annonce au monde à quel point la mitsva est importante pour elle.
[Sforno - Vayéra 18,2]

-> Les 2 premières lettres du mot : empressement (זריזות) forment le mot : zér (זר) : une couronne.
Notre enthousiasme pour les mitsvot va élaborer une couronne pour Hachem.
[Sfat Emet - Chémot 4,25]

-> L'empressement est un signe d'amour d'Hachem.
[Rabbi Its'hak de Corbeil - Séfer Mitsvot katan]

-> La paresse provient de la tristesse.
Connectes-toi avec Hachem et tu atteindras la joie, et finalement la zérizout.
[Baal haTanya]

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-> Il y a 2 aspects liés au yétser ara : le feu et l'eau.
Il peut nous enflammer avec un désir débordant de faire une faute, ou bien refroidir notre enthousiasme pour les mitsvot par de la paresse.

Nous devons nous y opposer en utilisant l'aspect : "l’eau, c’est la Torah" (guémara Taanit 7a) pour refroidir nos emportements à fauter, et "une Torah de feu" (Vézot haBéra’ha 33,2) pour nous enthousiasmer à accomplir des mitsvot.
[Maguid de Mézéritch]

-> Le Rabbi Yé'hezkel de Kouzmir disait : "Un juif doit constamment être en train de courir : que ce soit pour réaliser une mitsva, ou bien pour fuir une avéra."

[cela ne signifie pas agir sans réfléchir, mais plutôt permettre à nos envies spirituelles de s'épanouir sans déperdition.]

-> Les mitsvot doivent être accomplies avec rapidité, car on ne sait jamais quel obstacle le yétser ara peut placer sur notre chemin à tout moment.
[Pélé Yoetz]

-> Le 'Hazon Ich avait l'habitude de dire : "Une ségoula pour ne pas oublier de faire quelque chose est de le faire immédiatement".

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-> "Tu dois savoir que la qualité du zèle (zérizout) est le début de toutes les autres qualités, car l'homme ne peut pas être toujours plongé dans le livre, il doit manger, boire et s'occuper de ses affaires, c'est pourquoi il faut du zèle et de la prudence pour retourner à son livre et étudier."
[Or'hot Tsadikim - Chaar haZérizout]

-> Le trait de l’empressement (zérizout) est le fondement de tous les traits de caractère (midot).
Il est l'ornement de toutes les autres midot et les perfectionne tous.
[Orchos Tsadikim]

-> "La nature humaine est très lourde, car la poussière de la matérialité est épaisse, c'est pourquoi l'homme n'a pas envie de se fatiguer ni de travailler.
Or celui qui veut mériter de servir le Créateur doit se renforcer contre sa propre nature, et prendre sur lui d'être empressé, car s'il se laisse aller à la lourdeur naturelle, il ne réussira certainement pas."
[Ram'hal - Messilat Yécharim - chap.6]

-> Cette mida [de la zérizout] consiste à saisir les opportunités qu'Hachem place devant vous.
L'Alter de Slobodka enseignait que la paresse était la racine de tous les échecs. Il poussait ses talmidim à rechercher la grandeur et les encourageait à ne pas laisser la paresse les convaincre que les réalisations étaient hors de leur portée.

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"On ne fait pas attendre une mitsva, même si on pense l'accomplir plus tard avec plus de splendeur, car il n'y a pas de qualité plus grande que l'empressement."
['Hafets 'Haïm - michna Broura (90,28)]

-> "N'atteindront le bien que ceux qui s'y précipitent"
[Rabbénou Bé'hayé - 'Hovot haLévavot]

-> "L'homme se lèvera le matin comme un lion pour le service Divin"
[au tout début du Choul'han Arou'h.
Ainsi, le livre compilant les lois juives démarre en mettant en avant l'aspect vital d'avoir du zèle]

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-> "Vois cet homme diligent dans son travail : il pourra paraître devant les rois" (Michlé 22,29)

Rabbi David Pinto (la voie à suivre n°1026) rapporte que son père rabbi Moché Aaron Pinto répétait inlassablement que le zèle détermine la moitié du mazal [d'une personne].
[Il ajoute : ] En d’autres termes, le zèle est, en quelque sorte, le réceptacle permettant à l’homme d’être gratifié de toutes les bénédictions. Par conséquent, le paresseux perd tous ces avantages, puisque, lorsque se présente le moment propice pour les recevoir, il n’en est pas digne, ne s’y étant pas préparé.

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-> Rabbi Nissim Yaguen (Nétivé Or) enseigne :
"La guémara (Béra'hot 63a) écrit la raison pour laquelle une prière n'est pas entendue : "Rabbi Tavi a dit, rabbi Yoshiya a dit : celui qui s'affaiblit dans la Torah, il n'a pas de force pour faire face au jour de la détresse."
Comme il accomplit les mitsvot faiblement, lorsqu'il aura besoin d'Haachem, on lui répondra faiblement.
Si un homme sert Hachem avec vivacité, rapidement, lorsqu'il a besoin d'Hachem, on lui répond avec vivacité, rapidement.
Mais s'il est "pesant", que chaque chose lui prend des heures, lorsqu'il aura besoin d'Hachem et l'invoquera, on lui enverra des anges pesants à qui il faudra une très longue période pour présenter sa prière face à Hachem, au point qu'elle n'aura plus aucune utilité ...

Le service divin doit être accompli avec vivacité et enthousiasme, pas avec nonchalance, et lorqu'arrive, à D. ne plaise, le jour de la détresse, on mérite d'être délivré et consolé des Cieux."

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-> Précision :
Il arrive qu'un individu commence à faire quelque chose avant d'avoir vraiment réfléchi aux conséquences. Son processus de délibération est si court qu'il semble faire les choses instinctivement.
À leur sujet, le verset dit : "Les pensées de l'homme diligent tournent à son avantage, et ceux qui sont hâtifs ne récoltent que des pertes" (Michlé 21,5).
L'homme diligent prend le temps de réfléchir et de planifier, tandis que l'homme pressé agit sans réfléchir et sans attendre le moment opportun, et c'est pourquoi il échoue. L'empressement est une bonne politique dans l'action, mais pas dans la réflexion et la planification. Une période d'attente pendant laquelle les idées mûrissent est un bon investissement pour lancer un projet. [Malbim - Michlé 21,5]

-> Ces personnes ont besoin de ralentir et de réfléchir à la conséquence de leurs actions.
Le Ram'hal nous rappelle que l'accumulation frénétique de tâches est l'une des ruses utilisées par le yétser ara pour nous empêcher de prendre le temps de réfléchir à la marche à suivre.

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+ Avoir la valeur du temps :

-> Notre yétser ara a la capacité de nous anesthésier (ex: ça va prend ton temps, il y a le temps, ...), nous faisons oublier la valeur du temps qui passe, et qui est notre bien le plus prévieux.

-> Le temps est l'un des plus grands cadeaux offerts à l'humanité. Perdre son temps, c'est déprécier le don de la vie fait par Hachem. [Rabbénou Yona]

-> "La journée est courte, il y a beaucoup de travail, les travailleurs sont paresseux, la récompense est grande et le maître de maison insiste" (Pirké Avot 2,15).
Dans cette parabole de la vie, le temps appelle l'homme à "bien m'utiliser". Si vous accordez de l'importance au temps, vous l'utiliserez à bon escient.

-> Faites preuve de discernement lorsqu'il s'agit d'investir votre temps. Vous devez faire vos choix en tenant compte de ce qui vous accompagnera éternellement. Si une personne réussit à actualiser/optimiser chaque instant, alors les jours s'élèvent et sont rattachés à leur Source en haut. [éternelle]
Toutefois, cela n'est possible que si l'on exploite au maximum les possibilités offertes par nos journées.
[Sfas Emet]

-> Il n'y a pas de perte plus importante que la perte de temps qui ne peut jamais être récupérée.
[rav Shmouel déOzida]

-> La force de la tribu de Yissa'har provenait de son appréciation du concept de temps, car "les enfants de Yissa'har étaient des hommes qui comprenaient le temps" (I Divré haYamim 12,33).
Ils vivaient avec la conscience que chaque instant était précieux et pouvait être utilisé pour apprendre la Torah. C'est à ce titre qu'ils sont devenus les enseignants du peuple juif.
[rabbi Sim'ha Bounim de Peshischa]

-> "Une minute perdue l'est à jamais. Savons-nous combien de minutes nous perdons? Arrêtez-vous et réfléchissez au don du temps. Hachem veut que le temps soit utilisé à notre profit [pour de l'éternité, non de l'éphémère].
Si seulement nous réalisions que chaque fois que nous nous occupons de quelque chose sans valeur, nous prenons des diamants et les jetons à la mer. Si seulement nous réalisions la véritable valeur du temps!"
[rav Mordé'haï Gifter]

[témoigner de la zérizout à faire la volonté d'Hachem, c'est exprimer concrètement que nous considérons les mitsvot comme de véritables diamants [de notre monde à Venir éternel]. ]

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-> Le monde a une expression : "le temps c'est de l'argent".
Nous disons : "le temps c'est le monde à Veni
r (olam aba)".
[rabbi Yé'hezkel Levinstein ]

[de même que la majorité des êtres humains courent après l'argent, les honneurs, ... de même les juifs doivent courir après le fait d'amasser des mérites pour leur part dans le monde à Venir, qui sera leur lieu de vie éternelle (sans possibilité d'y ajouter personnellement quoique ce soit après notre mort).]

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-> voir aussi : Servir Hachem avec le feu du zèle, nous fait mériter Sa révélation : https://todahm.com/2025/02/24/servir-hachem-avec-le-feu-du-zele-nous-fait-meriter-sa-revelation

Kavana & le « léchem yi’houd » avant une mitsva

-> Selon le Tiféret Shlomo :
Chaque mitsva que l'on accomplit s'accompagne de nombreuses kavanot. Les grands tsadikim connaissent un grand nombre de ces kavanot et sont toujours en train de trouver de nouvelles façons de comprendre les mitsvot.
Alors que beaucoup ne peuvent pas le faire, nous disons une prières (le léchem yi'houd koud'cha béri'h ou) selon laquelle nous devrions être méritants pour accomplir la mitsva de tout notre cœur, et alors toutes les kavanot qui sont censés accompagner la mitsva sont considérées comme étant présentes.

La mitsva doit être accomplie "lechem kol Israël", comme le Arizal dit qu'avant la prière, on doit avoir la kavana pour accomplir la mitsva d'aimer son prochain comme soi-même, car si une personne est complètement liée au reste du peuple juif et qu'elle prie également pour tout le peuple juif, ses prières seront certainement exaucés.
Si quelqu'un accomplit une mitsva en tant que membre du peuple juif tout entier, alors dans sa mitsva il a aussi les kavanot du peuple juif, qui élèvent sa mitsva.

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-> b'h, voir aussi : Dire le "léchem yi'houd" avant une mitsva : https://todahm.com/2018/03/05/dire-le-lechem-yihoud-avant-une-mitsva

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"Voici les récits du Tabernacle, le Tabernacle du Témoignage" (Pékoudé 38,21)

-> Nous devons comprendre pourquoi, lorsque la paracha énumère tous les détails de la construction du Tabernacle (Michkan) et des ustensiles, elle conclut chaque fois en déclarant que cela a été fait "comme Hachem l'a ordonné à Moché".
Pourquoi le mentionner à chaque fois, au lieu de tirer une conclusion générale à la fin, à savoir que tout a été fait "comme Hachem l'a ordonné à Moché"?

La Torah enseigne une leçon fondamentale sur le service de Dieu et l'accomplissement des commandements, qu'il s'agisse du shofar, de la soucca, de Pessa'h, des tefillins, ...
Chacun se compose d'actions, de mots et d'intentions, c'est-à-dire de pensées. Les intentions sous-jacentes aux commandements et aux prières sont grandes et impressionnantes, et peu de gens, même ceux qui ont un niveau spirituel élevé, saisissent plus qu'une infime partie des intentions que les hommes de la Grande Assemblée mettent dans les prières. Il en va de même pour l'accomplissement des commandements (mitsvot).

Et pourtant, chaque juif doit prendre part à ces trois aspects. Parce que l'acte physique du commandement crée un vêtement pour l'âme dans le Gan Eden inférieur, et que l'intention mise dans le commandement crée un vêtement pour l'âme dans le Gan Eden supérieur.

La réponse est donc de s'inclure et d'inclure ses intentions, que ce soit dans la prière ou dans l'accomplissement des mitsvot, dans ses repas de semaine et, à plus forte raison, dans les trois repas de Shabbat, avec les "parfaits fidèles d'Israël" (les tsadikim) qui connaissent le sens profond des prières et des commandements, selon les hommes de la Grande Assemblée.
C'est le sens de l'affirmation du Arizal selon laquelle il faut faire précéder chaque prière des mots suivants : "J'accepte par la présente le commandement positif d'aimer son prochain comme soi-même", car on inclut alors ses propres prières avec celles de ceux qui savent comment unir les attributs suprêmes. Que ces mots suffisent.

Or, en construisant le Tabernacle [dans le désert], leurs pensées étaient concentrées sur la construction du Tabernacle supérieur, comme le dit le verset : "Et le Tabernacle fut dressé" (Pékoudé 40,17), c'est-à-dire que lorsque le Tabernacle d'en bas fut dressé, le Tabernacle d'en haut le fut aussi. (midrach Tn'houma Ki Tissa 18 ; Zohar 2,240a)
Et tandis que leurs pensées et leurs intentions étaient mises en œuvre dans le monde physique d'en bas, ils avaient à l'esprit le monde spirituel, pour construire le Tabernacle d'en haut, qui est le secret de la création du ciel et de la terre et de tous les mondes.
Cependant, tous les esprits ne peuvent pas comprendre cela. C'est pourquoi, après la construction de chaque objet du Tabernacle, le peuple déclarait clairement qu'il le faisait selon l'intention intérieure que Hachem avait ordonnée à Moché.

C'est également ainsi que nous disons [avant l'accomplissement de chaque mitsva] : "Que l'agrément du Seigneur notre D. soit sur nous, et qu'il affermisse l'œuvre de nos mains, et qu'il affermisse l'œuvre de nos mains" (Téhilim 90,17).
[Baal Chem Tov - rapporté par le Ben Poras Yossef - Introduction, p.8, 9 ]

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-> Gan Eden signifie littéralement "le jardin d'Eden", mais se réfère ici à la dimension spirituelle dans laquelle l'âme s'élève après la mort. Selon la Kabbale, lorsque l'âme quitte le corps physique, elle entre dans un corps spirituel, appelé le "vêtement des rabbins", qui est formé de toutes les bonnes actions et mitsvot que l'individu a accomplies au cours de sa vie.
Et tout comme une personne vivante a un côté physique et un côté spirituel, une dimension extérieure et une dimension intérieure, l'âme après la mort a une dimension extérieure, le "vêtement des rabbins", et une dimension intérieure, qui a été formée par l'intention que l'on a mise dans l'accomplissement des mitsvot dans ce monde.
De plus, lorsque l'âme continue à s'élever après la mort, les dimensions intérieures s'extériorisent pour devenir des vêtements extérieurs, et de nouvelles dimensions intérieures se révèlent.  (voir rabbi Tsadok haCohen de Lublin Tsidkat haTsadik 155)

Bénédictions avec kavana

+ Bénédictions avec kavana :

-> Le séfer Séder Hayom écrit que les bénédictions doivent être "dignes d'être comptées", ce qui signifie qu'elles doivent être récitées avec la kavana appropriée. Si l'on ne se concentre pas sur la bénédiction, elle n'est pas considérée comme suffisamment digne d'être comptée pour les 100 (à faire quotidiennement). Au contraire, c'est une faute.
Si l'on parvient à compter toutes les bénédictions et qu'elles ont toutes été récitées avec kavana, on est véritablement chanceux. Cela fait une grande impression au Ciel, et les mondes d'en-Haut comme d'en bas sont bénis en conséquence, car la signification secrète des 100 bénédictions est très, très élevée.
Nos Sages disent que c'est ce que Hachem nous demande. Si c'est la seule chose qu'Il nous demande, elle doit être extrêmement grande.

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-> Le Hida (séfer Dévach L’fi) cite le Rokéa'h (Siman 320) selon lequel celui qui accomplit 100 bénédictions (par jour) sera sauvé de 100 malédictions.

Il ajoute : "C'est un reproche pour quiconque ne prend pas ses bénédictions au sérieux et ne se concentre pas lorsqu'il les accomplit pour s'assurer de les accomplir correctement. Outre la punition qu'il recevra pour ne pas avoir accompli la bénédiction correcte, il perd la possibilité d'être sauvé de 100 malédictions."

Se préparer à une mitva

+ Se préparer à une mitva :

-> Le rabbi de Kotzk explique la nécessité des préparatifs pour une mitsva en affirmant que si l’on tente de se connecter à Hachem en accomplissant une mitsva sans préparation préalable, celle-ci ne parvient pas [pleinement] à atteindre le "côté de la sainteté", mais est plutôt saisie par les forces néfastes.
Ceci est suggéré dans le verset qui dit : "Et il prit de ce qui lui tombait sous la main comme présent pour Essav" (Vayichla'h 32,14).
Ceci suggère que si quelqu'un s'empare d'une mitsva sans préparation, il s'agit d'un "cadeau pour Essav", ce qui signifie qu'il est livré aux forces du mal et n'aura aucun effet positif.

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[une mitsva génère une lumière, qui si on n'a pas fait les efforts, les préparatifs pour avoir un réceptacle, risque d'être saisie par les forces du mal, les renforçant. ]

Mitsvot avec enthousiasme = brûlez toutes les fautes :

+ Mitsvot avec enthousiasme = brûlez toutes les fautes :

-> Le Shem miShmouel (sur Shékalim) explique que Moché comprenait la valeur inestimable de chaque âme juive. Il savait qu'un seul juif vaut plus que tout l'argent du monde entier. Sachant cela, il ne comprenait pas comment une personne ayant corrompu son âme pouvait compenser ses fautes en donnant un demi-shekel en guise de paiement. Comment une petite pièce pouvait-elle compenser la destruction d'un bien aussi précieux qu'une âme juive?

Pour répondre à sa question, Hachem lui montra une vision d'une pièce de feu. Celle-ci symbolisait le feu et la passion d'un juif passionné par la Torah et la avoda.
Le feu qu'un juif crée par l'enthousiasme pour sa Torah, ses prières et ses mitsvot est si puissant qu'il peut brûler toute la saleté, l'impureté et les taches de nos fautes.
Cela ne peut se faire que si un juif est ardent et passionné dans sa Torah et sa avoda. S'il possède ce feu intérieur (non uniquement une action extérieure), il peut purifier son âme et la ramener à son état originel.

Une personne devrait garder cette leçon à l’esprit et ne pas laisser passer un jour sans servir Hachem avec passion et feu.