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L’unité – une ségoula pour la parnassa

L'unité avec autrui (juif) est une ségoula pour la parnassa.
[ Lev Sim'ha de Gour - cité dans le séfer Likouté Yéhouda (Vayéchev 37,14) ]

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-> Il est dit que la subsistance d’une personne est déterminée par le mazal et n’est pas déterminée par ses propres mérites (Tossafot - Shabbath 156a).
Cependant, elle peut être changée par un grand mérite, et le maintien de la paix avec autrui est certainement un grand mérite qui peut fournir à une personne des moyens de subsistance supplémentaires.
['Hatam Sofer ]

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+ L'unité protège de tous les maux :

-> Le séfer Likouté Yéhouda affirme au nom du Imré Emet, que nous pouvons toujours utiliser la façon dont Yaakov a promu la paix et l'unité comme moyen pour échapper à n'importe quel danger.
Il affirme que la midda du shalom est la clé de toute bonté.

Dans cette optique, il explique le midrach (Bamidbar rabba 84,1) qui dit : "Lorsque vous faites entendre vos cris, que vos rassemblements vous sauvent" (Yéchayahou 57,13). (Yeshaya 57:13)' Les rassemblements de ses fils l'ont sauvé des mains d'Esav".
Il explique que lorsque Yaakov se préparait à une guerre avec Essav, il a dit à ses fils : "La première chose à faire est de faire la paix entre vous. Une fois que vous aurez fait cela, nous pourrons battre Essav."
Et il en fut ainsi. C'est grâce à leur rassemblement en paix qu'ils ont été sauvés des mains d'Esav.

Non seulement celui qui hait son prochain est appelé "racha", mais celui qui se hait lui-même est aussi appelé "racha".
[rabbi Ména'hem Mendel de Kotzk]

Recevoir la Torah grâce à l’unité

+ Recevoir la Torah grâce à l'unité :

 "Il dit : "Je cherche mes frères" (et a'haï ano'hi mévakech) " (Vayéchev 37,16)

-> Le rabbin de Radomsk (séfer 'Hessed lé'Avraham) explique que ce verset nous enseigne l'importance de l'unité.
La Torah nous a été donnée pour que le peuple juif soit une nation unie, comme un seul homme avec un seul cœur.
C'est ce que suggèrent les mots "et a'haï ano'hi mévakech" (je cherche mes frères).
Le mot "ét" est utilisé pour signifier "im" (avec). Ainsi, le verset dit que l'on doit être "avec ses frères".
Lorsque des frères (tous les juifs étant 'frères' d'un Père, Hachem) sont ainsi réunis, ils peuvent "chercher Ano'hi". Ils peuvent recevoir la Torah, qui commence par le mot "Ano'hi".
[ainsi, plus il y a d'unité entre nous, plus nous méritons du Ciel de davantage connaître et être liés avec la Torah. ]

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-> Le séfer Kitvé RaMam cite le Divré Shmouel de Slonim, comme disant au nom du Yessod ha'Avoda de Slonim.
"Lorsque des frères sont ensemble, il est facile de trouver le 'Ano'hi Hachem Eloké'ha'.
Si des juifs s'assoient ensemble, ils peuvent facilement mériter de recevoir la Torah et de reconnaître la présence d'Hachem."

"La Torah fut donnée pour faire la Paix dans le monde"
[Rambam - Lois de 'Hanoucca 4,14 ]

"Comme l'eau reflète un visage sur le visage, ainsi le cœur d'une personne sur une personne" (Michlé 27,19).
Si l'on regarde l'eau, on y voit un visage semblable au sien ; si l'on rit, il rit, et si l'on a un nez crochu, il a un nez crochu.
Il en va de même pour le cœur d'une personne, qui reflète celui d'une autre personne ; si l'un aime l'autre, alors l'autre l'aimera en retour.
[rabbi David Frankel - Korban haEda, Yébamot 15 ]

Éliminons de notre camp et de notre pays toutes les causes de division et de dispute, et remplaçons-les par toutes les causes de paix et d'unité entre nous, et alors notre camp deviendra pur et sanctifié, fortifié et unifié ... Hachem, qui fait la paix dans Ses hauteurs, fera la paix pour nous et nous bénira.
[rabbi Ben Tsion Méïr 'Haï Ouziel (grand rabbin en Palestine mandataire de 1939 à 1948) - Heg'yoné Ouziel - 13]

Se relier aux juifs est une ségoula pour que nos prières soient acceptées

+ Se relier aux juifs est une ségoula pour que nos prières soient acceptées :

"Il dit : "[Ce sont] mes frères [que] je cherche (ét a'haï ano'hi mévakech). Dis-moi de grâce" ... il les trouvea à Dotha " (Vayéchev 37,16-17)

-> Le séfer Zéra Kodech déclare que ce verset laisse entendre que chaque fois qu'un juif se tient devant Hachem en prière et dit 'léchem yi'houd ... béchem kol Israël' (... au nom de tout Israël), ses prières seront exaucées grâce à sa connexion avec peuple juif.
Même s'il n'est pas un grand tsadik qui suit toujours les voies de la Torah, il sera considéré comme s'il avait observé toute la Torah.

C'est ce qui ressort de l'expression "mes frères" prononcée par Yossef, lorsque je me connecte à mes frères du peuple d'Israël. Alors : "ano'hi mévakech" = je suis capable de prier et de demander à Hachem ce dont j'ai besoin et mes prières sont exaucées.
Il est ensuite dit "vayimtsa'em bédotam" (et il les a trouvés à Dothan). Cela peut être traduit comme signifiant que celui qui fait cela sera considéré comme s'il avait respecté toutes les lois (dat) de la Torah, même s'il n'est pas vraiment un grand tsadik.

"L'empathie n'est pas un ajout léger et sympathique à la vie morale. C'est un élément essentiel de la résolution des conflits.
Les personnes qui ont souffert réagissent souvent en infligeant de la souffrance aux autres. Le résultat est la violence, parfois émotionnelle, parfois physique, parfois dirigée contre des individus, parfois contre des groupes entiers.
La seule véritable alternative non violente consiste à entrer dans la souffrance de l'autre de manière à s'assurer que l'autre sait qu'il a été compris, que son humanité a été reconnue et que sa dignité a été affirmée."
[rav Jonathan Sacks - Judaism’s Life Changing Ideas - p.94]

L’importance de prier pour autrui

+ L'importance de prier pour autrui :

-> Un moyen de mériter un jugement favorable à Roch Hachana est de penser aux autres et de prier pour eux.
Nos Sages (Zohar - Noa'h) disent que le Déluge a été imputé à Noa'h. Pourquoi cela?
Parce qu'il n'a pas prié pour que sa génération soit sauvée. Noa'h avait une bonne raison de ne pas prier ; puisqu'il n'était digne d'être sauvé que parce qu'il avait trouvé grâce aux yeux d'Hachem, il craignait d'être puni s'il priait pour eux.
Néanmoins, il aurait dû prier pour sa génération. Il ne réalisait pas qu'en priant pour eux, il serait devenu alors méritant, et il aurait pu sauver le monde entier.

... Lorsqu'une personne prie pour la communauté (les besoins d'autrui), cela fait d'elle une personne [beaucoup] plus grande [aux yeux d'Hachem] (voir Kovetz Si'hot - Vol.2 - paracha Noa'h).
En sachant et en faisant cela, il sera beaucoup plus facile de mériter un jugement favorable sur le Yom haDin.
[rav Nathan Wachtfogel - Léket Réchimot ]

Pardonner aux autres

Lorsqu'une personne pardonne aux autres (les fautes qu'elles peuvent lui faire), tous ses péchés lui sont pardonnés" (guémara Roch Hachana 17a).

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-> Le rav Nathan Watchfogel (Léket Réchimot) commente :
Toute seule, une personne ne peut pas passer à travers le jugement d'Hachem.
La communauté (tsibour), en revanche, a la garantie de s'en sortir saine et sauve.
Lorsqu'une personne renonce à ses propres besoins et à son propre honneur et qu'elle est indulgente envers les autres (pardonnant leur offense/faute), elle montre qu'elle ne s'intéresse pas seulement à elle-même. Elle montre qu'elle se soucie des autres et qu'elle s'attache au tsibour.
Puisqu'il fait partie du tsibour (au peuple juif dans son ensemble), toutes ses fautes sont pardonnées.
[...]

A [la yéchiva de] Kelm, une pancarte était affichée sur le mur : "én mélé'h b'lo am" (il n'y a pas de roi sans sujets).
Cette pancarte rappelait à chacun qu'il devait être connecté au tsibour en pensant moins à lui-même. Si une personne s'en tient à ses principes (moi je) et ne pardonne pas aux autres, elle s'éloigne des autres.
Elle ne se connecte pas au tsibour et perd tout ce qu'elle aurait pu gagner en en faisant partie.
Un millier de personnes peuvent se trouver au même endroit, mais si chacune est seule, ce n'est pas un tsibour.
[...]

"Qui est comme Ta nation Israël, une nation [unie/tous ensemble] dans le pays [d'Israël]" (mi kamo'ha Israël, goy e'had ba'aretz - Chmouël II 7,23).
Le peuple juif possède de nombreuses qualités, mais la plus importante est qu'il est "un" ...
"Le peuple juif, la Torah et Hachem ne font qu'un" (Zohar - A'haré Mot). Chaque fois qu'il y a un manque d'unité entre les juifs, le peuple juif n'est plus "un" (é'had), et cela retire le "Hachem é'had", le fait que les gens reconnaissent qu'Hachem est Un.
[...]

Si quelqu'un étudie dans une yéchiva, il doit encore faire des efforts pour faire partie du tsibour (collectivité/communauté). Le simple fait d'être dans une yéchiva n'est pas suffisant. Il doit accomplir des actes de 'hessed, être indulgent envers les autres et être "é'had", un, ensemble avec les autres.
Toute sa réussite en matière de Torah et de avoda (service Divin) en dépend.