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La sortie d’Egypte

+ La sortie d'Egypte :

-> A l'aube du 15 Nissan, 1er jour de Pessa'h, les juifs peuvent sortir de leur maison, et ils se rendent alors compte que le pays est rempli d'égyptiens morts (en résultat de la 10e plaie).

Selon le Zohar (Bo 38), Hachem a laissé quelques-uns encore en vie, afin que le peuple juif puisse constater de leurs propres yeux la mort des 1ers nés.

-> Les juifs ne voient pas l'intérêt d'aller chercher les richesses des égyptiens, car cela ne ferait que retarder leur départ et les alourdirait pour le voyage. [guémara Béra'hot 9b]
Néanmoins, ils se plient à la volonté de Hachem, et à la réalisation de Sa promesse à Avraham : "Ils sortiront avec de grandes richesses".

En plein deuil, les égyptiens souhaitent tellement que les juifs partent, qu'ils vont absolument tout leur donner, même si personne ne le leur demande. [Rachi - Bo 12,36]

Au-delà de cela, il y avait un miracle : les trésors que les juifs n'avaient pas pu remarquer pendant la plaie des ténèbres, se sont mis à appeler eux-mêmes les juifs, les suppliant de bien vouloir les prendre. [Tossefot sur la Torah - Bo 11,2]

Chez les juifs, il y avait une entraide exemplaire : aucune trace de jalousie, de mesquinerie ou d'égoïsme (par exemple : les femmes s'aidaient mutuellement pour garder les enfants pendant qu'une autre allait emprunter des objets aux égyptiens).
[Tossefot sur la Torah - Bo 11,2]

-> Les richesses que les juifs vont emporter sont si importantes que chacun a besoin de 90 ânes pour porter ses biens, en plus de son bétail, de ses chevaux et de ses chameaux.

En réalité, chacun d'eux est si riche qu'il pourrait construire le Tabernacle à lui seul, uniquement avec ses biens personnels.
[guémara Béra'hot 5b ; midrach haGadol]

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+ Les ossements de Yossef :

-> Pendant ce temps, Moché s'occupe de préparer le bois de cèdre que Yaakov avait apporté en Egypte en vue de la construction du Tabernacle, et de rechercher les ossements de Yossef pour les emporter et les enterrer en Israël. [midrach Chémot rabba 18,10]

Les juifs laissent ce privilège à Moché, au regard de l'importance de Yossef : le plus important des tribus d'Israël et vice-roi d'Egypte.
En effet, à la mort de Yaakov, seul Yossef était assez digne pour porter les ossements de son père. A la mort de Yossef, seul Moché sera assez digne pour porter sa dépouille.
Et 40 après, lorsque Moché mourra, personne ne sera assez digne pour l'ensevelir, et c'est Hachem Lui-même qui le fera.
[Mékhilta ; Siftei Cohen]

-> Les Bné Israël dirent : "Laissons Yossef être honoré par un grand homme (Moché) plutôt que par des personnes insignifiantes!" (guémara Sota 13b).
=> Quels reproches peut-on alors leur faire de s'affairer à amasser or et argent?

- Selon la guémara (Yérouchalmi Moed Katan 3,1), lorsqu'on retire un mort de sa sépulture pour le transporter dans une autre sépulture (kéver), et même si on retire ses ossements d'un cercueil métallique vers un cercueil de bois, comme pour Yossef, il faut respecter ce jour-là les lois d'un endeuillé.
Donc à ce moment, ils n'avaient pas à s'occuper de récupérer des biens chez les égyptiens.
[Merkavat haMichna]

- Selon le Min'hat Sota, ils auraient pu au moins l'aider un peu.

-> Du fait que Moché était assimilé à un Cohen (cf. guémara Zéva'him 102b), il ne pouvait pas être en contact avec les morts, donc il ne pouvait pas s'occuper des ossements de Yossef.
Il a attendu le moment où les Bné Israël étaient tous investis dans la mitsva de récupérer les biens des égyptiens, pour avoir l'autorisation de s'occuper de Yossef en tant que : "mét mitsva" ; c'est pour cela que Moché a été qualifié de "sage de cœur".
[Pardes Yossef]

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=> La prise du butin aux égyptiens par les Bné Israël serait une mitsva de niveau supérieur à la mitsva accomplie par Moché, car les Bné Israël accomplissaient l'ordre d'Hachem (cf. Bo 11,2), tandis que Mcohé n'accomplissait que l'ordre de Yossef.
=> Pourquoi alors la mitsva accomplie par Moché est-elle considérée comme supérieure à celle accomplie par les Bné Israël?

Le Divré Chaoul répond que c'est parce qu'il y a une différence entre la mitsva intéressée de recevoir un butin d'or et d'argent, et la mitsva désintéressée ('hessed chél émet) où Moché ne reçoit rien.
Le choix de Moché de réaliser cette mitsva désintéressée prouve donc combien il chérissait les mitsvot.

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-> Moché va s'adresser à Séra'h, la fille d'Acher, seule descendante directe des tribus.
Elle lui apprend que les égyptiens ont scellé les restes de Yossef au fond du Nil, espérant que sa présence apportera la bénédiction.

[Rabbénou Ephraïm, fait noter que la guématria de Yossef, est égale à celle de : "Nil".]

-> Debout sur la rive du Nil, Moché prend une plaque d'or sur laquelle il a gravé le nom de D., ainsi que les mots : "Alé Chor" (Monte, taureau!), et la jette dans les eaux du Nil.

Selon certains, cette plaque va être récupérée par Mikha qui la jettera plus tard dans le feu, d'où en sortira le Veau d'or.
[Pour en savoir d'avantage : cf. 4e intentions de Aharon : https://todahm.com/2017/07/25/le-veau-dor ]

Moché dit alors : "Yossef! Yossef! ...Nous ne pouvons pas attendre plus longtemps. Si ton cercueil remonte à la surface des eaux, nous le prendrons avec nous. Sinon, nous serons déliés de notre serment."
Brusquement, il apparaît, et Moché tendant la main s'en saisit et le tire hors de l'eau.
[Mékhilta]

Nos Sages rapportent que le cercueil de Yossef avait un poids d'environ 15 tonnes (500 kikars d'or).
Moché a écrit le Nom de D. sur un parchemin, et y a enveloppé les ossements de Yossef, qui dès lors s'est porté de lui-même (à l'image de l'Arche dans le désert).

-> Selon une autre version, le cercueil de Yossef était gardé au parlais, dans une chambre funèbre protégée par des statues conçues de façon à aboyer à l'approche d'intrus (les égyptiens étant très forts en sorcellerie et magie noire).
Moché a réduit ces statues à l'impuissance.
[midrach Chémot rabba 20,19]

Il a rapidement trouvé le cercueil de Yossef grâce à l'odeur agréable qui s'en dégageait.
[midrach Yalkout Chimoni - Chir haChirim 981]

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-> Les égyptiens ont déposé le corps de Yossef dans un sarcophage, au fond du Nil, car le Nil (Nilous - נילוס) et Yossef (יוסף) ont non seulement la même guématria 156, mais ont également 3 lettres semblables : le youd (י), le vav (ו) et le samé'h (ס) ; quand à la 4e lettre pé (פ) du nom de Yossef, de guématria de 80, on peut la décomposer en 2 lettres : noun (נ) et laméd (ל) de guématria totale : 50+30= 80.
C'est pourquoi, les égyptiens ont pensé que les eaux du Nil seraient bénies par la présence de Yossef.
[Ben Ich 'Haï - guémara Sota 13a]

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+ Le pain non levé :

-> Bien qu'ils possédaient beaucoup d'animaux, par amour pour Hachem, les juifs vont porter sur l'épaule les restes de matsot et d'herbes amères du Séder. [Rachi - Bo 12,34]

-> En raison de leur départ précipité, ils mettent sur leur tête la pâte qu'ils ont préparé mais qui n'a pas eu le temps de lever, ni de cuire.
Il se produit alors un miracle incroyable : la pâte va cuire sur leur tête aussi bien que dans un four.
[Targoum Yonatan et Rokéa'h - Bo 12,39]

Le Ibn Ezra est d'avis qu'ils n'ont pas cuit les matsot en chemin, mais seulement lorsqu'ils sont arrivés à Souccot.

-> C'est pour cette raison qu'à chaque génération, à Pessa'h, nous avons l'ordre de consommer de la matsa faite de pâte non levée, en signe de ce départ précipité. [Gour Arié]

[De même que la sortie d'Egypte s'est faite exactement lorsque le moment de partir était arrivé, de même, en sera-il au moment de la guéoula finale.]

-> D'autres divré Torah sur ce point (b'h) : https://todahm.com/2018/03/04/la-matsa-a-la-sortie-degypte-et-dans-le-desert

-> Ce départ des juifs pour le désert sans provisions prouve leur profonde confiance en Hachem.
La petite quantité de matsa qu'ils ont prise avec eux va suffire à les nourrir durant un mois exactement (du 15 Nissan au 15 Iyar), jour où ils commenceront à recevoir la manne.
[Mékhilta ; Léka'h Tov]

-> Selon le Méam Loez, le peuple juif devait se dépêcher de quitter l'Egypte pour ne pas franchir le 50e degré d'impureté (et d'y rester alors bloquer pour toujours).

Le rabbi Zalman Sorotzkin (Oznaïm laTorah) affirme également que les juifs sont sortis avec précipitation car ils étaient sur le point de totalement s'assimiler avec la culture égyptienne, arrivant à un point de nous retour.
Comment comprendre que nos ancêtres au bout de 210 années en Egypte (en y gardant leurs habits, leur langue et leurs noms) allaient s'assimiler, alors que nous qui sommes en exil depuis 2000 années, nous restons fortement attachés à notre judaïsme, voir même nous nous y renforçons constamment?
Il répond que l'unique différence avec nos ancêtres, réside dans le fait que nous avons reçu la Torah. En effet, lorsque les juifs sont liés à la Torah, ils sont véritablement éternels!

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-> La grande majorité des juifs vivait alors à Gochen, mais une partie d'entre eux était éparpillé à travers tout le pays.
Il a été convenu d'un lieu de départ : à Ramsès.
Selon le Yalkout Chimoni (Massé 786), normalement cela aurait dû prendre une quarantaine de jours, mais miraculeusement ce rassemblement s'est effectué en à peine 1 heure.

-> Ils vont être escortés par 7 "nuées de gloire" (anané kavod), les protégeant des animaux, de la chaleur, aplatissant la route, ...
Ils vont quitter Ramsès pour se rendre à Souccot, une ville à une distance d'environ 138 kilomètres, qu'ils vont faire en 1 heure au lieu de 3 jours normalement. [Mékhilta ; Rachi - Bo 12,37]
Selon le Targoum Yonathan, le voyage est aussi facile et agréable que s'ils étaient transportés sur les ailes d'un aigle.

-> "Environ 600 000 voyageurs" (Bo 12,37)
Rabbénou Bé’hayé commente : "Ce langage enseigne qu’ils n’avaient pas atteint le nombre de 600 000 puisque la Torah n’a pas précisé le nombre exact. On en déduit qu’il ne manquait qu’une personne pour atteindre ce nombre et le texte n’a pas voulu employer un langage de manque."

Le Pirké déRabbi Eliézer (39) écrit : lorsque les bné Israël ont quitté l’Egypte, ils étaient au nombre de "six cent mille moins un". Qu’a fait Hachem?
[Etant avec les juifs en exil,] Il s’est joint à eux pour qu’ils soient 600 000, comme il est dit "Moi-même aussi Je t’en ferai remonter".

-> Hors tribu de Lévi, nos Sages estiment la totalité du peuple d'Israël entre 1,4 et 3 millions de personnes (selon les principales opinions).

Il faut également y ajouter :
- Batya (fille de Pharaon) et sa famille (selon le Rokéa'h) ;
[il est à noter, qu'en reconnaissance pour son acte de bonté avec Moché, Batya n'a été affectée par aucune des plaies (elle était première-née de Pharaon et a été épargné lors de la plaie des 1er nés - Pessikta déRav Kahana 7).
Elle s'appelait avant Tarmous, et son acte de bonté lui fit mériter l'honneur d'être appelée : "fille de D." (Batya). [Pirké déRabbi Eliézer 47]
De plus, elle aura comme récompense de rentrer vivante au gan Eden. (midrach Michlé 31,15)]

- ainsi que 2 millions d'égyptiens, convertis de dernière minute (juste avant la 10e plaie en voyant les juifs préparer le sacrifice de Pessa'h, à l'odeur du gan eden) et appelés : le érev rav (selon le Ibn Ezra).

Il y avait parmi ces derniers (érev rav) d'illustres magiciens, notamment : Ianous et Iambrous.
Hachem a déconseillé Moché de les accepter, mais il a pris leur défense en affirmant qu'ils sanctifieraient le nom de D. en racontant à tous Sa grandeur et Sa toute puissance.
Finalement, D. a autorisé Moché à les convertir, mais en fin de compte, ce sont eux qui inciteront les érev rav à adorer le Veau d'or.
[Zohar haKadoch - Ki Tissa]

[Pour en savoir plus sur le Veau d'or : https://todahm.com/2017/07/25/le-veau-dor ]

- il y avait aussi des espions de Pharaon, que nous aborderons ci-dessous (au 18 Nissan).

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-> "Et une multitude mélangée (erev rav) monta également avec lui" (Bo 12,38)

-> Il s'agit des égyptiens convertis qui sortirent avec le peuple juif.
Le midrash dit que ce verset exprime la réalisation de la Promesse Divine selon laquelle les descendants d'Avraham sortiront avec de grandes richesses. Mais apparemment, on ne voit pas le rapport?

-> En fait, bien que les Hébreux sortirent avec beaucoup de richesses, malgré tout ils laissèrent encore beaucoup de biens en Egypte, de sorte que le butin qu'ils prendront des égyptiens après la traversée de la mer était plus important que celui qu'ils prirent en quittant l'Egypte, comme le disent nos Sages.
Or, psychologiquement, même quand quelqu'un est libéré avec beaucoup de richesses, le fait de savoir qu'il a laissé encore beaucoup derrière lui, cela lui donne l'impression de ne pas avoir pris beaucoup. Ainsi, les Hébreux n'avaient donc pas eu l'impression d'avoir pris une grande richesse.
Mais quand ils virent tous les égyptiens qui sortirent avec eux, et qui partirent les mains vides, c'est la comparaison avec eux qui les rassurait et fit qu'ils se satisfirent des biens qu'ils emportèrent.

Ainsi, c'est grâce à la multitude d'égyptiens (le erev rav) qui monta avec eux sans aucun bien, que se réalisa la promesse que les Hébreux sortiraient avec de grandes richesses, car cela leur donna le réel sentiment d'être riches (par rapport à ces égyptiens).
[Ktav Sofer]

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+ Petite chronologie :

- le 15 Nissan 2448 : nuit du Séder + rassemblement à Ramsès, puis trajet jusqu'à la ville de Souccot.

- le 16 Nissan : départ de Souccot pour Etam. C'est un vendredi.

- le 17 Nissan : c'est un Shabbath.

- le 18 Nissan : c'est le 4e jour après la sortie d'Egypte.
Pharaon avait demandé à certains de ses soldats de s'infiltrer (comme des espions) dans le groupe qui a quitté l'Egypte, afin de surveiller les juifs.
En ce jour, ils vont rappeler à tous que l'autorisation de sortie n'était valable que pour 3 jours.
N'étant pas écoutés, une partie va prendre la fuite et retourner en Egypte prévenir Pharaon. [Rachi - Béchala'h 14,5]

En 18 Nissan, le peuple juif va se rendre à : Pi ha'Hirot (la porte de la liberté), qui est située dans une vallée étroite entre 2 piliers de pierre formant comme une bouche (pi signifie : bouche).
D'un côté, il y a le désert, de l'autre la mer Rouge.

C'est en ce lieu que se trouve le temple de Baal Tséfon, la seule idole égyptienne que D. a épargnée pendant la 10e plaie.
Cette idole est entièrement faite en bronze, avec un chien en colère qui est gravé dessus.
Son temple est alors la fierté de toute l'Egypte, et une partie importante des trésors royaux y est enterré dessous.

Au nord de ce temple, il y a une énorme et redoutable forteresse égyptienne (appelée "Migdal").

Hachem va endurcir le cœur de Pharaon, qui arrive à la conclusion que c'est l'idole Baal Tséfon, qui a empêché les juifs de s'enfuir en les amenant près d'elle.

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- le 19 Nissan : en ce 5e jour, les égyptiens ont terminé d'enterrer tous leurs morts, et ils ont le temps de réfléchir à nouveau au peuple juif.

Plusieurs sources viennent affirmer qu'ils ont l'intention de s'enfuir :
- les soldats égyptiens "espions" et des membres du érev rav qui étaient jusqu'alors parmi les juifs, mais qui ont préféré retourner en Egypte (Mékhilta) ;
- Amalek (Baal haTourim) ;
- Datan et Aviram (Targoum Yonatan) ;
- ainsi que les gardes postés dans la forteresse de Migdal qui transmettent l'information à distance par signant lumineux (Mékhilta).

-> Hachem a endurci le cœur de Pharaon, qui va déclarer : "Je pense que nous allons pouvoir remettre la main sur nos biens perdus. Les hébreux sont égarés dans le désert.
Baal Tséfon a protégé mes intérêts et a fait échouer leur tentative de s'enfuir.
C'est le moment de profiter de notre avantage!"
[Mékhilta ; Targoum Yonatan]

Selon le Méan Loéz, cette décision de pourchasser les juifs, est l'un des 50 miracles principaux opérés par Hachem lors de la sortie d'Egypte, car les plaies avaient totalement bouleversé et humilié les égyptiens, au point qu'ils ne voulaient prendre aucun risque de subir de nouvelles souffrances.
D'ailleurs, Pharaon avait une telle haine envers les juifs qu'il harnacha lui-même son cheval, faisant fi de tout protocole. [Mékhilta]

-> D'où provenaient les chevaux attachés aux chars?
Rachi (Béchala'h 14,7) de répondre :
"C’était les bêtes de ceux qui "craignaient la parole de Hachem" (qui les avaient rentré à l'annonce de la plaie de la grêle - Vaéra 9, 20).
D'où l’enseignement de rabbi Chimon : "Le meilleur des égyptiens, tue-le ! Le meilleur des serpents, écrase-lui la cervelle !" (Massèkhet Sofrim 15, 10). "

-> Pharaon ignorant que les 4/5e des juifs étaient morts pendant les ténèbres, va rassembler une armée infiniment supérieure à celle dont il avait besoin. [Mékhilta]

Yossef avait demandé aux égyptiens désirant profiter des réserves du pays de se circoncire, cela dans un but de faciliter cette pratique aux juifs qui vivront en Egypte plus tard.
Pharaon va prendre dans son corps d'élite des égyptiens issus de familles ayant gardées cette tradition, pensant que cela serait un avantage. [Siftéi Cohen]

Il va également recruter pour l'occasion des mercenaires aguerris des pays voisins. [Sforno]

-> Pharaon va distribuer à tous les soldats des pierres précieuses, des bijoux, de l'or et de l'argent prélevé sur son trésor.
Les chevaux sont également décorés et harnachés de pierres précieuses et d'ornement précieux.
L'humeur est au beau fixe.

Tous les hommes ont rejoint les rangs de l'immense armée, ne laissant en Egypte que les femmes et les enfants.
[midrach Tan'houma]

-> "[Pharaon] attela son char et prit son peuple avec lui. Il prit 600 chars aux cavaliers d'élite, ainsi que tous les corps de chariots d'Egypte, tous soutenus par des officiers" (Béchala'h 14,6-7)
Le fin du verset peut être traduite ainsi : "tous les corps de chars d'Egypte, avec 3 (chalichim) pour chaque [juif]." (véchalim al koulo)
Pharaon ayant pour but d'attaquer et de tuer, chaque soldat égyptien reçut 3 armes différentes.

A cette époque, les chars de guerre étaient tirés par 2 chevaux et une 2e paire d'animaux de remplacement était attachée à l'arrière. Mais Pharaon fit atteler 3 chevaux à chaque char afin d'avancer plus vite.

Pharaon avait procédé à un recensement de tous les juifs vivant dans son pays. A présent, il fit en sorte d'avoir 3 soldats pour chaque juif. Pharaon ignorait que 4/5e des juifs étaient morts durant la plaie des ténèbres. Il rassembla donc son armée en fonction du nombre initial des juifs.
Selon la Torah, un total de 600 000 hommes juifs quittèrent l'Egypte. Puisque 4/5e étaient morts au cours des jours de ténèbres, le nombre original de juifs était donc de 3 millions.
Si l'on compte 3 soldats pour un juif, Pharaon mena donc 9 millions d'hommes au combat.
[...]
A l'encontre de chacun des soldats de Pharaon, Hachem envoya un ange de destruction pour protéger les juifs.
[Méam Loez - Béchala'h 14,6-7]

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- le 20 Nissan : 6e jour après la sortie d'Egypte.
L'armée égyptienne est prête à l'attaque, et ne va mettre qu'un seul jour pour rattraper les juifs.

Selon le midrach, l'ange au service de l'Egypte : Ouza, va planer au-dessus de l'armée égyptienne, semblant décidé à détruire le peuple d'Israël.

A la vision de tout cela, le peuple va être terrorisé, et va alors se mettre à implorer et à prier Hachem, qui désire entendre la prière de Ses enfants bien-aimés.
[midrach Chémot rabba25,5]

En cette fin du 6e jour, Hachem demande à Moché de se préparer à fendre la mer pour la faire traverser au peuple juif à pied sec. C'est la traversée de la mer Rouge qui débute ...

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