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Etude de la Torah vs. aider autrui …

+ Etude de la Torah vs. aider autrui ...

Il est écrit dans la guémara Méguila (16b) : "L'étude de la Torah est plus grande que de sauver des vies".

L'exemple donné est que si une personne se noie dans un fleuve et qu'il y a deux personnes au alentour, celle qui aura étudié la Torah aura fait un acte plus méritant/grand que celle qui aura sauvé la personne d'une mort certaine.
[Précision : il est évident que si on est la seule personne pouvant intervenir, on doit arrêter immédiatement son limoud pour sauver/aider une personne].

=> Il faut constamment avoir conscience qu'étudier la Torah, c'est faire un acte énorme pour nous, pour autrui!!
De la même façon qu'on serait constamment très fier d'avoir sauver la vie d'une personne, il faut toujours être très fier pour chaque mot de Torah que nous prononçons, écoutons, ...
[bien évidement, le yétser ara a tout intérêt qu'on oublie cette vérité ...]

==> On peut en arriver à s'interroger lorsque l'on aide autrui, qu'on lui rend service, si on n'aurait pas mieux fait d'utiliser ce temps pour étudier la Torah (le limoud étant supérieur au 'hessed, est-ce une sorte de perte de temps de faire autre chose?).

Le 'Hazon Ich de répondre par une vérité incroyable :
"D. préserve de penser que la Torah est une sagesse comme les autres.
Elle est la conscience (le néféch) même de chaque juif.

Lorsque ce néfech grandit en chacun, par l'accomplissement d'actes de 'Hessed (faire du bien à son prochain) notamment, il est apte à recevoir encore plus de Torah.
Et on ne perd rien en retour, bien au contraire."

=> Il faut comprendre que l'étude de la Torah est supérieure à toutes les mitsvot, mais il faut aussi éviter l'écueil consistant à s'enfermer dans sa "bulle de limoud" et à ne plus faire cas de quiconque.
C'est en donnant aux autres que l'on grandit en Torah.

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+ Supplément - Une réaction du gaon Steipler à ce sujet :

Un étudiant en Torah avait un compagnon d'étude très faible à qui il fallait répéter de nombreuses fois les choses.
L'étudiant passait beaucoup de temps à expliquer des connaissances simples à cette personne, et il pensait qu'il aurait pu exceller s'il étudiait avec d'autres compagnons d'étude ('havroutot).

Il fit part de ses interrogations au Steipler, qui lui répondit que ce 'Hessed qu'il prodiguait à son compagnon d'étude serait récompensé par une compréhension plus rapide et plus élevée de ce qu'il étudiait avec d'autres 'havroutot.
Il ne fallait donc pas abandonner son faible partenaire.

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