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"Durant Shabbath, nous avons l'occasion d'apprécier ce que nous avons dans la vie, en place de s'inquiéter pour ce que nous n'avons pas"

[Rabbi Yéchiel Spero]

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Il existe une habitude de lire, à la synagogue, à l'entrée du Shabbath, le Téhilim 107 : Hodou laHachem ki tov (Rendez hommage à Hachem, car il est bon), qui parle de la notion de remercier D.

Le Méor Einayim fait remarquer que ce Téhilim aborde les 4 types de personnes qui doivent remercier et prier D. pour avoir été sauvés d'un danger (birkat hagomel) :
-> une personne qui a été libérée de prison ;
-> une personne qui a traversé un désert ;
-> une personne qui a traversé une mer ;
-> une personne qui s'est rétablie d'une maladie.

Quel est le rapport avec Shabbath, pour qu'on le lise le vendredi soir?

Durant la semaine :
-> nous avons tendance à être prisonnier de nos problèmes, délaissant les aspirations de notre âme, comme prisonnière, au lieu d'être copilote de notre vie.

-> nous avons quitté le shabbath dernier tout frais, plein de motivation et de bonnes résolutions, mais la semaine passant, cette envie de s'améliorer spirituellement parlant (être un bon juif!) s'assèche, s'évapore, comme une traversée d'un désert.
(spirituellement parlant : c'est le désert cette semaine, par rapport à ce que j'aurais pu faire!)

-> nous sommes engloutis dans le monde matériel et nos problèmes, comme quelqu'un se noyant dans la mer
(on est sous l'eau!)

-> nous sommes abattus, découragés, tristes par les soucis du quotidien, comme malade ...
(oubliant que D. nous aime plus que nous ne pourrons jamais nous aimer, et nous comble, en permanence, du meilleur!)

Cependant, dès que Shabbath entre, nous sommes sauvés de tous ces maux.
Shabbath est un jour de repos pour nos troubles émotionnels qui ravagent notre vie et notre paix de l'esprit.

Le plus gênant, c'est que ces inquiétudes que l'on transporte avec nous, nous empêchent d'apprécier tout ce que l'on a (à quel point nous avons énormément de bonnes choses à notre disposition).
Chaque Shabbath, nous nous rendons compte que nous courons partout pour chercher le bonheur, alors qu'il est en nous.

Shabbath est ce moment où nous disons à D. : merci!

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-> Une personne en voyage, traversant la mer, tombant malade ou se trouvant en prison est en situation de danger.
Une fois hors de danger, elle doit louer Hachem pour sa délivrance. En effet, pendant le malheur, il est inévitable qu'elle pèche intérieurement en se disant : "Quel mal ai-je pu bien faire pour tant souffrir?"
=> Ainsi, ce faisant, elle remet les voies de D. en question.

Par conséquent, lorsqu'elle est sauvée, elle doit réciter la bénédiction Hagomel avec joie, et son péché d'avoir questionné les actions de D. lui est pardonné.
[Méam Loez - Béchala'h 15,20-21]

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