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La quantité de hichtadlout à faire

+ La quantité de hichtadlout à faire :

"Si seulement tu pouvais me garder en mémoire ... je t'en prie, de bienveillance envers moi et me mentionner à Pharaon, et tu me feras sortir de ce bâtiment" (Vayéchev 40,14)

-> Le midrach (Béréchit rabba 89,3) déclare : c'est ainsi qu'il est dit : "Loué soit l'homme qui a fait d'Hachem sa confiance" (Téhilim 40,5). Il s'agit de Yossef.
"Et il ne s'est pas tourné vers l'orgueilleux" Parce qu'il a demandé au maître échanson de se souvenir de lui à deux reprises, deux ans ont été ajoutés à sa peine".

-> Le rav de Shinova (séfer Divré Yé'hezkel) note que ce midrach semble se contredire. Il donne d'abord à Yosef l'exemple d'un homme qui a placé sa confiance en Hachem et a accompli le verset des Téhilim, puis il dit qu'il a été puni de deux années de prison supplémentaires pour avoir placé sa confiance dans le ministre de la boisson.

Le rav de Shinova explique que Yossef était à un niveau si élevé qu'il aurait dû faire confiance à Hachem pour l'aider sans faire de hichtadlout par lui-même.
Cependant, parce qu'il était extrêmement humble, il ne pensait pas être à ce niveau. Il pensa qu'il devait faire des efforts et demanda donc au maître échanson de parler en son nom à Pharaon.

Le midrach dit que Yossef avait un grand bita'hon. Il avait une confiance totale en Hachem et n'avait pas besoin de faire de hichtadlout pour mériter Son aide. Il n'aurait pas dû penser qu'il devait demander au maître échanson de se souvenir de lui.
C'est pour cette raison qu'il a été considéré comme inapproprié pour un homme de son niveau exalté de faire cela, et il a été puni pour cela de deux années supplémentaires d'emprisonnement.

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-> Le rabbi de Tchortkov demande : comment pouvait-on dire que Yossef était un homme qui ne faisait confiance qu'à Hachem, s'il s'en remettait aussi au maître échanson?

Le rabbi répondit qu'il avait entendu dire par un certain gadol qu'il y a 2 types de personnes qui font confiance à Hachem. Certaines personnes ont du bita'hon, mais il n'est pas authentique à 100 %. C'est le cas, par exemple, d'un homme qui n'a aucun moyen de subvenir à ses besoins ou de payer le mariage de son enfant. Cette personne compte sur Hachem pour l'aider parce qu'elle n'a pas d'autre choix. Il n'a personne d'autre vers qui se tourner, alors il se tourne vers Hachem et dit qu'il a le bita'hon qu'Hachem l'aidera.
Cependant, a poursuivi le rabbi, si quelqu'un a un autre endroit où placer sa confiance, mais qu'il s'en remet quand même uniquement à Hachem, c'est un bita'hon qui est authentique à 100 %.

Cela explique le midrach : lorsque Yossef croupissait en prison, il n'avait aucun moyen naturel d'être sauvé. Il n'avait d'autre choix que de s'en remettre à Hachem. Comme l'explique le rabbin de Tchortkov, ce n'est pas la forme la plus élevée de bita'hon.
Yossef décida de demander au ministre (maître échanson) de parler en son nom à Pharaon afin de créer un autre endroit où il pourrait placer sa confiance.
Maintenant qu'il avait quelqu'un d'autre sur qui il pouvait compter, mais qu'il n'avait toujours confiance qu'en Hachem, il a atteint un niveau de bita'hon authentique.
C'est pourquoi il est décrit comme un homme qui avait un véritable bita'hon en Hachem.

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