-> Le Méor Enayim (paracha 'Houkat) cite le Baal Chem Tov disant qu'un vrai tsadik ne voit pas de faute chez les les autres. Si quelqu'un voit le mal chez les autres, c'est le signe qu'il n'est pas un véritable tsadik.
Il compare cela à quelqu'un qui qui se regarde dans un miroir. S'il voit un visage sale, cela signifie que son propre visage est sale. S'il voit un visage propre, sans tache, cela signifie que son propre visage est propre. De même, si l'on voit le mal chez les autres, c'est parce qu'on y voit nos propres défauts.
De même, il explique le verset : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Kédochim 19,18), comme signifiant : de la même manière que l'on ne se détesterait pas si on reconnaissait un défaut en nous, de même on ne devrait pas avoir de sentiments négatifs envers son prochain, même si l'on voit un défaut en lui.
Il conclut par une allusion au verset : "Qui est l'homme qui désire la vie, il aime jours pour voir le bien" (Téhilim 34,13). Cela peut être compris comme signifiant que celui qui vit la vie d'un tsadik (ou veut tendre vers l'exemplarité d'être un tsadik) désire ne voir que le bien chez ses ses semblables.